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20.12.2007

Panique à La Poste !

Ces jours-ci, je m'attaque à mon courrier en retard - et il y en a un sacré paquet ! D'abord, pour chacun des élèves de la classe de 4ème3 du collège Mignet d'Aix-en-Provence, qui m'ont envoyé ces très belles lettres...
 
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Ensuite ce sera pour Sophie, Nadège et Agnès, du Mayet de Montagne. Puis pour Camille, Coraline, Hermance et Dominique, de Vernon. Après quoi viendra le temps des voeux. Enfin, celui d'Une année d'Art Postal - vivement 2008 ! Alors, à bientôt ! Ici... ou dans votre boîte aux lettres !
 

13.12.2007

Petite invitation...

5a4a14796a6595a38c88c94d8f3ac77c.jpg ...à visiter Correspondance & Cie, la chronique en ligne de l'atelier que j'anime cette année, entourée d'une équipe de professeurs et documentalistes aussi motivée que sympathique et d'élèves particulièrement attachants. Si ce projet me prend beaucoup de temps, après seulement deux séances, je sais déjà qu'il me donnera en retour une foule de petits et grands bonheurs.
N'hésitez pas à y revenir par la suite, car nous l'enrichissons très régulièrement... @ suivre !
 

23.11.2007

Chronique d'un atelier (3)

Hier, avec la seconde classe participant à mon atelier d'écriture autour de la correspondance, nous avons parlé de Soliman le Pacifique. D'abord, les élèves m'avaient préparé une surprise : une lettre en ma faveur, adressée au directeur d'un très célèbre musée parisien. (Bientôt en ligne sur Correspondance & Cie, promis !) Puis certains ont lu les passages de mon roman qu'ils avaient péférés - dont une citation de Voltaire sur la tolérance - et argumenté leur choix. Enfin sont venues les questions : "Pourquoi avez-vous choisi ce sujet ?" "Combien de temps cela vous prend-il d'écrire un roman ?" "Qu'est-ce qui vous a donné le déclic pour vous lancer dans l'écriture ?" ou "Pourquoi Soliman est-il si proche de sa grand-mère Yaya ?"
Plusieurs élèves ayant lu mes deux romans, j'ai pu établir des "correspondances" entre eux. Mais l'une d'elle, essentielle, a été mise à jour par une jeune fille qui m'a demandé pourquoi, dans mes livres, ceux qui écrivent s'adressent toujours à ceux qui ne sont plus, mort ou disparue (Chéri et Paloma) - une belle question que l'on ne m'avait jamais posée jusqu'alors et qui, pour moi, répond très largement à celle-ci : "À quoi bon rencontrer ses lecteurs ?"
 
Pour finir, eux aussi - pas de jaloux ! - ont reçu du courrier.
 
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Dedans les attendait un petit défi littéraire à relever - question de plume et de liberté... Que l'inspiration fasse pousser des ailes à leurs stylos !
 

20.11.2007

Chronique d'un atelier (2)

Ce matin, pour la première fois, j'ai rencontré la classe de 5ème avec laquelle je vais travailler en atelier toute l'année. Ils avaient lu Lettres à une disparue et tous préparé quelque chose : une maquette et des illustrations de certaines scènes ou du décor du roman, une bande dessinée, des panneaux présentant l'Argentine ou expliquant ce qu'est une dictature... Et, plus fort encore, ils se sont tous exprimé à voix haute. Pour se présenter d'abord, puis pour exprimer ce qui, dans le livre, leur avait plu ou pas - certains sont rebutés par la forme épistolaire et d'autres au contraire l'apprécient particulièrement. Ils ont confié aussi que certaines choses évoquées les avaient choqués : la torture et la répression. Enfin, deux jeunes filles ont choisi la lettre qui les avaient le plus touchées et nous en ont fait la lecture... un moment rare.
 
De mon côté, j'ai répondu à leurs questions sur le métier d'écrire en général et ce roman-là en particulier. Puis je leur ai présenté l'atelier qui va nous réunir tout le long de l'année autour de la correspondance. Et pour stimuler leur curiosité - leur créativité aussi - j'ai sorti ceci de ma besace de factrice...
 
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Dedans se cache une petite énigme littéraire à résoudre au sujet de Lettres à une disparue... Bonne enquête à eux ! (Pour suivre nos aventures de plus près, cliquez sur Correspondance & Cie, sous Un atelier d'écriture, en haut de la colonne de gauche.)
 

10.10.2007

Courrier mahorais

Hier matin, j'ai reçu un colis. Comme mon gentil facteur me l'a lui-même annoncé, mi-fier mi-curieux : "Il vient de Mayotte !" Je l'ai ouvert avec grand soin...

