Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11.03.2020

Sur CANAL + !

Oyez oyez, @mis lecteurs et @bonnés chéris ! Si vous souhaitez m'entendre évoquer la légende de Nian Shou - celle qui m'a inspiré le texte de cet album - rendez-vous sur le site de CANAL + !

Interview La Cabane.png

♥ Et vive La Cabane à Histoires ! ♥
 
*

18.02.2013

Nuit blanche... en couleurs !

Quelle belle idée ! Une nuit entière dédiée à la création ! Je ne sais pas vous, mais moi, cela me fait vraiment rêver. Parce que, lorsque je réalise quelque chose de mes mains et que de nouvelles idées bouillonnent dans ma cervelle... j'ai beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de mal à m'arrêter ! Même (ou surtout ?) pour aller me coucher. Alors, imaginez ma joie d'être invitée à cette "Nuit Blanche en Couleurs" de Niort pour animer un atelier "Carnet de Voyage" !

 

L'affiche... 

création,atelier,carnet de voyage,exposition,événement,animation,niort

"Vol de nuit pour voyage immobile" - j'adore ! (Bravo Jean !)

Et regardez le beau paravent qui m'attend ! (Merci Anne !)

DSC_0229.JPG

DSC_0231.JPG

DSC_0232.JPG

@ suivre !

**

02.01.2013

Chat bouge ! ^^

Et hop ! Vœux animés pour tous ! 

anigif BA2013.gif

♥ Avec un grand MIAOU ! ♥

*

05.04.2007

Et si Oscar...

...accompagnait Milos au Pays des Squelettes ? Voilà, en images sous-titrées, la suite de l'histoire, écrite par une classe de l'école maternelle Montjoly de Chamalières (63).

medium_suitemilos01.jpg

Milos est triste, il pleure, il veut revoir son pays.
 
medium_suitemilos03.jpg
 

Oscar le console, il lui dit : "je vais venir avec toi pour le visiter." Milos est heureux, maintenant. Les deux amis partent, ils arrivent devant une porte avec des gardes qui n'ont pas le droit de laisser passer des humains.

 
medium_suitemilos04.jpg

Oscar leur donne des lunettes à rayon X, les gardes mettent les lunettes sur leur nez et les laissent passer car maintenant deux squelettes se trouvent devant eux.
 
medium_suitemilos06.jpg

Les habitants de ce pays s'agitent et entourent Oscar pour mieux le voir.

Ils sont étonnés et désirent tous inviter cet humain chez eux mais Milos n'a qu'une envie : montrer sa maison à son ami.
 
medium_suitemilos08.jpg

Oscar doit repartir à l'hôtel Albinos car sa maman l'attend. Milos veut rester chez lui. Les deux amis sont tristes de se quitter ; ils se retrouveront pendant les vacances. Une fois Milos rejoindra Oscar à l'hôtel Albinos, une autre fois ce sera Oscar qui ira au Pays des Squelettes.
 
Si l'intelligence de cet habile renversement de situation, ne vous a pas sauté aux yeux, c'est que vous ne connaissez pas le début de l'histoire... Pour la découvrir, c'est ici !
 
* 

03.04.2007

C'est moi !

medium_portraitmontjoly.jpg

Vue par les enfants de moyenne et grande sections de l'école maternelle Montjoly de Chamalières. Un oeil aiguisé y verra les maisons du royaume de Silensonge, un marabout, une sorcière et quelques petits squelettes fort sympathiques. Une autre classe m'a offert la suite de Milos...

Merci à tous - petits et grands - pour votre accueil souriant, bavard, attentif et joyeux !

 

28.03.2007

En transit

De retour de Clichy, me voilà prête à sauter dans un train pour Clermont-Ferrand - l'occasion pour moi de vous faire découvrir l'association Tant qu'il y aura des lives. Les 29 et 30, celle-ci organise les Journées professionnelles sur le thème de l'humour dans la littérature jeunesse. J'y serai, et en bonne compagnie.

Et le 30, aura lieu le festival Tourner la page, consacré aux passerelles entre albums jeunesse et courts métrages, avec une Carte Blanche à Géraldine Alibeu. Tout cela sous la houlette dynamique de Michel Francillon et de la librairie Papageno.

À bientôt !

 

13.02.2007

Message personnel (4)

Aux élèves du collège des Mûriers de Cannes-la-Bocca qui m'ont accueillie parmi eux hier, à leurs trois professeurs et à leur documentaliste : MERCI ! Pour moi, grâce à vous, la journée fut riche et intense. Je m'en remets doucement aujourd'hui, relisant vos questions, vos lettres... et me maudissant d'avoir oublié de vous dire ceci ou cela.

