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10.06.2020

Mise en boîte(s) !

Pendant le confinement, la formidable Laurence Gillot a proposé un échange d'art postal. J'ai dit oui, bien sûr !
 
Elle, d'abord, m'a envoyé cette adorable boîte d'allumettes changée en boîte à mini-trésors souvenirs d'enfance. 

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Alors, moi, en retour, je lui ai posté cette boîte à sardines devenue boîte à rêves de voyage et d'horizons lointains...

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Celle-ci vient d'arriver à bon port...
 
♥ Très belle j☼urnée - pleine de souvenirs et de rêves - @ t☼us ! ♥
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13.05.2019

« Coucou, c'est moi ! »

Au début de l'année, dans le cadre du Prix des Incos, j'ai entretenu trois correspondances avec des classes de Maternelle. Tout a commencé par cette vidéo :

 

 

Ensuite, j'ai reçu des messages pleins de fraîcheur et de curiosité, auxquels j'ai répondu avec un très grand plaisir. Les enfants m'ont envoyé des dessins - et parfois même des textes ! - inspirés de mes livres. Je vous laisse deviner lesquels... ;)

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Au fil des semaines, ces échanges en ligne ont été si enthousiasmants qu'ils se sont poursuivis par la poste, la vraie ! (Trop bien !)

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Certains ont même participé au concours d'Art Postal organisé par Les Incos...

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...BRAVO !

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23.05.2016

J'ai reçu du courrier !

Une classe de 4ème des environs de Marseille m'a écrit au sujet du roman qu'elle a étudié : Lettres à une disparue. Chaque élève a pris le temps d'exprimer ce qu'il avait ressenti en lisant mes mots, et souvent la mise en forme est superbe...

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Et puis, que de délicates attentions de la part de leur enseignante ! Deux petits cadeaux accompagnent son message. "Pour vos moments de lecture, un marque-page du MUCEM de Marseille que j'aime beaucoup, et des petites graines à planter, comme celles que vous savez si bien semer dans les têtes de nos élèves..."

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MERCI

 

Et maintenant, au travail : je sors mon matériel de correspondance et... @ suivre ! :)

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05.06.2015

Merci Facteur !

Chers lecteurs occasionnels ou réguliers, chers visiteurs fidèles ou entrés par hasard, chers amis et chers inconnus, je suis très fière de vous présenter mon tout dernier livre !

Il s'agit d'un album de la collection Pont des Arts (éditions de L'Élan Vert) inspiré par l'œuvre extraordinaire de Ferdinand Cheval : son Palais Idéal, sis dans la Drôme (26) à Hauterives exactement.

Je suis fière parce que ce projet me tenait à cœur depuis très, très longtemps. Et parce que le résultat dépasse tout ce que j'ai pu espérer, grâce à Isabelle Charly - oui oui, LA Isabelle Charly de Milos-! - qui non seulement l'a rendu possible mais a réalisé pour lui de vrais bijoux d'illustrations ! (D'ailleurs, même le rendu des couleurs à l'impression est somptueux-!)

Mais puisque nous parlons courrier, je vous invite à lire cette carte postale. Celle-ci vous donnera, je pense, un petit aperçu du ton de cet album...

 

Carte postale mai VM.jpg(> "clic" sur l'image pour voir plus grand)

 

Et puis, pour vous en faire découvrir plus encore, je vous adresse avec plaisir ces deux minutes (et des brouettes pleines de poussières-^^) de fantaisie "brute" cousues main et sur mesure...

 


*

20.04.2015

Lettres du Pré-Saint-Gervais

Deux classes de 4ème du Pré-Saint-Gervais (93), qui ont lu Lettres à une Disparue, m'ont écrit et m'ont fait part de leurs émotions, leurs questions, leurs intuitions... Bien sûr, je leur ai répondu.

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Quelque temps plus tard, leur professeur m'a envoyé ce message :

Bonsoir,
Nous avons bien reçu vos lettres et les élèves étaient surpris ! Ils ne pensaient pas que vous leur répondriez (ce n'est pas faute de leur avoir répété à maintes reprises). L'enveloppe les a fascinés ! Ils l'ont regardée comme un véritable trésor... Les 2 classes se demandaient s'il s'agissait de votre main. (...) Ceux qui ont eu le privilège d'ouvrir l'enveloppe ont été si méticuleux à ne pas la déchirer que c'en était touchant. Votre écriture les a marqués. J'espère qu'ils penseront à votre lettre quand ils écriront leurs prochains textes... Les 4°5 ont reconnu leur jugement sévère vis à vis des hommes de votre roman et ils s'en excusent... ;) 
C'était une belle expérience, très émouvante pour chacun. Merci beaucoup, merci pour eux.
Je vous souhaite une belle semaine,
E. R.
Heureuse je suis ! :)
 
Petite note de dernière minute : d'autres lettres viennent d'arriver encore de Bretagne (35) et d'Aix-en-Provence (13)... Alors, chers lecteurs et correspondants, guettez vos boîtes aux lettres ! Mais, s'il vous plaît, soyez patients. Je pars pour trois jours en rencontres scolaires et dédicaces à Draguignan en partenariat avec les éditions Tom'poche et la librairie "Papiers collés" !

lettres à une disparue,correspondance,collège,classe de 4ème

@ suivre :)

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22.04.2014

Bouquet de réponses !

