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17.01.2014

Le Droit de vivre en Paix

Notre prochain rendez-vous ? La Fête des Droits de L'Homme organisée par la LDH et WE HAVE A DREAM, ce dimanche 19 janvier de 12 à 18h à Conflans-Ste-Honorine (78) !

J'aurai avec moi quelques exemplaires de Salaam Palestine !, Soliman le Pacifique et Lettres à une disparue à dédicacer... 

La Salle des Fêtes se trouve face au Théâtre Simone Signoret, à deux pas de la gare SNCF... donc très accessible depuis Paris ! ;-)

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À bientôt !

*

08.03.2012

♥ Belle journée à toutes ! ♥

Juste une image, comme un bouquet de regards cueillis tout autour du monde, pour dire ma solidarité avec toutes celles qui se battent - partout et chaque jour ! - pour notre liberté, notre égalité, notre dignité, notre droit.

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Avec chaleur, je vous embrasse !

*

24.06.2010

Dijon-Buenos Aires... (fin)

Reçu hier, le fruit du travail des élèves, suite à la rencontre racontée dans les deux notes précédentes : lettre, acrostiche ;-) et articles de presse, tout à fait remarquables...

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BRAVO à TOUS !

22.06.2010

Dijon-Buenos Aires-Dijon

[Une rencontre pas comme les autres... (suite)]

Comme je vous l'annonçais dans la note précédente, après une heure de rencontre avec deux classes de 4ème autour de mon roman Lettres à une disparue, je laissai volontiers ma place à deux témoins directs de l'époque, deux parents d'élèves argentins, venus nous raconter leurs enfance et adolescence sous la dictature...

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Claudio nous rappela tout d'abord combien son pays était jeune, puisqu'il proclama son indépendance le 25 mai 1810 - d'où la fameuse "Place de Mai"... - indépendance définitivement acquise le 9 juillet 1816. La population se composait alors essentiellement d'immigrés d'origine européenne : des Espagnols, mais aussi beaucoup d'Italiens et de Juifs de l'Est fuyant les pogroms. "D'ailleurs, ajouta-t-il en se tournant vers moi, l'idée des lettres écrites mais impossibles à envoyer de votre roman m'a rappelé cette histoire, car bien souvent les nouveaux arrivés perdaient tout contact avec leurs familles restées en Europe. Le courrier ne fonctionnait pas ; les lettres et les liens se perdaient..."

En 1970, après 15 ans d'alternance entre coup d'état militaire et renouveau démocratique, vient le temps de l'effervescence révolutionnaire mondiale. Qui, en Argentine, va générer la réaction opposée la plus dure : une dictature cruelle, qui se donnera pour mission de "couper le mal à la racine". "Lorsque j'avais 13 ans, on parlait d'utopie. Trois ans plus tard, tout était interdit. Malheureusement,  je dois dire que, peu à peu, on s'y fait."

Marina, la femme de Claudio, est plus jeune. Elle avait 8 ans lors du coup d'état qui amena Videla au pouvoir. "J'ai grandi dans une famille où le mot "politique" faisait figure de gros mot. L'auto-censure et la peur étaient permanentes... Mais, moi, je ne m'en rendais pas compte ! C'est impossible quand on ne connaît pas autre chose. Nous étions coupés de l'extérieur, sans point de comparaison. C'est en grandissant qu'on ouvre les yeux..."

La famille de Claudio était plus avertie, sans toutefois être engagée - sinon, sans doute ne serait-il pas là aujourd'hui... "Concernant les disparitions, des bruits circulaient : certains savaient, d'autres ne voulaient pas y croire. Le gouvernement prétendait que ces histoires étaient des affabulations - "No esta" dit Videla dans la vidéo de la note précédente - et qu'il s'agissait d'une campagne "anti-nationale" orchestrée depuis l'extérieur du pays. Les "Mères de la Place de Mai" furent surnommées "les Folles" afin de les discréditer. On disait qu'elles étaient payées par des "puissances étrangères"... Pourtant, dans ma propre classe de lycée, une année après l'arrivée des militaires au pouvoir, un tiers de mes camarades avait disparu."

L'argument du complot "anti-argentin" fomenté depuis l'étranger, raconte Claudio, sera utilisé et réutilisé sans cesse par le régime pour tenter de tenir le peuple uni, derrière son dictateur, contre le reste du monde. Ainsi fut interprêtée la question, un temps soulevée en 1978, du boycott de la coupe du monde de football, puis celle de la guerre des Malouines - folie militaire qui accéléra la chute de Videla, en 1983.

Pour finir, Claudio et Marina évoquent l'actualité, toujours hantée par les crimes impunis de la dictature - notamment, ces disparitions et adoptions forcées. Pour preuve, la veille de cette rencontre, les Abuelas de Plaza de Mayo (les "Grand-Mères" de la Place de Mai, les Melina qui cherchent leurs Nina...) venaient d'être officiellement déclarées candidates au Prix Nobel de la Paix par le célèbre comité. Dans le même temps, c'est-à-dire plus de 30 ans après les faits, se poursuit le procès de "l'Ange blond de la mort", le "fameux" capitaine Astiz...

