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05.02.2008

Il y a des jours...

Vendredi dernier, je suis allée visiter la très belle exposition de Titouan Lamazou, en compagnie de mon amie Rosa. Nous y sommes restées trois heures. Pas assez pour tout voir, tout lire, tout comprendre. Suffisamment pour recevoir toute la beauté de ces Femmes du Monde en plein coeur.
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Dans le train du retour, j'ai beaucoup pensé à cette résolution prise pour l'année qui vient - et pour les deux suivantes : je ne suis pas pressée et j'aime les nombres ronds ! Plongée dans l'entrelacs de mes espoirs un peu confus, je n'ai pas vu que la pluie cessait de tomber. Sautant du train, j'ai découvert un beau et franc soleil faisant briller le décor encore mouillé de la ville...
À la maison, du courrier m'attendait. Une merveille, calligraphiée. Il y a des jours où la beauté se cache, puis se révèle en tout. Partout.
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Merci, Cécile. Merci infiniment !

(PS : N'oubliez pas de cliquer sur les images... )

 

03.01.2008

2008 * Année du Vent !

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Que 2008 vous soit douce

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et pleine d'Aventure...

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Bon  vent à tous !

19.11.2007

Fétiche et Gri-Gri

La semaine dernière, j'ai reçu ce très joli "Fétiche Voyageur"...

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...auquel j'ai répondu par ce "Gri-Gri anti mauvaise humeur" - même si je pense que sa destinataire n'en a certainement jamais besoin !
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16.11.2007

Tondo Recto Verso

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J'en ai parlé ici : cette carte postale XXL, partie pour Kani Keli (97) à la Toussaint, est arrivée à bon port... ex æquo avec les 30 exemplaires de mon roman Lettres à une disparue !
 

02.11.2007

Cher nouveau-né !

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Un conte pour dire à nos enfants combien ils nous sont précieux ! Les splendides illustrations sont signées Joanna Boillat.
 

18.10.2007

Carta desde Valencia

Rosa Burdeos, amie chère à mon coeur, expose ce mois-ci ses gravures en Espagne, dans sa ville natale, Valencia. Si vous avez la chance de passer par là d'ici le 31, laissez vos pas vous guider jusqu'à la Sala d'exposicions de les Belles Arts. Vous y verrez cela (entre autres merveilles) !
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> Pour en (sa)voir plus, cliquez sur l'image...

10.10.2007

Courrier mahorais

Hier matin, j'ai reçu un colis. Comme mon gentil facteur me l'a lui-même annoncé, mi-fier mi-curieux : "Il vient de Mayotte !" Je l'ai ouvert avec grand soin...

 

 

C'était un colis rempli de trésors ! J'ai goûté aussitôt le délicieux café sauvage parfumé à la Vanille. Mais pour le reste, je vais prendre mon temps : j'aime savourer... même si je suis impatiente de découvrir le goût de la confiture de Carambole et Tamarin, de la Vanille mahoraise en gousse ou de la crème de Baobab au Gingembre ! (J'adore le Gingembre !)

Le soir, tout le monde a trouvé que la maison sentait bon... Noël. Cela vient sans doute du bâton de Cannelle et des clous de Girofle. Car lorsque mes enfants étaient plus petits, en décembre, je préparais des Pommes d'Ambre - des oranges piquées de clous de Girofle et roulées dans la Cannelle en poudre que l'on fait sécher pour parfumer les armoires. Du coup, j'ai décidé d'en refaire cette année !

La lecture de Mayotte Hebdo m'a permis de me plonger dans la vie de l'île. J'ai beaucoup aimé Tounda, le supplément culturel, notamment l'article consacré aux souvenirs d'enfance des cocos et bacocos... même si je n'ai pas tout compris !

Merci de tout coeur, Valérie, pour ce beau voyage en pensées que je commence grâce à vous, via pupilles et papilles ! (Merci aussi pour les Yeux du Diable... et les sages recommandations qui vont avec !) Avez-vous choisi les tissus d'après ce que j'ai confié ici de mes couleurs préférées ? (Si oui, quelle gentille attention ! Si non, quelle formidable intuition !)

Par ailleurs, la description de votre projet m'a définitivement conquise : je suis enchantée d'y participer !

Enfin, merci aux élèves de 4ème7 du collège de Kani Kéli pour leurs 28 sourires qui vont désormais veiller sur moi pendant que je travaille !