Je vous adresse aussi un grand BRAVO pour tout le travail accompli, par chacun, à son poste. Lire ce que l'on a écrit en public n'est pas simple - je sais de quoi je parle ! - et porter un tel projet, sur la durée, avec cet enthousiasme... j'admire infiniment. Tout cela fait chaud au coeur et décuple l'envie d'écrire !

 

medium_overtherainbow.2.jpg
Pour vous, le ciel au-dessus de l'aéroport de Nice juste avant que je m'y envole : une minute de bonheur, magique et pur. Savez-vous que, comme Paloma la colombe, l'arc-en-ciel symbolise la PAIX ?

18.12.2006

Départ pour Châtillon-sur-Seine

medium_sc_a01.gifujourd'hui, je prends le train pour la Côte d'Or. Je vais y rencontrer les élèves d'un Lycée Agricole, notamment une classe de BEP option "soigneurs d'équidés". C'est leur documentaliste, Nathalie Jacquenet, qui m'a contactée. Ses motivations et son projet m'ont vite convaincue :

"Je constate en effet chaque année qu'une telle rencontre avec nos élèves, a priori réticents à la lecture, est une belle occasion de dépasser certaines crispations, certains comportements stéréotypés. Il en ressort des échanges riches humainement. Par ailleurs, le thème que vous avez évoqué dans vos deux romans, Lettres à une disparue et Soliman le Pacifique, intéresse les élèves. Ils sont très sensibles à l'injustice, la contrainte, l'absence de liberté de choix...

Je suis heureuse de rencontrer des "grands", heureuse à l'idée de leur parler de mes deux romans, de faire le lien entre eux. Et puis... je sais que la rencontre a été préparée avec grand soin :

"Actuellement, je retrace aux élèves l'histoire du judaïsme depuis Moïse et je leur lis des extraits de vos romans ou d'autres récits : Si tu veux être mon amie, de Galit Fink et Mervet Akram Sha'ban, L'Attentat de Yasmina Khadra. J'aborderai ensuite la question palestinienne à travers la culture des oliviers comme facteur de dialogue entre les deux peuples. En ce qui concerne l'Argentine, je leur lirai des extraits du livre d'Eduardo Galeano, Mémoire du feu, dans lequel il parle des enfants adoptés par les bourreaux de leurs parents. Je voudrais également leur faire écouter une chanson d'Atahualpa Yupanqui, en nous attardant sur le texte."

Bonne journée à vous - pour la mienne, je suis confiante !

 

14.12.2006

Les amoureux de Sallaumines

medium_veronikmassenotgr.jpgHier, Fulberte et Amadou, mes deux amoureux préférés, ceux de mon album Marabout et bout de Sorcière, étaient de passage à la Maison de l'Art et de la Communication de Sallaumines. Dans la grande salle de danse, soixante enfants les attendaient, assis sur leurs coussins en forme de coeurs et leurs petits tapis (volants, certainement) ! La sorcière et son marabout arrivèrent par ma voix... et celle du violoncelle de ma soeur, Caroline.

Mais les enfants n'étaient pas là simplement pour nous écouter. Caroline avait tout prévu - il faut dire que c'est son métier ! Elle forma les pupitres et distribua les rôles. D'abord, des lames sonores, pour l'ambiance un peu inquiétante du début de l'histoire. Les claves, quand on frappe à la porte du manoir. Sanza, djembé, lorsque l'inconnu se présente : "Je m'appelle Amadou, grand marabout d'Afrique"... Bientôt, chacun des soixante enfants eut son instrument. Et, après une première mise en place, nous nous lançâmes pour de bon.

Quel bonheur ! Même les tout petits, ravis d'agiter leurs grappes de coquilles d'escargot ou de faire tinter leurs canettes métalliques (spécialement fabriquées pour l'occasion) lorsque Fulberte farfouille dans son réfrigérateur et offre un verre à son visiteur, participèrent de bon coeur ! Quant aux flûtes à coulisse, accompagnant les exploits délirants d'une Fulberte déchaînée sur son balai hirsute, inutile de dire qu'elles rencontrèrent un vif succès !

Après toutes ces émotions musicales, ce fut l'heure d'aller goûter à la médiathèque. J'avais apporté quelques étiquettes "maison" à coller sur les bouteilles de boissons et, contre toute attente, le pipi de chat fut très apprécié ! Ensuite, dans la petite salle du conte, je montrai aux plus grands les dernières épreuves de l'album avant publication, explorant avec eux les dessous de l'histoire et l'infinie richesse des illustrations de Muriel. Enfin, vint le moment des dédicaces, des "au revoir" et des bisous... Longue vie aux amoureux des livres !

medium_goutermarabout.jpg

Par chouette postale électronique, j'envoie un grand merci à toute l'équipe de la MAC de Sallaumines : à Isabelle, pour son soutien enthousiaste de la première heure, à Gaby pour son efficacité, à David pour sa gentillesse, à Valérie pour son aide précieuse et à Sylvain, barman de choc !