Vous vous souvenez ? Au début de l'année, j'avais reçu du courrier... C'est aujourd'hui que partent mes réponses. (Comme quoi, quand on écrit à une auteure originaire du "pays des escargots", il faut savoir être patient ! ^^')

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En principe, je réponds toujours. Si ce n'était pas le cas et que vous m'aviez écrit sans retour, je me sentirais mal - affreusement coupable ! Lettre égarée, mauvaise adresse ou (pire !) oubli de ma part... tout est possible, hélas. (L'escargot n'a pas les qualités de l'éléphant !) Mais dans ce cas, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot par courriel, afin que j'entame des recherches archéologiques dans ma montagne de paperasse ! :-)

 

Post-Scriptum : Les deux plus grosses lettres présentes sur la photo sont respectivement adressées à une super organisatrice d'événement - pour la remercier de son accueil ! - et à un professeur de Morlaix - en participation à un projet artistique assez excitant...

 

@ suivre !

*

24.01.2014

J'ai reçu du courrier !

Des collégiens m'ont écrit cette semaine : j'ai trouvé, ce midi dans ma boîte, leurs deux grosses enveloppes postées de la Creuse (23). Pas mal de lecture en perspective... et d'écriture en retour ! :-)

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Merci et bon week-end à tous !

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11.02.2013

Correspondance(s)...

Ils m'ont écrit ceci...

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Je leur ai répondu cela...

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Bref, nous avons échangé du courrier,

des pensées... du bonheur ! :-)

 

Si vous aussi vous m'avez écrit, soyez patient(s). Je réponds toujours, mais... à mon rythme ! De même si vous guettez, sur ce blog, le récit d'une rencontre ou l'annonce d'un prochain salon. Je fais tout ce que je peux pour suivre le tempo, seulement j'ai un livre important sur le feu. Et c'est un livre qui n'attend pas - ou qui attendait depuis trop longtemps ! - à paraître en mai prochain. 

@ vite !

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20.05.2011

Valise n°3 !

Après l'envoi d'une surprise (des affiches de mes livres, qu'ils connaissent bien !) et d'une carte postale from London (where I was in February), j'ai reçu des nouvelles de mes p'tits correspondants préférés !

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La balle était donc dans mon camp ! J'ai profité de la fête de Koï Nobori (et de leur amour de la natation !) pour les transformer en petits poissons...

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Sont partis en valise, les poissons ! Et sont arrivés à bon port ! :-)

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03.02.2011

Deuxième échange !

Ils m'ont envoyé leurs œufs...

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Ces illustrations ont été faites par "mes" CP du Sud-Ouest ;-) d'après Mon gros bel oeuf tout neuf... Le premier livre qu'ils auront su lire seuls ! (Suis pas peu fière ! ^^)

 

Je leur ai envoyé mes vœux...

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...dans une deuxième valise postale, bien sûr !

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  Belle Année  pleine de Soleil ! 

 

17.12.2010

Première valise postale !

Ayant été autant gâtée par mes petits correspondants, je ne pouvais que m'appliquer pour leur répondre ! Sitôt dit, sitôt fait : grand déballage de mes matériaux préférés (carton, kraft gommé, papiers de récupération) et appel à la rescousse de mes fidèles feutres-pinceaux, de ma boite d'aquarelle, de ma collection de tampons "maison"... Colle ! Ciseaux ! C'est parti !

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Et voilà ! Ma p'tite valise postale est prête à traverser la France !

(Depuis, j'ai eu des nouvelles : elle est arrivée à bon port !)

 

@ suivre...

 

16.12.2010

Premier courrier du Sud-Ouest

Je ne vous en ai pas encore parlé mais depuis la rentrée, je corresponds avec une classe de CP du Sud-Ouest qui, tout au long de l'année, va apprendre à lire avec mes livres. La maîtresse et moi avons décidé ensemble d'un nombre de courriers à s'échanger, répartis sur l'année scolaire - et donc d'un certain rythme à tenir !

J'ai reçu leur première lettre en novembre... (Cliquez pour agrandir et lire.)

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Une lettre accompagnée d'une pluie de questions !

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Et d'une avalanche de dessins !

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Saurez-vous reconnaître le livre qui les a inspirés ?

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Ils ont même inventé des suites à mon album Grand Ménage de Printemps. Attention, âmes sensibles s'abstenir ! Mais, vous le savez déjà, n'est-ce pas ? L'univers des contes n'est pas ROSE ! ^^

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Demain, je vous montre ma réponse !

 

@ suivre...

 

23.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (8)

Extraits des textes de mes "apprentis auteurs" d'un jour - suite et fin. Nous partons aux Etats-Unis...

 

L'enfance d'Ashley

23 juin 1861

Me voici, Ashley. J'ai 14 ans, je viens d'une famille plutôt pauvre et je ne vois plus souvent mes parents et ma sœur. En ce moment, dans mon pays, les États-Unis, la guerre de Sécession fait des ravages. Tout ce que je raconte est totalement vrai. Ce cahier où j'écris mon journal, je l'ai trouvé dans les affaires de ma sœur, en pensant que ce serait mon dernier souvenir d'elle... Elle est gravement blessée, à cause d'une balle de fusil qui a ricoché et a heurté son dos. Je fais très attention parce que je suis sur un champ de bataille et les tirs fusent et passent juste devant mes yeux. J'essaye de me déblayer un petit chemin pour être en sécurité, car tous ces hommes qui se tirent dessus me font peur... même si j'aimerais bien les aider. Mais je pense à mon si jeune âge... Si j'aventurais ma vie dans cette guerre, peut-être que je la perdrais.