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Maintenant, c'est à moi de vous écrire. Surveillez votre boite aux lettres ! Je sais qu'en ce moment, 30 exemplaires de mes Lettres à une disparue traversent l'Océan Indien en bateau, mais arriveront-ils avant mon prochain courrier aéropostal ? Nous verrons, la course est lancée ! @ bientôt...
 

22.09.2007

Pékin - Poste restante (3)

Dans la rubrique "le pourquoi du comment" voici quelques explications concernant cette fameuse lettre mystérieuse !

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(Extrait du J'Aime Lire n° 348 de janvier 2006)
Et dans la rubrique "découvrons de sympathiques et talentueux illustrateurs (et trices)" je vous présente la très charmante Aurélie Guillerey !

21.09.2007

Pékin - Poste restante (2)

Celle-ci est revenue !
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20.09.2007

Pékin - Poste restante

Dis, quand reviendras-tu... toute petite lettre mystérieuse ?
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> Pour en savoir un peu plus, cliquez !

25.07.2007

C'est quand qu'on va où ?

Bientôt ! (Si la voiture démarre...)
Bien sûr, pendant mon absence, les pages de ce carnet sommeilleront un peu. Mais j'en aurai un autre, en papier, glissé dans mes bagages, où je gribouillerai mes notes de voyage. Car pour la première fois, je pars dans un endroit dont je rapporterai sans doute la matière première d'un texte. Non, je n'en dis pas plus : je préfère vous offrir à voir ce joli petit indice, de la main de mon amie Antonia Neyrins - pas totalement innocente dans cette histoire !
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C'est un pays où je suis allée, avec mon chéri, il y a plus de 14 ans ! Nous avions les sacs sur le dos, prenant le train, le car ou la voiture, au gré de nos coups de tête ou de coeur... Nous sommes revenus éblouis. Et si nous y retournons aujourd'hui, c'est dans l'espoir de partager ce bonheur - chaleureux, coloré, gourmand - avec nos enfants !
Mais avant de passer deux frontières, nous irons prendre un grand bol d'amitié. Nos anciens voisins jaréziens le redeviendront pour une semaine entière. Quel bonheur de reformer ainsi chaque année notre grande tribu, où le nombre d'enfants dépasse largement celui des adultes !
Combien de livres Sylvie aura-t-elle cette fois dans son sac ? Moi, j'aurai une mission secrète : la convaincre de se lancer ENFIN dans la rédaction d'un blog littéraire !
Ensuite, nous irons fêter Noël en famille. Si si, vous avez bien lu ! C'est tellement plus simple l'été : pas de neige, ni de verglas, sur les petites routes en lacets ombragées. Il suffit d'accrocher quelques belles guirlandes au sapin du jardin et le tour est joué ! Adieu la dinde et ses marrons étouffe-chrétiens, vivent les grillades et les salades géantes !
Ainsi tous les cousins seront là, même les plus lointains. Nous passerons un bon moment, ponctué de rires et d'accords de guitare, qui finira par une furieuse partie de volley... comme le veut la tradition !
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Alors, pendant tout ce temps-là, si vous venez musarder par-ici, n'hésitez pas à explorer les archives et les liens. Cela peut vous mener très loin...
Et, si le coeur vous en dit, laissez-moi un message. Vous lire me fait toujours plaisir !
Allez, il me reste à faire les valises et à emballer les cadeaux. Adeus !

25.05.2007

La carta misteriosa

Il y a quelques temps, je vous proposais un jeu des différences entre deux couvertures de "mon" J'Aime Lire, La lettre mystérieuse. L'une était celle de l'édition originale (française) et l'autre celle de son adaptation canadienne (québécoise) : l'exercice était difficile. Cette fois-ci, avouez-le, c'est plus facile !
 
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Un dia, Martin recibe una misteriosa carta desde China. Martin decide averigüar quién se le ha enviado.
 
Sans doute allez-vous me trouver un peu gamine, mais l'idée que des enfants espagnols, mexicains, chiliens, argentins... puissent lire l'aventure de mon petit Martin et de sa lettre voyageuse, dans une langue qui m'est inconnue, m'enchante littéralement !
 
Post-scriptum (personnel) : chers Jeanne, Jim, Augustin et Violette - ou plutôt Juana, Jaime, Agustin y Violeta ! - eh bien, voilà, ça y est ! vous êtes célèbres dans le monde (presque) entier !
 
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23.05.2007

Destination Persepolis

À Cannes, aujourd'hui. Votez Marjane !