Et par hibou spécial poids lourds, mille mercis à Caro : c'est dans son cerveau en ébullition qu'a germé ce projet, puis mûri toute sa mise en place - merci aussi à Sébastien qui a composé le thème final de l'animation ! J'espère que nous  aurons l'occasion de faire progresser notre prestation commune, en ajoutant notamment quelques micro et jeux de lumières féeriques... Oui, mille mercis de m'avoir ainsi entraînée au coeur le plus joyeux de cette charmante aventure magique !

 

09.10.2006

Odyssée postale (5)

medium_sc_d01.gif

 

ernier épisode. Avec un grand merci à ces (ex) élèves de 6ème (ils sont maintenant en 5ème) et à leur professeure pour ce travail* qui en a étonné plus d'un ! Aujourd'hui, nous lisons une Lettre pour une disparue...

²

Elle est partie sans bruit, discrète et courageuse comme elle l'a toujours été, Pénélope la Patiente. Elle a perdu connaissance au soir. Mon père lui a tenu la main toute la nuit, puis au matin elle est partie pour toujours. C'était il y a une lune. Mon coeur est lourd mais je me sens maintenant prêt à apprendre mon métier de roi auprès de mon père, Ulysse aux mille ruses. Je voudrais aussi écrire notre histoire, celle d'une famille au destin choisi par les dieux. Mais je suis plus habile à manier les armes que le stylet d'or de ma tendre mère. Aussi vais-je le confier à une femme douce et savante qui saura conter les exploits de mes parents, exploits du retour et de l'attente. Ainsi, dans mille ans, deux mille ans peut-être, les hommes liront notre histoire et tour à tour pleureront et se réjouiront.

Qu'Apollon et Orphée inspirent donc la poésie de Véronika la douce et la savante, Véronika au stylet d'or.

Télémaque

 

*Travail réalisé après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée.

05.10.2006

Odyssée postale (4)

medium_sc_r01.gif

 

etrouvons Ulysse, notre cher disparu... désormais revenu. Ceci toujours grâce au travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée.

Lettre à un disparu

ã

Argos, mon cher vieil Argos,

Pénélope, Télémaque et moi, nous sommes tout à la joie de nous retrouver, tout à la joie de la paix et de la justice restaurées.

Mais nous sommes aussi pleins de chagrin : le seul que tu nous aies causé, celui de ton départ.

Humilié par des servantes indignes et des prétendants perfides, errant pendant vingt ans sur des ordures, tu avais pourtant survécu jusqu'à maintenant. Seuls Eumée et Euryclée t'ont nourri comme ils ont pu et ainsi t'ont sauvé jusqu'à mon retour. Puis tu m'as vu, tu m'as reconnu et tu t'es laissé mourrir. Tu as sans doute considéré que tu avais accompli ton devoir - ton devoir de m'attendre - et qu'à présent tout était bien, tu pouvais te retirer au royaume des ombres.

Je place près de toi, contre ta vieille fourrure que j'ai soigneusement nettoyée, cette tablette où j'ai écrit ce message avec le stylet d'or de Pénélope, témoin de votre chagrin et de votre attente à tous les trois.

Salut, mon vieux compagnon,

 Ulysse

 

(@ suivre...)

02.10.2006

Odyssée postale (3)

medium_sc_s01.gif

 

uite du feuilleton, réalisé avec le travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée. Aujourd'hui, deuxième Lettre à un disparu :


Mon cher père,

Tous les jours, une heure durant nous t'attendons ma mère et moi, sur le seuil de notre demeure. En vain. Pendant ce temps, les prétendants qui veulent ta femme et ton trône, mangent les meilleurs de tes porcs et s'énivrent du meilleur de tes vins.

Je suis jeune encore et je ne peux attendre aucun secours des autres rois grecs. Ménélas ne se soucie guère du royaume d'Ithaque alors que tu l'avais soutenu loyalement.

Je suis jeune et je suis seul. Mais je me battrai jusqu'à la mort pour protéger ma mère et ton royaume.

J'ai un faible espoir pourtant. Hier un étranger, un vieillard surgi de nulle part a prétendu avoir de tes nouvelles. Il m'a dit d'être encore un peu patient, que de grandes choses se préparaient. Bientôt j'en saurai plus.

Reviens, je t'en prie,

Télémaque, ton fils aimant et respectueux

 -

(@ suivre...)

29.09.2006

Odyssée postale (2)

medium_sc_f01.gif

 

euilleton, réalisé avec le travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée. Aujourd'hui, Lettre à un disparu :


Mon très cher Ulysse,

Où es-tu, mon tendre époux ?