 

 

C'était un colis rempli de trésors ! J'ai goûté aussitôt le délicieux café sauvage parfumé à la Vanille. Mais pour le reste, je vais prendre mon temps : j'aime savourer... même si je suis impatiente de découvrir le goût de la confiture de Carambole et Tamarin, de la Vanille mahoraise en gousse ou de la crème de Baobab au Gingembre ! (J'adore le Gingembre !)

Le soir, tout le monde a trouvé que la maison sentait bon... Noël. Cela vient sans doute du bâton de Cannelle et des clous de Girofle. Car lorsque mes enfants étaient plus petits, en décembre, je préparais des Pommes d'Ambre - des oranges piquées de clous de Girofle et roulées dans la Cannelle en poudre que l'on fait sécher pour parfumer les armoires. Du coup, j'ai décidé d'en refaire cette année !

La lecture de Mayotte Hebdo m'a permis de me plonger dans la vie de l'île. J'ai beaucoup aimé Tounda, le supplément culturel, notamment l'article consacré aux souvenirs d'enfance des cocos et bacocos... même si je n'ai pas tout compris !

Merci de tout coeur, Valérie, pour ce beau voyage en pensées que je commence grâce à vous, via pupilles et papilles ! (Merci aussi pour les Yeux du Diable... et les sages recommandations qui vont avec !) Avez-vous choisi les tissus d'après ce que j'ai confié ici de mes couleurs préférées ? (Si oui, quelle gentille attention ! Si non, quelle formidable intuition !)

Par ailleurs, la description de votre projet m'a définitivement conquise : je suis enchantée d'y participer !

Enfin, merci aux élèves de 4ème7 du collège de Kani Kéli pour leurs 28 sourires qui vont désormais veiller sur moi pendant que je travaille !

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Maintenant, c'est à moi de vous écrire. Surveillez votre boite aux lettres ! Je sais qu'en ce moment, 30 exemplaires de mes Lettres à une disparue traversent l'Océan Indien en bateau, mais arriveront-ils avant mon prochain courrier aéropostal ? Nous verrons, la course est lancée ! @ bientôt...
 

21.09.2006

Afiyet Olsun !

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Chose promise... Première escale, Istanbul ! C'est un souvenir délicieux. Et déjà, au départ, une histoire de correspondance.-

Lorsque j'étais au collège, mon professeur d'histoire me proposa de correspondre avec une jeune fille turque de mon âge, qui apprenait notre langue... et souhaitait s'en servir - si possible en se faisant des amies. Curieuse, j'acceptais volontiers !
L'été de l'année suivante, Elif vint en France pour plusieurs semaines. Mes parents l'accueillirent à la maison. Je partageai ma chambre (et de longues discussions nocturnes) avec elle.
Bien sûr, à la rentrée, notre correspondance reprit : elle s'était enrichie de souvenirs communs et de photographies. Mais, le temps passant, il faut bien avouer qu'elle s'essouffla un peu...
Je revis Elif une fois, deux années plus tard à Paris, presque par hasard. Puis nous nous perdîmes de vue - et de stylo - pour de bon.
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La suite de l'histoire passe, dix ans après notre premier échange épistolaire, par un voyage à Prague... annulé au dernier moment. Cellule de crise. Mon chéri et moi décidons, comme ça, sur un coup de tête, de partir à la place pour Istanbul. Bien sûr, le caractère précipité de ce départ ne m'avait pas permis de reprendre contact avec Elif. Mais l'idée d'être là, dans sa ville, sans tenter de lui faire signe, me parut impossible. Je me souvenais de son nom et, plus ou moins phonétiquement, de l'adresse de ses parents. À la poste centrale, je consultai l'annuaire et trouvai le numéro de téléphone familial.
Hélas, je ne parle pas turc. En composant le numéro sur l'appareil de l'hôtel, j'appréhendais la conversation à venir. Comment me présenter ? Ses parents se souviendraient-ils de moi ?
Deux sonneries plus tard, Sevim, sa maman, me répondait dans un français parfait : "Véronique ? La correspondante française d'Elif ? Mais oui, bien sûr ! Je me souviens très bien de toi ! Tu es à Istanbul ? Il faut absolument venir dîner à la maison !"
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Et voilà comment, par un joli soir de printemps, mon chéri et moi avons découvert la saveur de la gastronomie turque : en compagnie d'Elif, à la table de ses parents - et quelle table ! J'ignorais jusqu'alors que Sevim était une vraie spécialiste, qui écrivait des articles dans la presse et donnait des cours !
Aujourd'hui, je vous invite à partager cette découverte. Car Sevim a un site, où elle a répertorié de nombreuses recettes. (De mémoire, je vous conseille la soupe de lentilles corail, toutes les préparations de böreks et le très surprenant dessert au... blanc de poulet.) Mais surtout parce que Sevim sera en France pour nous faire goûter sa cuisine, du 30 septembre au 15 octobre prochains, au festival annuel de l'Impérial Palace d'Annecy !
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Afiyet Olsun ! (Bon appétit !)