21 juillet 1861

Ce qui devait arriver est arrivé, ma sœur est décédée, elle a succombé à ses blessures. Ce journal, je l'écris pour elle qui me soutient du Paradis...

J'ai décidé d'aller dans cette guerre. Il est 5h30 du matin, il fait déjà très chaud et le soleil vient de se lever. Hier, un homme qui a perdu sa femme dans cette catastrophe m'a dit qu'il y aurait une bataille aujourd'hui et que celle-ci ferait sans doute de nombreux morts. Je l'ai pris au sérieux et je lui ai demandé de me laisser son fusil que je savais à peine manipuler. Il accepta mais m'ordonna de faire attention. (...)

Arrivé sur un champ de bataille, je me pose dans une tranchée et tire sur tous les hommes qui viennent du Sud. Un homme me crie dessus : « Non pas lui, il vient du Nord ! » (...) J'étais le seul enfant déterminé à abolir l'esclavage et d'ailleurs c'est bien pour ça que je suis là, en train d'essayer d'éliminer les hommes du Sud. Mais je crois avoir un petit avantage : les soldats n'oseraient pas tuer un si pauvre et si jeune enfant comme moi, mais cela n'est qu'une croyance. (...) Je me souviens d'une phrase que ma sœur disait souvent... « Fais toujours ce que tu dis. » J'ai dit que je voulais tuer un soldat,  je vais le faire. Je saisis mon fusil et vise la tête d'un homme en uniforme gris. J'appuie sur la gâchette et boum, la balle est partie, je me suis un peu déboité l'épaule en tirant, mais je prends mon mal en patience. Positif, je suis content ! Vous savez pourquoi bien sûr : je viens d'éliminer un Sudiste.

2 août 1861

Douze jours après la bataille me voici à l'hôpital. Ne croyez pas que je me suis fais mal  je suis seulement aux côtés du soldat nordiste que j'ai blessé lors de cette bataille. Il se remet doucement de ses blessures et me pardonne. Je lui demandai quel était son nom. Il me répondit « Monsieur Gomez ». Je voulais savoir aussi son prénom. Il me dit : « Monsieur Taylor Gomez ». Je n'en croyais pas mes oreilles, cet homme était mon père. Je ne l'avais pas reconnu car il avait le visage bandé. Je lui parlai un peu mais tout d'un coup, je vis le thorax de mon père qui ne faisait plus aucun mouvement de respiration. Je pris son pouls, son cœur ne battait plus ! Je courus aussitôt dans les couloirs de l'établissement et criai « Mon père est en train de mourir !» Une infirmière alla dans sa chambre et m'annonça tristement son décès. Je fondis en larmes : après ma sœur, c'était mon père. Qu'ai-je fait pour que tout cela m'arrive ?

22 août 1861

Je reviens de l'enterrement de mon père. Ma chemise est trempée des tristes larmes que j'ai versées en voyant son cercueil descendre dans ce maudit trou de terre. Sa mort était un peu de ma faute.

16 mars 1862

Voilà, je fête mes 15 ans aujourd'hui, avec tristesse en pensant a mon père. Avant je dormais dans la rue, mais maintenant une gentille dame m'a logé dans sa maison. Elle habite à Shiloh dans l'Illinois. Elle aussi a perdu de la famille dans la bataille de BullRun.

6 avril 1862

BOUM ! Ce bruit, c'était le départ de la bataille de Shiloh. J'étais prêt à affronter ces affreux Sudistes ! J'ai pris mon fusil et tiré. J'ai tué 10 personnes environ et j'en suis fier. Pourtant, j'ai quand même des regrets pour les familles de toutes ces victimes. Je n'aime pas la guerre, mais il fallait en finir...

9 avril 1865

La guerre est terminée. Je suis devenu majeur. Je vis maintenant chez ma mère, que j'ai retrouvée grâce à des télégrammes.  Nous avons une nouvelle maison. Elle savait la nouvelle à propos de Papa. Elle était triste, comme moi, et très étonnée que je me sois aventuré dans cette guerre. Malgré les morts de Papa et de ma sœur, ma mère et moi allons reprendre une autre vie, moins mouvementée que ces cinq dernières années. Le bilan de cette catastrophe est lourd : plus de 600 000 morts, dont des enfants. Des régions sont dévastées. Le Sud est ruiné.

Voilà, mon journal arrive à sa fin. Je le garderai toujours pour montrer à mes futurs enfants et petits-enfants mon enfance anormale. (...) Papa, ma sœur, je vous aime. Vous êtes passés dans la pièce d'à côté, mais je ne vous oublie pas.

Romain (la Guerre de Sécession)

 

Merci à vous pour vos efforts ! Bonnes vacances à tous ! ;-)

 

22.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (7)

Extraits des textes de mes "apprentis auteurs" d'un jour - suite. Aujourd'hui, petit détour par le Tibet...

 

LE JOURNAL DE TENZIN

Préface

Lors d'un déménagement, Claire découvre un journal intime. Elle décide de le lire, mais de ne pas en parler à son frère - leurs parents étant morts il n'y a pas longtemps, elle ne veut pas le perturber avec des histoires de famille. (...)