Pour tout le monde tu es mort et comme chez nous une femme est peu de choses sans son mari, c'est comme si j'étais morte aussi. Moi-même je ne suis pas loin de le penser. Je suis sans cesse au gynécée comme au royaume des ombres et des morts. Mes servantes sont toujours auprès de moi. Certaines me protègent mais d'autres - au moins une - me trahissent auprès des prétendants qui veulent ta place.

Mon tendre Ulysse, où es-tu ?

Peut-être es-tu plus amoureux de la mer que de ta femme qui t'a toujours aimé. Peut-être m'as-tu oubliée pour recommencer à Troie une nouvelle vie. Avec une autre. Peut-être as-tu d'autres enfants que Télémaque. Mais non, il n'est pas possible que tu ne te souviennes pas de ton fils qui veille à présent sur moi comme j'ai veillé sur lui durant son enfance.

Où es-tu, mon tendre roi d'Ithaque ?

Toi qu'on dit "aux mille ruses", trouves-en une pour que nous soyons enfin réunis ! Mon coeur fait route vers toi, où que tu sois, par ce message que je t'écris avec mon stylet d'or - un présent que tu m'avais fait, t'en souviens-tu ?

Ô Athéna aux yeux d'aigue-marine, déesse de la sagesse et de l'intelligence, viens à notre secours et sauve Ulysse, mon bien-aimé, mon disparu,

Pénélope

 

(@ suivre...)

27.09.2006

Odyssée postale (1)

medium_sc_l01.gif'année dernière, j'eus la chance d'être invitée par une professeure de français formidable - et par ailleurs auteure - dans une classe de 6ème, à Paris. Ses élèves avaient lu mes Lettres à une disparue et je venais répondre à leurs questions sur le roman, l'histoire vraie qui me l'avait inspiré, le travail d'écriture...

Bien sûr, je leur parlai de mon amour pour la correspondance. La rencontre fut chaleureuse et lorsque je partis, la classe me promit un petit courrier. "Peut-être en rapport avec l'Odyssée..." - qu'elle étudiait alors.

Plusieurs mois s'écoulèrent. J'oubliai la promesse, rencontrai d'autres classes et d'autres élèves attachants. Puis un beau jour de juin, les lettres arrivèrent chez moi. Comme elles me plurent beaucoup, j'eus envie de les partager. Aussi, autorisation prise auprès de leurs auteurs, je vous en propose la lecture... sous forme de feuilleton ! Voici le premier épisode ; il y en aura cinq en tout.

 

Chère Véronique,-

Comme Pénélope, il faut être patiente car tu vois : tout arrive. Non, ton passage à Rocroy n'est pas tombé dans l'oubli, une semaine recouvrant l'autre de préoccupations nouvelles. Il fut même un temps très fort de notre année et nous tenons à t'en remercier par un petit travail d'écriture que nous te dédions. Comme nous avons étudié l'Odyssée, il nous a paru intéressant d'imaginer la lettre que Pénélope pouvait écrire à Ulysse, grand spécialiste de la disparition prolongée. Seulement de fil en aiguille et de disparu en disparu, notre travail a pris plus d'ampleur et donc plus de temps, que ce qui était prévu à l'origine.

Nous espérons que ces quatre lettres, synthèse de tous les travaux d'élèves de 6ème 4, te plairont et t'amuseront (te tireront une petite larme, peut-être...).

Encore une fois merci pour le temps que tu nous as consacré.

Nous t'embrassons fort.

La classe de 6ème 4 et leur professeur, Hélène Delprat.

 

(@ suivre... dans Le courrier des lecteurs)

23.05.2006

- Deux boîtes aux lettres, deux !

Samedi soir, je suis rentrée du Salon du Livre d'Agen, des cadeaux plein les bras : un joli livre d'or, des petits mots, des dessins et deux grandes boîtes aux lettres... pleines de courrier !

medium_balagen00.jpg
medium_balagen01.jpg

J'avoue ne pas en avoir lu encore tout le contenu, mais je promets de rendre compte de ces futures lectures ici. Et par ailleurs, je n'oublie pas non plus les courriers de Mejda, Sabrina, Claire et Cassandra. Ils sont arrivés dans ma "vraie" boîte aux lettres, depuis plus d'un mois déjà ! Je suis en train d'y répondre "pour de vrai" - c'est-à-dire sur papier, en m'appliquant beaucoup.

À très bientôt, donc !

21.03.2006

À la moulinette de Proust

Le  23  février  dernier,  je rencontrais deux classes de collège à Maurepas, dans les Yvelines. Les élèves avaient lu Lettres à une disparue et préparé de grands panneaux, disposés dans la documentation. Dessus, entre autres choses, des affiches entières de questions, dont certaines empruntées au fameux "questionnaire de Proust".