16.02.2007

Adieu, Mr Le Photographe

medium_introduction1.gifJuste un petit message pour vous faire partager ma tristesse. Didier Lefèvre est mort.
Le 27 janvier dernier, le festival international de la bande dessinée d’Angoulême le récompensait, ainsi que ses deux co-auteurs Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier, pour le troisième tome de leur magnifique série. Le 29, une crise cardiaque l'emportait. Il avait 50 ans...
Mais au-delà, je veux vous faire partager autre chose - mon admiration. Ces trois livres, que j'ai plusieurs fois offerts autour de moi, sont vraiment formidables. Au départ, quand on ne connaît pas, on peut être dubitatif. "Un mélange de dessins et de photographies en noir et blanc ? Dans un récit en forme de bandes dessinées ? Qui raconte une mission de Médecins Sans Frontières en Afghanistan ?" Et puis, on tourne la première page, la deuxième, la suivante... et on ne peut plus décrocher. On part, nous aussi, avec lui.
On assiste au choix des chevaux de la future caravane, on observe les gestes, les codes... et on apprend les formules de politesse. On plonge dans la foule des bazars de Peshawar, puis dans celle des soirées du quartier des ambassades. On suffoque en attendant que le groupe électrogène ne prenne le relai de l'électricité défaillante et ne relance enfin la climatisation...
Et puis, un jour, la caravane est prête. Et nous aussi. On va traverser les montagnes, se laver dans l'eau des torrents, peu dormir et marcher beaucoup. On croisera des gens, des regards... autant d'étincelles d'humanité.
On se posera souvent des questions, sur le métier de photographe, celui de médecin. Sur la guerre, sur la vie. On rira et on aura peur, parfois.
On sera là-bas, grâce à lui. Merci, Mr Le Photographe.
(Retrouvez l'univers des albums en cliquant sur l'image. Vous y découvrirez des diaporamas commentés, divers documents de travail - audio, video, graphiques... C'est passionnant.)

25.09.2006

Ohayogozamasu !

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Deuxième escale, un petit village au pied d'un volcan... avec une (très !) Belle Histoire écrite par mes soins et brillamment illustrée par Marcelino Truong.

" Deux vilains bandits ont entendu parler d'un village où seraient cachés mille trésors. Il n'en faut pas plus pour les décider à s'y rendre et à réclamer leurs richesses aux villageois, terrorisés, qui n'y comprennent rien... Et si ces deux nigauds se trompaient de trésors ? "

Pour en savoir plus, vite, au kiosque !

 

21.09.2006

Afiyet Olsun !

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Chose promise... Première escale, Istanbul ! C'est un souvenir délicieux. Et déjà, au départ, une histoire de correspondance.-

Lorsque j'étais au collège, mon professeur d'histoire me proposa de correspondre avec une jeune fille turque de mon âge, qui apprenait notre langue... et souhaitait s'en servir - si possible en se faisant des amies. Curieuse, j'acceptais volontiers !
L'été de l'année suivante, Elif vint en France pour plusieurs semaines. Mes parents l'accueillirent à la maison. Je partageai ma chambre (et de longues discussions nocturnes) avec elle.
Bien sûr, à la rentrée, notre correspondance reprit : elle s'était enrichie de souvenirs communs et de photographies. Mais, le temps passant, il faut bien avouer qu'elle s'essouffla un peu...
Je revis Elif une fois, deux années plus tard à Paris, presque par hasard. Puis nous nous perdîmes de vue - et de stylo - pour de bon.
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La suite de l'histoire passe, dix ans après notre premier échange épistolaire, par un voyage à Prague... annulé au dernier moment. Cellule de crise. Mon chéri et moi décidons, comme ça, sur un coup de tête, de partir à la place pour Istanbul. Bien sûr, le caractère précipité de ce départ ne m'avait pas permis de reprendre contact avec Elif. Mais l'idée d'être là, dans sa ville, sans tenter de lui faire signe, me parut impossible. Je me souvenais de son nom et, plus ou moins phonétiquement, de l'adresse de ses parents. À la poste centrale, je consultai l'annuaire et trouvai le numéro de téléphone familial.
Hélas, je ne parle pas turc. En composant le numéro sur l'appareil de l'hôtel, j'appréhendais la conversation à venir. Comment me présenter ? Ses parents se souviendraient-ils de moi ?
Deux sonneries plus tard, Sevim, sa maman, me répondait dans un français parfait : "Véronique ? La correspondante française d'Elif ? Mais oui, bien sûr ! Je me souviens très bien de toi ! Tu es à Istanbul ? Il faut absolument venir dîner à la maison !"
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Et voilà comment, par un joli soir de printemps, mon chéri et moi avons découvert la saveur de la gastronomie turque : en compagnie d'Elif, à la table de ses parents - et quelle table ! J'ignorais jusqu'alors que Sevim était une vraie spécialiste, qui écrivait des articles dans la presse et donnait des cours !
Aujourd'hui, je vous invite à partager cette découverte. Car Sevim a un site, où elle a répertorié de nombreuses recettes. (De mémoire, je vous conseille la soupe de lentilles corail, toutes les préparations de böreks et le très surprenant dessert au... blanc de poulet.) Mais surtout parce que Sevim sera en France pour nous faire goûter sa cuisine, du 30 septembre au 15 octobre prochains, au festival annuel de l'Impérial Palace d'Annecy !
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Afiyet Olsun ! (Bon appétit !)