La rencontre se termine sur la question de l'émigration. "Pourquoi êtes-vous partis d'Argentine ?" "Etiez-vous menacés ?" demande un élève... "Non, répond Claudio, avec son bel accent chantant, nous avons quitté notre pays pour des raisons économiques, lors de la crise de 2002... comme 280 000 autres Argentins ! Ma mère, qui est restée là-bas, dit d'elle-même et des gens de sa génération : nous sommes les enfants de ceux qui sont venus et les parents de ceux qui sont partis..."

Filiation, transmission, mémoire, ces mots sont là, qui sonnent et qui résonnent encore, à l'unisson des Lettres et de l'histoire, violente et tourmentée, des Hommes...

 

affichelettres.gifVoilà, notre belle rencontre "pas comme les autres" s'achève. Mais, je vous invite à la poursuivre en allant regarder, sur le site de l'INA, ce reportage d'époque (1982) qui vous éclairera sur le rôle d'Astiz. Ce document me permet, par ailleurs, d'adresser un signe d'amitié à son auteur, Philippe Rochot, grand journaliste - que j'ai eu la chance de rencontrer grâce à ce roman, Lettres à une disparue, précisément !* - et... Dijonnais, lui aussi ;-)

Encore un mot : Merci. Merci, oui, de tout coeur, à Mme Heitzmann et à ses collègues, mais aussi et surtout à Claudio et Marina, pour ce moment sincère, fort et précieux...

 

*Pourquoi ? Comment ? Un (petit) morceau de la réponse est , tout en bas de la page. C'était en mai 2000...

 

17.06.2010

Une rencontre pas comme les autres...

C'était en avril dernier au collège Marcelle Pardé de Dijon, ma ville natale - que je connais pourtant très mal... (Pardonnez-moi, je n'y suis restée qu'une année, la première de ma vie !)

Le soleil était au rendez-vous, radieux. L'accueil aussi, fort chaleureux. Trois classes de 4ème avaient lu Lettres à une disparue et préparé de nombreuses questions à mon intention. La grande salle, tapissée de panneaux (fruits de recherches documentaires sur les dictatures d'Amérique du Sud) et remplie de chaises alignées, bien sages, attendait de nous réunir.

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Les Lettres... 4 éditions successives (1998-2007)
 

Jusque là, rien de fondamentalement révolutionnaire : depuis 12 ans qu'on étudie mes livres à l'école, j'en ai rencontré des classes accueillantes ! C'est vrai... (Et je ne m'en lasse pas, croyez-moi !) Mais je ne vous ai pas tout dit : cette fois-ci, je savais que je ne serais pas seule à parler. J'allais pouvoir être, moi aussi, un moment "spectatrice". Pouvoir écouter, à mon tour, une parole (Ô combien !) précieuse, poser des questions et prendre des notes - comme j'ai tellement aimé le faire au cours de mon séjour en Palestine.

Cette fois-ci, en effet, Marina et Claudio, parents d'élève et Argentins, allaient venir à mes côtés, pour témoigner de leur vécu d'enfant et d'adolescent sous la dictature...

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Les Lettres... 4 illustrations personnelles (1996)
 

Ce fut évidemment passionnant. Et très émouvant, aussi, vous vous en doutez...

Je vous en reparle très vite. En attendant, histoire de se (re)placer dans le (très sinistre) contexte, une vidéo que j'ai déjà relayée ici, mais qui résume tout...

 

@suivre...

 

19.05.2008

Desde Mayotte

Il y a quelque temps déjà, mes correspondants mahorais m'ont envoyé - entre autres merveilles pour mes pupilles... et les papilles de toute ma famille ! - les textes qu'ils ont écrits en français ou en espagnol* et mis en page avec beaucoup de soin et de talent, après lecture de mon roman Lettres à une disparue. Je ne résiste pas au plaisir de vous les montrer (pour mieux les voir, cliquez sur le diaporama et vous serez redirigés vers une version XXL) d'autant qu'ils vont repartir à Kani Kéli - accompagnés de nouvelles surprises... - pour être exposés au CDI du collège. Vous allez comprendre pourquoi j'ai eu tant de mal à élir les meilleurs !

 

 

 

 

*C'est leur professeur(e) de langue, Valérie Calles, qui est à l'origine de ce beau projet - un grand merci à elle !

 
 

 

12.03.2008

Cybermanifestons !

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Depuis 11 heures (de Paris) aujourd’hui et pendant 24 heures, vous pouvez choisir le message de votre banderole et prendre part à l’une des cybermanifestations organisées par Reporters Sans Frontières en Birmanie, Chine, Corée du Nord, Égypte, Érythrée, Tunisie, au Turkménistan, au Viêt-nam et à Cuba, neuf pays particulièrement durs avec leurs journalistes et cyberdissidents. Alors, cliquez sur l'image et rejoignez-moi vite place Tien An Men !
 

08.10.2007

Signatures


 

23.05.2007

Destination Persepolis

À Cannes, aujourd'hui. Votez Marjane !