À la vue de celles-ci, soudain, j'ai senti remonter en moi une vieille angoisse oubliée, l'angoisse de l'interro surprise ! L'éternelle collégienne cachée tant bien que mal sous mon masque d'adulte fut aussitôt tentée d'implorer l'indulgence - voire la pitié - de ses examinateurs. Au secours ! Je n'ai pas révisé, moi ! Je ne sais pas quel est mon principal défaut - j'en ai trop ! Ni comment j'aimerais mourir. Et si la couleur que je préfère est tantôt le rouge, tantôt le noir, je n'ai pas fait mienne la moindre petite devise... La honte intégrale !

Prenant sur moi, tentant vaguement de réajuster mon masque, j'ai tout de même essayé de répondre, le plus honnêtement possible. Voyant que peu à peu je rentrais dans le jeu, de nouvelles questions se mirent à fuser... Et mes réponses aussi ! Finalement, l'échange eut du rythme et il fallut l'interrompre pour passer à la suite.

Ainsi me suis-je entendu dire que ma fleur préférée demeure la pivoine - ce qui n'a rien d'étonnant pour une grande timide rougissant à tout bout de champ ! - et que j'aimerais mourrir tout en le sachant, le temps de dire adieu à ceux que j'aime...

 

De Proust à Frankenthal

À la question "Quel est votre héros dans la vie réelle ?" j'ai un peu hésité, cherché dans le passé... Puis, tout à coup, j'ai pensé à un homme dont je venais tout juste de découvrir l'existence, grâce à l'association Shalom Arshav (La Paix Maintenant). Cet homme s'appelle Itzhak Frankenthal. Il est israélien, juif orthodoxe et en 1994, il a perdu son fils Arik, assassiné par des militants du Hamas. Face à ce drame personnel, inscrit dans un drame évidemment bien plus grand, cet homme a réagi d'une manière extraordinaire : "Je n’ai pas voulu devenir un autre de ces parents endeuillés qui ont perdu un enfant et qui soutiennent cette même politique qui a causé sa mort. Je n’ai pas voulu cela."

Aussi a-t-il liquidé sa société et utilisé les fonds pour créer une association de parents endeuillés - palestiniens et israéliens - vouée à la réconciliation entre les deux peuples. Les parents se sont rencontrés, ont pleuré ensemble, puis sont allés porter le message de l’acceptation mutuelle dans les écoles et dans d’autres institutions, en Israël, mais aussi à Gaza et en Cisjordanie. Ces actions conduisent Itzhak Frankenthal à rencontrer des Palestiniens de tous horizons, y compris de nombreux militants du Hamas. L'échange n'est pas toujours facile, bien sûr : "Certains de ces gars-là hurlent avec une telle colère... Ils n’ont pas l’occasion d’exprimer leurs émotions à un Israélien. Mais la colère, c’est si proche d’une douleur insupportable que souvent, ils hurlent jusqu’à ce qu’ils s’effondrent en larmes."

Ces paroles m'ont beaucoup touchée. Comment ne pas les rapprocher de ce que j'ai écrit dans Soliman le Pacifique (Journal d'un enfant dans l'Intifada) ? Nora, la grande soeur de Soliman, comme lui pacifiste, se désespère. Puis Rouslan, l'ami de toujours, lui répond...

-

"(...) Nous, on voudrait que ça change. Mais on ne sait pas comment faire ! Tous les autres, ceux qui veulent la guerre, la vraie, hurlent plus fort que nous. La paix, la fraternité, toutes ces idées généreuses ont l'air tellement utopiques face aux cris de vengeance...

- Parce qu'elles demandent aux hommes des trésors de sagesse, a dit Rouslan. Pour faire la paix, il faut essayer de comprendre l'autre. Il faut donc l'écouter. Et cesser de crier... Mais cesser d'avoir mal ne se décide pas. Or, nous avons mal. À notre identité, notre histoire, notre terre. C'est pourquoi nous crions..."

-

Aujourd’hui, Frankenthal s’est engagé dans un nouveau projet, l’Insititut Arik (http://www.arikpeace.org/Eng/), grâce auquel il veut faire comprendre à ses compatriotes que "les Palestiniens réagissent aux souffrances que leur inflige l’occupation. Une fois l’occupation terminée, les deux peuples seront en mesure de vivre côte à côte, dans la coexistence et la stabilité". Pour les convaincre, il consacre aujourd’hui sa vie à encourager les Palestiniens à envoyer ce message. Seuls les Palestiniens, pense-t-il, peuvent faire comprendre aux Israéliens qu’ils ne sont pas une espèce à part, qu’ils ne sont ni intrinsèquement violents ni emplis de haine, mais des gens comme eux.