18.09.2006

Prochaines stations

medium_luludort.jpgOù rêvez-vous d'aller ?

Que diriez-vous d'un rendez-vous à Istanbul, à la table d'une cuisinière extraordinaire ? D'une escale en plein Japon médiéval, via votre marchand de journaux ? D'une halte dans la Grèce d'Ulysse ?

Bien d'autres destinations me trottent encore dans la tête, que m'offrent mes lectures, mes échanges épistolaires, mon écriture, mes lecteurs et mon baladeur...

Revenez, vous verrez !

15.09.2006

Ligne de vie (2)

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Suite et fin de notre voyage en train...
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Ils sont monté juste après moi. Se sont installés près des jeux, qu'aussitôt le petit est allé découvrir. L'homme et la femme, restés tous deux, ont échangé un regard silencieux. L'homme a souri, ouvert sa main. Et la femme y a mis la sienne, dans un geste presque enfantin. Ils ont voyagé sans bouger, leur petit à portée de coeur, dans le tendre mitan d'un bonheur sans paroles...

J'ignorais tout de leur histoire - comment ils s'étaient rencontrés, ou ce qui les avait conquis l'un l'autre - pourtant, je devinais tant de complicité entre eux, que je me surpris à rêver de nouveau d'amour dans ma vie...-

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Un homme, une femme, un enfant..., Véronique Massenot, 2003.

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12.09.2006

Ligne de vie (1)

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Chers lecteurs,

me voilà prête à reprendre en douceur le chemin buissonnier de mes Correspondances...

Aujourd'hui, je vous conduis jusqu'à la gare de votre choix en compagnie de ce tout petit texte, écrit en 2003 pour la SNCF.

Ce fut là ma première (et dernière) expérience d'écriture commanditée par une agence de communication.

Il s'agissait, en peu de mots, de croquer quelque voyageur. D'esquisser au plus vite, comme saisis sur le vif, le temps d'un court voyage en train, les contours ouverts d'une histoire...

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Chemise blanche, veste et noeud papillon. Rasoir et brosse à dents. Pyjama vermillon. Tout est plié dans ma valise. Le bouquet posé dessus. Je n'ai rien oublié.

Rien oublié, non... Pas même la couleur azur de mon vieux cahier d'écolier. Et sous sa couverture, quatre-vingt douze pages quadrillées de violet, petits draps de papier au lit natal de l'écriture.

Où est-il ? Sans doute l'a-t-on jeté. Comme tant d'autres choses, au bas-côté de l'existence... Peu importe pourtant, je me souviens de lui et cela me suffit. La mémoire est une valise que l'on emporte partout avec soi.

Ainsi les yeux malicieux de Lucie, ma voisine de classe, bleu azur eux aussi, m'ont-ils suivi en douce tout autour de ma vie, depuis cinquante-deux ans...

Auront-ils gardé leur couleur ?

Vais-je la reconnaître ?

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J'aurai un bouquet de roses à la main, Véronique Massenot, 2003.

 

25.08.2006

Cartes postales

Chers lecteurs,

devinerez-vous d'où je vous écris ?

 

Juste un petit mot pour dire que je pense à vous...

"Ciao, ciao !"

Et à bientôt, ici.

 

11.05.2006

Soliman en Suisse

Petite fierté. Sur le portail officiel de l'éducation suisse, Soliman le Pacifique est à l'honneur. Juste entre Le chat de Tigali de Didier Daeninckx et  Persépolis de Marjane Satrapi ! Référencé aux mots-clés "droits humains", "éducation à la paix" et "racisme et exlusion", il est proposé à l'étude en cours d'histoire, de français et d'éducation à la citoyenneté. En voici la présentation :

 

Ce livre permet de découvrir la vie quotidienne du peuple palestinien. Une brève présentation rappelle le contexte historique et les conditions de la création de l'état d'Israël en 1948 puis la difficile recherche d'un processus de paix viable depuis 1993.
Ce que Soliman raconte, c'est l'absence d'espoir, la rencontre impossible entre deux communautés pourtant proches l'une de l'autre, l'alternative entre haine et colère. Le héros prend le parti d'exprimer sa rage en jetant des mots sur des pages plutôt que des cailloux sur les hommes.