Bien qu'étant d'origine tibétaine, Claire n'arrive pas à comprendre la langue du journal, qui est très complexe. Elle comprend par la suite que c'est un de ses ancêtres qui l'a écrit. Claire se met sur son ordinateur et cherche un endroit spécialisé dans l'écriture tibétaine et découvre enfin un lieu qui s'appelle le Lerab Ling à Roqueredonde près de Montpellier. Comme ils habitent à Aix-en-Provence ce n'est pas très loin et Claire décide d'y aller. En chemin, elle réalise qu'un de ses oncles éloigné travaille là-bas. Robert (l'oncle) lui accorde de l'aide pour la traduction du journal. Après une semaine de recherches, Robert lui annonce qu'il n'a pu traduire que 3 dates, sachant que le journal a été mal protégé et que cela fait 59 ans qu'il a été écrit.

 

21 octobre 1950

Je suis Tenzin, j'habite au Tibet sous une yourte avec mes parents, Tenzina (ma mère) et Chen (mon père). J'ai 11 ans, mon père travaille avec le bétail de la famille et ma mère travaille en Chine pour que l'on puisse manger correctement. Elle ne revient pas souvent. J'écris car il faut que je raconte ce que je vois et ce que j'entends. Alors que nous mangions, les Chinois sont venus nous expulser de notre yourte. Le lendemain, nous entendons des bruits inhabituels : c'est le monastère de Litang qui a été détruit par les Chinois. Je ne le montre pas, mais j'ai énormément peur. Peur de ne plus voir ma famille (qui ne regroupe plus que mes parents et moi). Peur de mourir, peur de ne plus pouvoir jouer avec le seule amie qu'il me reste. Peur de mourir si jeune et de n'avoir vu, dans ma vie, que mes parents se disputer et de n'avoir pas pu explorer le monde. Les enfants tibétains (ceux que je connais) n'ont qu'une idée en tête : voir la Chine. Mais pour mon père et moi, c'est d'aller en France et de pouvoir exprimer mes sentiments.

(...)

7 février 1956

J'écris aujourd'hui car c'est le nouvel an tibétain. Il faut préparer les costumes, la nourriture et plein de choses en une journée. Ça fait près de 3 ans que je n'avais pas écrit mais depuis 1956 un armistice a été signé. Les Chinois n'ont maintenant que le droit de venir dans nos villages pour l'exportation du textile et de la nourriture. Pour les crises de larmes et de cris de mes parents, ça s'arrange de temps en temps...

(...)

 

Claire est très émue par le journal de Tenzin. Elle remercie son oncle et décide d'en parler à son frère. Tous deux proposent à un musée parisien de l'exposer pour que ce journal puisse rester dans les mémoires.

Mais Claire, avant de le donner à un musée, décide d'écrire quelques lignes en français pour que ses petits-enfants puissent voir comment elle vivait, après ses ancêtres tibétains...

 

28 Avril 2009

Aujourd'hui, j'ai fini de lire le journal de Tenzin, qui était mon ancêtre. Il m'a beaucoup émue, car ce petit garçon tibétain assez pauvre n'a pas de chance mais arrive à s'en sortir.

Marion (l'invasion chinoise du Tibet)
La fin demain !

21.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (6)

Extraits du travail des élèves de mon atelier d'écriture - suite. (Désolée, ces textes ne sont pas plus gais que les précédents... Mais c'était le sujet !)

 

Chère Jaqueline,

j'ai bien reçu ta dernière lettre où tu me parles du livre «La case de l'oncle Tom». Moi, aujourd'hui, je vais te raconter l'histoire de mes ancêtres... C'est ma mère qui me l'a racontée. Je te la dis, car ça me touche d'en parler avec toi.

C'était en 1849, les Français ont débarqué en Afrique Noire. Plus de 200 000 esclaves furent déportés sur l'île de la Réunion. Plus de la moitié d'entre eux mouraient durant le transport. Ils prenaient toutes les personnes qui étaient noires, ils les battaient s'ils ne faisaient pas le travail qu'on leur demandait de faire. Ils les humilaient, les traitaient comme des chiens. Mon arrière-grand-mère a été achetée par des gens très riches qui ne la laissaient plus vivre. Un jour, elle a osé réponde à son maître. Il a commencé de la battre...

(...)

Aïna

Mélanie (l'esclavage)

 

8 Avril 1990

Cher journal intime,

Je t'ai créé car mon cerveau est rempli de remords, de pertes, de tristesse et de souffrances. Je t'appelle "Joie et Amour".

Je vis en Mauritanie, en Afrique. Je suis orpheline, mais depuis 5 ans je vis chez mes cousins. J'ai 15 ans, je suis encore une jeune fille.

(...)

3 Mai 1990

Cher journal intime,

Une catastrophe est en train de se passer ! Les Soninké sénégalais prennent de plus en plus de territoire et nous avons plus d'armée pour nous défendre. Ils expulsent tous les Mauritaniens de leurs habitations et, s'ils refusent, ils les exécutent. Ma tante et mon oncle m'interdisent d'aller à l'école. Je suis obligé de rester avec mes cousins de 1 et 6 ans. Ma tante et mon oncle disent qu'on doit déménager avant de mourir d'un éclat de grenade.

10 Mai 1990

Cher journal intime,

Demain, nous partons. Les bagages sont déjà prêts, nous nous enfuyions comme des lâches. Nous partons vivre en France, car ma tante et mon oncle sont nés là-bas. Une nouvelle vie commence pour moi. J'ai les larmes aux yeux : je ne te reverrai plus jamais, Sall, mon amour. Et je ne reverrai plus jamais ma meilleure amie, non plus. Sall et Lina, vous resterez gravés dans mon coeur...