Son histoire personnelle lui donne la légitimité nécessaire pour porter ce message. "Mon fils, Arik, est né dans une démocratie. Il avait une chance de connaître une vie normale, tranquille. Il adorait sa vie, et pensait par ailleurs qu’il fallait que nous parvenions à faire la paix avec les Palestiniens, sans quoi nous ne survivrions pas. L’assassin d’Arik est né dans une occupation terrible, subissant humiliation après humiliation, une sorte de chaos éthique ; Si mon fils était né à sa place, il aurait pu finir par faire la même chose. Que tous ceux qui sont sûrs de leur bon droit, qui parlent de la cruauté des meurtriers palestiniens, se regardent bien dans le miroir."

Ces mots-là aussi font écho à Soliman, qui s'interroge :

-

Pourquoi notre histoire n'émeut-elle personne ? (...)

Aucun homme, sur la terre, ne peut accepter cela sans colère. Subir et se taire.

(...) Nos grands-parents ont été chassés de chez eux, nos parents se sont révoltés en vain. Maintenant viennent les enfants... et même en nous élevant loin des sentiments de haine, de vengeance, on ne peut empêcher la colère d'être là. De germer dans les coeurs. De couleur dans les veines. On peut mettre en garde contre elle, on ne peut pas faire qu'elle n'existe pas.

Souvent, je me demande si je penserais pareil si je n'étais pas palestinien.

C'est drôle à dire, ou plutôt, c'est étrange... parfois j'essaie d'imaginer que je suis juif et que je vis en Israël. Eprouverais-je alors la même compassion ? Notre douleur me révolterait-elle autant ?

Tout au fond de mon coeur, dans mon for intérieur - et je le jure sur la tête de ma Yaya - je suis sûr et certain que oui.

--

Sans doute comprenez-vous pourquoi l'engagement d'Itzhak Frankenthal me touche... Si cette question vous intéresse aussi, je vous invite à lire l'article passionnant qui concerne son action sur le site de Shalom Arshav.

Quant à Proust, si vous voulez connaître ses propres réponses au fameux questionnaire, il faut aller ici. Vous y verrez que lui non plus n'avait pas de devise... Ouf ! Merci, Marcel !

 

16.02.2006

Avec ma sacoche de factrice

medium_postes2.jpg

 

Après les fêtes, j'ai repris le chemin des classes, un chemin souvent ferroviaire. C'était le 20 janvier dernier. De bon matin, ma sacoche de factrice en bandoulière (ma belle besace des POSTES flambant neuve, cadeau de Noël de mon amoureux) j'ai sauté dans le transilien. Destination Montlhéry, dans l'Essonne. Après le train, le métropolitain. Correspondance avec le RER, à la station... Bibliothèque !

Là-bas, au collège Paul-Fort*, on m'attend avec le sourire... et le petit-déjeuner ! Du thé, du café, des croissants. Sympa ! Mais, bien que je sois en avance, les élèves, eux aussi, sont déjà là - si impatients qu'ils ont séché la fin de leur cours précédent, jurant que c'est à la demande expresse de leur professeure de Français. Celle-ci, arrivant après eux, tombe des nues. Le surveillant n'est pas content. Il y a de la sanction disciplinaire dans l'air...

L'ambiance est donc un peu tendue. Au début. Mais elle va se détendre. Les élèves m'ont préparé une surprise - voilà sans doute ce qui les rendait si pressés ! Neuf lecteurs volontaires ont choisi leur passage préféré parmi les neuf lettres de mon roman. Chacun se lève à son tour et lit. Des filles et des garçons. Certains, nerveux, vont vite vite vite... et d'autres, plus sûrs d'eux, prennent leur temps. Pour moi, c'est toujours émouvant.

Cela peut paraître un peu bête - ou cabotin, peut-être... j'espère que non ! - mais il y a des phrases, que j'ai pourtant écrites depuis un moment, qui me font encore venir les larmes aux yeux lorsque je les entends... Est-ce bien normal, docteur ? La honte ! C'est ma hantise, cette vague d'émotion qui me monte à la gorge devant tous ces yeux inconnus, si attentifs et généreux. Bien sûr, je lutte. Comme je peux. Mais, du coup, mon attention se relâche. Tenter d'endiguer mon trouble m'occupe soudain toute entière. Et je me sens coupable ! Car les élèves, eux aussi, font souvent de très gros efforts pour prendre la parole ainsi - devant moi et devant les autres, la classe, les professeurs, la documentaliste, parfois le chef d'établissement. Aussi méritent-ils une belle attention.