 

Par ailleurs, ce livre fait partie du kit DIGNO, une malette de livres de littérature jeunesse avec dossier pédagogique, destinée à aider les établissements scolaires à monter des projets de sensibilisation des élèves au racisme et à la discrimination. Pour plus d'informations, cliquez ci-dessous.

 

Digno – Neuf livres pour aborder la discrimination

 

 

22.02.2006

Terminus Plaza de Mayo ?

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Je vous propose de lire le début de cet article, signé Catherine Dabadie et daté du 26 janvier 2006.

Les mères de la Place de Mai défilent pour la dernière fois à Buenos Aires

Il est quinze heures trente, place de Mai. Sous un soleil de plomb, une vingtaine de mères se saluent et s'embrassent. Les visages ont vieilli, les silhouettes se sont tassées, depuis l'époque où elles bravaient une des plus terribles dictatures d'Amérique du Sud (1976-1983) pour réclamer des nouvelles de leurs enfants disparus. Certaines s'affairent derrière un stand, où des touristes s'arrachent badges, tee-shirts et cartes postales à leur effigie. La rituelle marche du jeudi peut commencer, inscrite désormais à l'inventaire des guides de voyage.

Les coudes serrés, comme indifférentes au manège des curieux, les mères s'élancent. Il y a vingt-cinq ans, ce ne sont pas les appareils photo mais les matraques qu'elles ont dû affronter lorsqu'elles ont décidé, un soir de décembre, de prolonger toute la nuit leur marche hebdomadaire pour défier la junte. «Nous étions 70 mères, entourées de 300 policiers», se souvient Hebe de Bonafini, qui dirige le mouvement. Portées par leur douleur, ces femmes au foyer ont tourné toute une nuit et une journée. «Nous avions enlevé nos chaussures car nous étions fatiguées et, le lendemain, nous avions des ampoules énormes», dit-elle. Depuis, elles répètent, une fois par an, leur marche de vingt-quatre heures. La dernière a commencé hier soir...

La suite est à lire sur "Au gré du vent" - vous y découvrirez aussi de très belles photos des paysages argentins, entre autres !

14.02.2006

La justice viendra-t-elle sur nos pas triomphants ?

Dans le centre de torture de la dictature argentine
La chaleur est infernale, en janvier à Buenos Aires. Accablés par l'humidité du Rio de la Plata, les jacarandas ont déjà perdu leurs fleurs. Le ciel sur lequel se détachent les bâtiments blancs de l'Esma, l'école de mécanique de la marine militaire, est bleu, si bleu... Impossible d'imaginer que ces locaux ont hébergé le principal centre de détention et de torture de la dictature argentine. Entre 1976 et 1983, plus de 5 000 personnes sont arrivées, yeux bandés, dans cet enfer. Ils sont une centaine à en être sortis vivants. A deux mois du trentième anniversaire du coup d'Etat, le 24 mars, le président Nestor Kirchner veut faire de cette geôle un espace de mémoire. Pour que plus jamais l'Argentine ne succombe à la barbarie. Un musée, une bibliothèque, un jardin ? En attendant que le projet voit le jour, étudiants, journalistes, parents de disparus et survivants peuvent visiter ces lieux gardés au secret par l'armée pendant des décennies.
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Les visiteurs viennent aujourd'hui rendre hommage aux victimes des atrocités commises dans l'école de mécanique de la marine militaire. Naguère, militaires et employés de ménage butaient contre des ombres aveugles et menottées.

Marcarian/Reuters.

De notre envoyée spéciale à Buenos Aires, Lamia Oualalou
LEFIGARO.fr [13 janvier 2006]

 

Andres, 31 ans, est le maître des clefs. Son visage de poupon camoufle dix ans d'activité dans les rangs de Hijos, l'association réunissant les enfants des 30 000 morts ou disparus de la dictature. «Mes parents n'ont pas souffert des militaires. Mais j'ai eu besoin de m'impliquer quelque part, j'ai choisi Hijos, et cette histoire est devenue la mienne.» Cinq jours par semaine, il refait le parcours des détenus, et de leurs tortionnaires, «pas plus de deux visites, on en sort comme roué de coups». Suivons le guide.

 

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