11 Mai 1990

Cher journal intime,

(...) J'ai décidé de te laisser ici, de ne pas t'emmener en France. Toutes mes souffrances et toutes mes pertes sont ici en Mauritanie. Vous allez me manquer, "Joie et Amour"...

Bruno (conflit frontalier entre Sénégal et Mauritanie)

 

...@ suivre !

 

20.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (5)

Extraits du travail des élèves de mon atelier d'écriture - suite. (Attention, ces deux textes ne sont pas plus gais que les précédents... Mais c'était le sujet !)

 

La guerre de Joshua

Le 20 juin 1939

Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai 10 ans. Mes parents nous ont emmenés, moi Joshua et mes petites sœurs, en Normandie dans un petit village près de Cherbourg. Le soir, mon père m'a offert un beau stylo plume et ma mère, un magnifique cahier en cuir pour en faire un journal intime. D'ailleurs, j'écris dessus en ce moment. C'est la première fois que j'ai un journal intime, cela me permettra de me souvenir des moments historiques de ma vie.

Le 27 juin1939

Aujourd'hui, les amies qui nous ont hébergés, nous ont conseillé de quitter le pays car les Nazis souhaitent l'extermination des Juifs en France et risquent de provoquer une guerre mondiale. Mais nous sommes nés en France ! Nous sommes Français ! Mon père ne veut pas partir, mais ma mère a trop peur... Elle m'a donné le choix : soit je reste avec papa, soit je part avec elle.

Le 30 juin 1939

J'ai réfléchi, je reste avec mon père. Ma mère part ce soir pour Cuba, à bord d'un bateau. Mon père et moi faisons nos bagages, car les Allemands sont à deux villages d'ici ! Nous allons nous réfugier dans une vieille bicoque abandonnée...

(...)

Eymeric (pendant la Seconde Guerre mondiale)

 

 

Journal de Nozipo

(retrouvé et publié par S ****)

 

24 décembre 1980

Cher journal,

Je m'appelle Nozipo, j'ai 36 ans et je veux faire le deuil de ma famille malheureusement disparue à cause des émeutes à Untata dans le Sud de l'Afrique...

Mon cher mari, je me souviens de ce jour où tu m'as été enlevé en pleine ville lors d'une émeute... Tu ne peux pas imaginer la douleur que j'ai eue quand ils t'ont retrouvé, allongé par terre devant notre maison misérable. Je voulais me suicider pour partir avec toi, mais j'attendais un enfant de toi. Cet enfant est née, c'est une petite fille qui s'appelle Salina. Tu lui as donné tes yeux, ton nez, ton visage. Quand je la vois, je pense à toi.

(...)

 

3 janvier 1981

Cher journal,

Aujourd'hui les émeutes recommencent après la trêve de Noël. Les gens brûlent les maisons. Je n'en peux plus, pourquoi toute cette violence contre nous ? J'espère que Nelson Mandela fera quelque chose pour nous, pour nous sauver.

Je n'ai plus rien, rien du tout. Je suis désespérée et je me demande si je peux vivre sans maison, sans famille, sans rien.

(...)

Sarah (l'Apartheid)

 

...@ suivre !

 

 

19.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (4)

Extraits du travail des élèves de mon atelier d'écriture - suite. (Attention, âmes sensibles s'abstenir !)

 

Antilles, 28 août 2008

Chère Krithika,

Je ne sais pas si tu te souviens de moi. Je suis Dylan. On s'est rencontrés en colonie de vacances. Je me souviens encore quand nous étions sur le banc au bord du lac à lancer du pain aux canards, quand j'étais dans tes bras, quand nous avions pique-niqué dans le champ avec nos amis. C'était vraiment génial. Je voulais reprendre de tes nouvelles car je me suis souvenu de tous ces bons moments passés avec toi et ta présence me manque. J'espère que toi et ta famille allez bien. Moi, dans ma région, tout va bien. Hier je suis allé chez ma tante et mon oncle pour fêter mes 14 ans. Il faisais très chaud, environ 35°C. J'ai revu mes cousins et cousines. Qu'est-ce qu'ils ont grandi ! On a passé tout l'après-midi à la plage. On a joué au ballon. Ensuite, nous sommes allés nous baigner. Nous sommes rentrés chez nous vers 21h pour diner. Dès 22h30, nous sommes partis à une soirée. Nous sommes rentrés vers 2h du matin. Quelle magnifique journée ! Et aujourd'hui je voulais t'écrire pour savoir comment tu allais. Bon, je vais te laisser en espérant avoir de tes nouvelles très vite. Je t'embrasse toi et ta famille.

Je t'aime.