Heureusement, viennent ensuite les questions. Dans le dialogue, le courant passe. Bien. Très bien, même ! Les deux rencontres sont un succès. Tout le monde est ravi, me fait des compliments. Je ne peux pourtant pas m'empêcher de me demander... Les élèves se sont-ils aperçu de mon trouble, pendant la lecture ? Et les adultes, derrière moi ? Je ne sais pas. Et puis, je ne suis pas si sûre de vouloir le savoir ! Alors, je range cette question sans importance tout au fond de ma sacoche de factrice - et en route pour la gare !

 

[*Paul Fort, surtout connu pour son poème mis en musique et chanté par Brassens - Le petit cheval dans le mauvais temps - est mort à Montlhéry (prononcer "mon léri") en 1960. Voici, en bonus, les paroles de la chanson qu'écrivit Brassens pour célébrer le poète à sa mort.]

 

Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Le petit cheval n'est pas mort
Dans le mauvais temps, Dieu merci.
Le bon soleil criait si fort :
Il fait beau, qu'on était ravis.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.

On comptait bien quelques pécores,
Quelques dindes à Montlhéry,
Quelques méchants, que sais-je encore :
Des moches, des mauvais esprits,
Mais qu'importe ? Après tout ; les morts
Sont à tout le monde. Tant pis,
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jours de ma vie.

Le curé allait un peu fort
De Requiem à mon avis.
Longuement penché sur le corps,
Il tirait l'âme à son profit,
Comme s'il fallait un passeport
Aux poètes pour le paradis.
S'il fallait à Dieu du renfort
Pour reconnaître ses amis.

Tous derrière en gardes du corps
Et lui devant, on a suivi.
Le petit cheval n'est pas mort
Comme un chien je le certifie.
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.

 

 

13.02.2006

Le Quotidien de la Liberté

medium_quotidiendelaliberte.jpgEn février 2000, je suis partie à la rencontre de plusieurs classes de collège, dans le Nord et le Pas-de-Calais. Chacune de ces classes m'avait préparé un accueil très personnel et j'en garde, aujourd'hui encore, un souvenir extraordinaire.

 

L'une d'entre elles m'a offert Le Quotidien de la Liberté, qu'elle avait entièrement rédigé à partir de ses recherches ou en imaginant l'interview de Nina. En voici quelques extraits :

 

LE COMBAT DES "FOLLES DE MAI"

Depuis le 18 avril 1977, les mères des "disparus", les soeurs des "disparus", les grands-mères des "disparus" tournent autour de la Place de Mai. Elles tournent et tournent chaque semaine, les "Folles" de la Place, avec leurs foulards blancs sur la tête, qui symbolisent les langes de leurs enfants. Chaque jeudi, à 15 h 30, elles tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, comme pour arrêter la machine à oublier.

En 1992, Hebe de Bonafini et ses compagnes, les Mères de la Place de Mai, ont reçu, du Parlement européen, le Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit.

 

TRISTE BILAN

Sous la dictature militaire en Argentine (mars 1976 - décembre 1983) des milliers de personnes ont disparu, dont de nombreux enfants.

Les "Folles de la Place de Mai" - un surnom attribué par les dictateurs - avancent le chiffre de 500 enfants et adolescents disparus, mais elles n'ont que 117 dossiers bien établis.

Plus de 150 enfants seraient nés dans les camps de détention clandestins. Ces bébés ont été enlevés à leurs mères peu après la naissance - celles-ci ayant été assassinées - et, dans la majorité des cas, pris et "adopté" tout à fait illégalement par des couples dont le mari était dans l'armée, la police ou la justice au moment des faits. D'autres enfants ont été enlevés en même temps que leurs parents par les forces de sécurité. Ils ont été abandonnés dans la rue et recueillis par des voisins ou confiés à des orphelinats. Certains ont été assassinés, comme leurs parents.

Interrogé sur la raison de ces enlèvements, le Général Camps, l'un des chef de la junte qui reconnaît avoir fait disparaître 5 000 personnes, donne la réponse suivante :

"Personnellement, je n'ai éliminé aucun enfant. Ce que j'ai fait, c'est en remettre quelques uns à des organismes charitables pour qu'ils leur trouvent de nouveaux parents. Les parents subversifs élèvent leurs enfants pour la subversion. C'est ce qu'il faut empêcher."

 

Bilan provisoire : 63 enfants ont été retrouvés, 32 sont avec leur famille légitime, 13 vivent avec leur famille adoptive dites "de bonne foi" (ils ont retrouvé leur nom, connaissent leur histoire et ont de bonnes relations avec leur famille légitime), 8 ont été retrouvés assassinés, 6 cas sont entre les mains de la justice.

12.01.2006

L'arbre à mots

Le vendredi 16 décembre dernier, invitée par une jeune professeure de lettres, je suis allée rencontrer une classe de 4ème au collège de Limay.

 

Cette classe avait étudié mes Lettres à une disparue et voulait savoir comment m'était venue l'idée d'un tel roman : pourquoi ce sujet douloureux, pourquoi la forme épistolaire, pourquoi ne pas situer l'histoire, ni dans le temps, ni dans l'espace...