Dylan

 

Antilles, 18 octobre 2008

Chère Krithika,

J'ai trop tardé à t'envoyer ma lettre du mois d'août, ce mois où tout allait bien. Maintenant, rien ne va plus. Il y a eu un ouragan dans ma région. J'étais chez ma grand-mère pour lui rendre visite ; nous discutions tout en regardant la télévision et en mangeant des petits biscuits qu'elle avait préparés. Soudain, nous entendîmes un énorme bruit et la maison commença à trembler. Nous n'osions pas bouger, nous étions terrorisés. Nous nous cachions sous la table en attendant que cela se calme. Je pensais à ma famille. Dès que ce "massacre" s'est arrêté, Je me suis assurée que ma grand-mère allait bien avant d'aller voir mes parents et mes frères et soeurs. Une fois arrivé chez moi, ça a été le drame. Les pompiers et la police étaient autour de ma maison. D'ailleurs, ce n'était même plus une maison : le toit était par terre, les fenêtres cassées, les chaises détruites... C'était horrible ! Je demandai aux pompiers et aux policiers si ma famille allaient bien. Mon père, ma mère, mes frères... Tout le monde était blessé. Je fondais en larmes, je n'en pouvais plus... Finalement, mes parents et mes frères n'ont pas tenu le choc. Ils sont morts après quelques minutes. Maintenant, je vis avec ma grand-mère, c'est de là que je t'écris.

J'espère que tu vas bien.

Dylan

Charlotte (après l'ouragan Omar)

 

...@ suivre !

 

 

18.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (3)

Maintenant, place aux textes des élèves ! Je vous propose un petit florilège d'extraits - leurs travaux seront bientôt en ligne sur le site du collège.

 

À Washington, le 27 juin 2006

Chère maman,

Eh oui, c'est aujourd'hui. C'est mon anniversaire. J'ai quinze ans. Je suis heureuse et triste à la fois.

Je suis heureuse, j'ai un ans de plus. J'ai eu un ordinateur. Mais c'est la première fois que je fête mon anniversaire sans toi. Tu me manques sincèrement. Toi, et Derek. Une grande nouvelle est arrivée ce matin, qui ma rendue très triste. Celle-ci disait que les pompiers avaient retrouvé ton corps et le sien. J'ai beaucoup pleuré. Mais je sais ainsi que tu repose en paix. Je me sentirai mieux dorénavant.

(...)

Alix

Angélique (après l'ouragan Katrina)

 

 

Pont Marco Polo, 7 juillet 1937 (Chine)

Ma chère femme,

je finis par croire que plus rien ne pourra nous rapprocher. Tu as dû changer, au moins autant que moi... Aujourd'hui, j'ai 26 ans. Passerai-je mes 30 ans au front ? Plus rien ne peut m'étonner. Aurai-je encore ma place auprès de toi ? Mon tendre amour, comme tu me manques ! Tu ne peux pas savoir combien j'ai envie de te serrer fort contre moi. Au fait, aujourd'hui c'est l'anniversaire de Suhai : je vais lui écrire en lui disant combien je l'aime.

Mon amour, prends ce baiser.

Tchang-Kai

 

Pékin, 9juillet 1937 (Chine)

Mon petit soldat,

Comment tu vas, mon fils ? Veux-tu toujours être soldat, comme moi ?

Je te préviens, c'est dangereux... mais c'est un choix courageux !

Sache que je t'aimerai toujours. Pour ne pas te mentir, c'est très dur en ce moment. J'ai dû battre en retraite au Pont Marco Polo et rentrer à Pékin.

Si un jour je ne suis plus là pour toi et ta mère, j'espère que tu la protégeras comme je l'ai fait pendant toutes ces années...

Je te souhaite un joyeux anniversaire pour tes 14 ans. Je ne suis pas à tes côtés, mais j'y pense chaque seconde.

A bientôt,

ton héros de toujours...

Loïc (début de la guerre sino japonaise)

 

...@ suivre !

 

17.06.2009

Souvenirs de Pontault-Combault (2)

Voici, pêle-mêle, quelques-uns des sujets choisis par nos "écrivains en herbe" : lettres croisées d'un frère et d'une soeur qui s'ignoraient totalement jusqu'à ce que la guerre éclate (Anaïs et Mélanie), correspondance entre une petite fille d'Afrique orientale et une femme française (Mélanie), lettre d'un rescapé du tremblement de terre de San Francisco (Gaby), journal d'une enfant de Soweto (Sarah), lettre d'un étudiant chinois après les événements de Tienanmen (Issaad), lettre d'un enfant d'émigré portugais à son cousin "resté au pays" (Julien), journal d'un enfant juif au début de la Seconde Guerre Mondiale (Eymeric), journal de Louis XVII pendant la Révolution Française (Médy), lettre ouverte de Dewi, petite victime du Tsunami (Charlène), journal d'un enfant-soldat pendant la Guerre de Sécession aux Etats-Unis (Romain), lettre d'une Algérienne après la guerre civile (Thifaine), journal d'une jeune Mauritanienne (Bruno), lettres d'un soldat chinois à sa femme et son fils (Loïc)... etc. Riche et varié, n'est-ce pas ?

J'ai donc lu tout cela, pris des pages et des pages de notes et suis retournée à Pontault-Combault, mes conseils en bandoulière, pour une séance d'écriture...

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L'une des difficultés les plus couramment rencontrées par élèves fut d'arriver à "marier" documentaire et fiction. Certains, voulant bien faire et dépeindre au mieux la situation de leur personnage, les faisaient s'exprimer comme de véritables encyclopédies. Cet écueil est formateur : je le rencontre et dois l'éviter souvent moi aussi ! Quand on écrit pour les enfants - et quand, adulte, on parle de "la marche du monde" par la voix d'un enfant - on y est confronté, forcément. Aussi ai-je tenté de leur faire comprendre comment leur personnage devait incarner la situation plus que la décrire...
 
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Bien sûr, une seule séance n'est pas pas suffisante, même avec du travail en amont et en aval, pour parvenir à guider convenablement tous les élèves d'une classe vers une création cohérente. (Là sont atteintes les limites du concept d'atelier "miniature" et je précise que Mme Querné, professeur documentaliste à l'origine de ce projet, m'avait sollicitée pour une séance de plus, que mon agenda trop chargé ne me permettait pas d'assurer. Mea culpa !) Mais je crois tout de même que nos "apprentis auteurs" ont pu éprouver par eux-mêmes les grandes exigences de l'écriture fictionnelle - et, en premier lieu, la crédibilité !

...@ suivre !

 

18.03.2009

Jéjé Kani Kéli !

Et Marahaba pour les bonnes nouvelles, accompagnées de tous ces cadeaux magnifiques !

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Je n'ai pas encore eu le temps de regarder Colère de Wanaïssas, mais - peut-être l'avez-vous déjà remarqué ? - votre tissu a déjà servi pour l'encadrement de mon "Portrait d'une île" auquel il semblait tout prédestisné ! Quant aux chants des Enfants de Mawaba, ils me bercent à l'instant même où j'écris cette note. Quel bonheur ! Et quelle nostalgie... La voix de Nadjima me rappelle tant de bon moments ! Comme j'aimerais me trouver près de vous et pouvoir poursuivre l'échange en répondant directement à vos questions, sur Soliman notamment...
Mais je suis là, c'est la vie et c'est bien aussi - d'autant qu'un courrier printanier devrait s'envoler vers vous tout bientôt ! Je vous embrasse toutes et tous très fort. Kwaheri wandzani !
 

25.01.2009

Collier de souvenirs ♥ (2)

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(Pour voir les images de plus près, cliquez dessus !)
 

19.01.2009

Collier de souvenirs ♥

Vous le savez - vous l'avez vu si vous venez vous promener ici de temps en temps ! - à Mayotte, pour accueillir quelqu'un, on lui offre un collier de fleurs fraîches. Ylang-ylang, bougainvillée, frangipanier, jasmin... Lors de mon séjour à Kani-Kéli, j'en ai reçus beaucoup et tous ont pris le chemin du retour, délicatement emballés dans ma valise bleu lagon. Secs, ils sont restés plus jolis et plus parfumés que je ne l'aurais cru... mais rien ne vaut l'éclat des souvenirs, si forts, gravés pour toujours dans mon coeur !

De retour à Paris, valise défaite et mémoire en émoi, j'ai cherché. Réfléchi. Comment remercier mes correspondants pour la chaleur de leur accueil ? Et puis, cette idée m'est venue... C'était à moi, maintenant, de leur offrir un collier. Celui de tous mes souvenirs...

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Pour voir quelques photographies de mon voyage à Mayotte, n'hésitez pas, embarquez dans mon Long Courrier !

 

18.01.2009

Un bouquet de lotus...

...a quitté ma maison.
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Est-il bien arrivé ?

07.12.2008

Souvenirs de Mayotte (4)

Aujourd'hui, mes pensées vont vers ma correspondante Raïssaël. En 4ème7 au collège de Kani-Kéli l'année dernière, elle fut l'une des grandes gagnantes de notre concours. Mais à la rentrée, elle n'était plus là, ayant quitté l'île pour la Métropole : nous ne nous sommes donc pas rencontrées... Même regret concernant Antonin, primé puis parti lui aussi.

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Raïssaël et Antonin, où que vous soyiez maintenant, sachez que je ne vous oublie pas. Et si jamais vous me lisez, n'hésitez pas à me faire un petit signe amical : j'aimerais vraiment avoir de vos nouvelles !

01.12.2008

Souvenirs de Mayotte

       

Pendant mon séjour à La Réunion, ce cher carnet se propose de vous emmener à Mayotte. Qu'en dites-vous ? L'article que voilà commencera par vous expliquer le joli projet qui a guidé mes pas jusque là-bas...

 

MAYOTTE HEBDO, le 10/10/2008

Un an d'écriture et de lectures

Lire en Fête

Après un an de correspondance et de travail entre la 4e7 du collège de Kani-Kéli et l'écrivain Véronique Massenot autour de l'ouvrage Lettres à une disparue, l'établissement a pu accueillir l'auteur cette semaine à l'occasion de Lire en fête.

Elle ne connaissait absolument pas Mayotte avant de recevoir un courrier de Valérie Calles et Juan Antonio Da Silva Melendo, professeurs d'espagnol et d'histoire au collège de Kani-Kéli. Cette semaine elle a sillonné tout le sud de l'île pour discuter littérature et création de roman. Entre temps, un an s'est écoulé, une année pendant laquelle les élèves de la 4e7 du collège de Kani ont correspondu avec l'écrivain et lui ont fait découvrir leur île.

 

A l'origine de cette rencontre, son livre Lettres à une disparue, roman sous forme de correspondance qui a pour théâtre l'Amérique du Sud sous le joug des dictatures. Les deux enseignants lui envoient un projet de classe qui couvre les deux disciplines et le français. Véronique Massenot accepte et fait bientôt la connaissance par courrier d'une trentaine d'adolescents mahorais dont elle a le trombinoscope.

 

"Les élèves allaient consulter mon blog. Je laissais des petits mots spécialement pour eux dessus", raconte l'auteur ravie d'avoir reconnu tous ses petits correspondants à son arrivée. À Noël elle envoie une carte de voeux à chacun et en fin d'année elle reçoit les projets personnalisés de chaque élève, avec la charge de sélectionner les meilleurs. "J'ai rajouté des prix pour pouvoir récompenser le maximum d'entre eux", avoue-t-elle. Les prix sont bien entendu… des livres. "Les élèves n'avaient jamais écrit une lettre", raconte leur professeur de français Mme Carré. Du coup ils étaient vraiment dans l'attente d'une réponse à chaque fois. Avec cette correspondance ils se sont ouverts au monde, c'est une bonne chose."

"Une vraie récompense"

Une ouverture qui continue puisque cette année la 3e7, composée à peu de chose près des anciens de 4e7, travaille sur le nouveau roman de Véronique Massenot Soliman le Pacifique, le journal d'un petit garçon de Cisjordanie.

 

(...) L'écrivain a pu découvrir toute la semaine cette île que les élèves lui ont décrite par lettres, en sillonnant les bibliothèques du sud pour une intervention sur la création d'une histoire illustrée. Le lieu de la première intervention était bien sûr le collège lundi matin, où les élèves ravis de la recevoir lui avait réservé un accueil tout particulier. Elle retrouvait le lendemain "sa classe" pour une rencontre privilégiée... (M'biwi, notamment.)

Hélène Ferkatadji

 

 

> Pour lire l'intégralité de l'article sur le site de MAYOTTE HEBDO, cliquez ici.

> Pour voir quelques photographies de mon voyage, cliquez .

29.09.2008

Rendez-vous à Mayotte

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L'année dernière, souvenez-vous, notre correspondance fut un kaléïdoscope de bonheurs divers - littéraires, créatifs, humains, gourmands. Cette année, l'aventure se poursuit, et en beauté puisque me voilà invitée à Mayotte pour "Lire en Fête" ! Je vais donc rencontrer POUR DE VRAI mes correspondants mahorais, ex-4èmes aujourd'hui devenus 3èmes. Et je crois bien que j'ai le trac : au fil de nos échanges, un lien s'est tissé entre nous et je sais que, pour moi, l'émotion sera forte... Ce qui ne m'empêche pas, ni de savourer les préparatifs de ce passionnant voyage, ni de trépigner d'impatience, les yeux sur le calendrier !
 
Si comme moi vous êtes sensibles à la musique des mots et des noms inconnus, laissez-vous bercer par ceux qui rythmeront mes pas de collèges en écoles et bibliothèques : Kani-Keli, Dembeni, Kani Be, M'Bouini, Poroani, Mamoudzou, Cavani... Ça y est ? Vous rêvez ? Continuez en vous promenant sur ce joli site, dédié au tourisme à Mayotte... Bon voyage !
 
Et si vous êtes déjà en terre mahoraise, nous avons rendez-vous vendredi 10 octobre à 18 h à la bibliothèque de prêt de Cavani pour une conférence publique sur la littérature jeunesse, avec Nassuf Djailani (poète, journaliste et romancier originaire de l'île - vous le connaissez peut-être), Lucie Albon (super illustratrice) et Jean-Yves Loude (auteur et ancien complice)... À bientôt ?
 

19.05.2008

Desde Mayotte

Il y a quelque temps déjà, mes correspondants mahorais m'ont envoyé - entre autres merveilles pour mes pupilles... et les papilles de toute ma famille ! - les textes qu'ils ont écrits en français ou en espagnol* et mis en page avec beaucoup de soin et de talent, après lecture de mon roman Lettres à une disparue. Je ne résiste pas au plaisir de vous les montrer (pour mieux les voir, cliquez sur le diaporama et vous serez redirigés vers une version XXL) d'autant qu'ils vont repartir à Kani Kéli - accompagnés de nouvelles surprises... - pour être exposés au CDI du collège. Vous allez comprendre pourquoi j'ai eu tant de mal à élir les meilleurs !

 

 

 

 

*C'est leur professeur(e) de langue, Valérie Calles, qui est à l'origine de ce beau projet - un grand merci à elle !

 
 

 

13.05.2008

Dommage !

Le 3 mai dernier, j'étais moi aussi à Bois-Plage, sur l'île de Ré ! Mais, la tête dans les nuages sans doute, je n'ai pas vu la bouteille échouée sur la plage... Pour découvrir cette belle histoire de correspondance, cliquez !
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La plage du Bois, quelques jours avant.

21.03.2008

Petit clin d'oeil...

...à mes chers correspondants mahorais !
 
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Merci, merci, merci ! J'ai bien reçu votre colis, plein de merveilles dont vos travaux - en espagnol, en français, en couleurs et en poésie ! - à propos de Lettres à une disparue.
J'ai tout photographié, tout lu, tout admiré... mais pas encore choisi mes préférés. La seule chose que je puisse vous dire pour le moment, c'est que je suis embarrasée : vous avez tous mis tant de vous-mêmes dans ce projet !
Aussi, je préfère me donner encore un peu de temps pour élire les meilleurs et TOUS vous remercier, du fond du coeur, dans mon prochain courrier... qui promet d'être un peu plus volumineux que les deux premiers... Suspense !
 

10.01.2008

Chronique d'un atelier (4)

Petit retour en arrière : un peu avant les vacances, juste après notre deuxième rencontre, les élèves de l'atelier (5ème6) m'ont offert un sac en papier, comme une pochette surprise, plein de jolis cadeaux ! Voyez plutôt...

 

 
 

Merci à eux - une réponse arrive ! - et... à la semaine prochaine, pour une nouvelle séance d'écriture !