Puis vient l'inévitable : "pourquoi écrivez-vous ?"

Bien sûr, depuis quelques années que je rencontre "mes" lecteurs, ces questions-là, on me les a déjà posées de très nombreuses fois. Et pourtant - je le jure ! - j'y réponds toujours avec le même plaisir, la même sincérité. Le même doute aussi : suis-je si sûre de mes raisons ? Chaque fois, la question reprend tout son sens. Elle fait le chemin avec moi.

Et mes réponses sans doute évoluent...

 

Ensuite, la discussion s'est élargie à mon second roman, Soliman le Pacifique (Journal d'un enfant dans l'Intifada) que certains connaissaient. J'aime expliquer pourquoi je vois ce livre comme la suite "logique" du premier. Comment ces deux projets-là se répondent, se complètent... et parfois s'opposent. J'aime aussi raconter la genèse chaotique de ce journal - qui n'en fut pas un tout de suite. Trois années de travail, trois versions différentes ! Avec au bout, pour moi, le sentiment d'avoir enfin - et chèrement - acquis ces galons d'écrivain que l'on m'avait prêtés bien vite à la parution de mes Lettres.

 

Avant de nous quitter, la professeure nous propose un petit jeu littéraire. L'ensemble des élèves d'un côté, moi de l'autre, nous tracerons notre "arbre à mots". Le principe est simple : il s'agit d'exprimer les idées fortes, celles qui marquent la mémoire d'une lecture, d'un échange, d'une rencontre... Voici le leur.

 

medium_larbreamots.3.jpg

 

Ils me l'ont gentiment dédicacé, puis offert. Le mien trône, paraît-il, en bonne place dans leur salle de classe.

Merci, Anne-Elisabeth et merci, la 4ème 3 !

 

19.12.2005

Sur le tapis volant d'Amadou

Le 9 décembre dernier, je suis partie à la rencontre de quatre classes de ZEP (un CE2, un CM1 et deux CM2) dans la circonscription de Mantes-la-Ville.

Organisée par une conseillère pédagogique fort bienveillante, visiblement proche des professeurs, la journée fut idéale : mes albums avaient été lus (et relus) par les élèves, des questions à mon intention préparées en toute liberté (pas de censure) et un travail (d'écriture) prévu sur le long terme, comme pour faire "fructifier" ma venue par la suite.  Je me suis sentie attendue, attentivement écoutée, bref - oserais-je l'écrire ? - utile.

 

Les questions des enfants portaient beaucoup sur les "coulisses du livre" - combien de temps faut-il pour écrire une histoire, est-ce que l'auteur et l'illustrateur travaillent ensemble, comment sont-ils payés - mais aussi sur ma "vocation" - quand ai-je commencé d'écrire et pourquoi.

J'espère avoir, par mes réponses les plus précises possibles, apaisé leur soif de comprendre... tout en aiguisant leur faim de savoir !

 

Voici l'un des aspects du métier que j'aime mettre en lumière : auteurs, illustrateurs, éditeurs, directeurs artistiques ou rédacteurs en chef, nous tous qui travaillons dans la presse et dans l'édition, nous nous trompons beaucoup ! Nous hésitons, nous doutons, nous nous posons de très nombreuses questions, puis nous faisons des choix.

Cette fois, j'avais apporté avec moi les différentes maquettes (correspondant aux différentes étapes) de la mise en place d'un J'Aime Lire. Les enfants ont pu voir les commentaires en marge, les avis des uns et des autres (qui bien souvent se contredisent) et l'évolution des illustrations, du crayonné à la couleur définitive.

J'avais aussi, sous le bras, la première impression en couleurs de Marabout et bout de sorcière : soigneusement anotée, elle montre bien tous les petits réglages que l'on peut faire jusqu'à la dernière minute.

Faire comprendre aux enfants qu'un livre ne sort pas tout-beau-tout-bien-fini, comme par magie, de nos mains d'or et de nos cerveaux surpuissants, me tient à coeur. D'une part, le travail leur apparaît concrêtement ; d'autre part, cela les désinhibe. Parfois - et là, pour moi, quelle récompense ! - certains s'autorisent soudain à sentir ce métier à leur portée.

 

D'ailleurs, des récompenses, durant cette journée autour de Mantes, j'en ai reçues bien d'autres. Et, de retour chez moi, au volant velu du tapis volant d'Amadou, j'ai savouré tous ces sourires complices, ces regards pétillants, ces questions spontanées - urgentes ! - qui jaillissent d'un coup et grippent la jolie mécanique de la liste numérotée, l'étonnement ravi du professeur devant l'élève "difficile" qui se révèle passionné, l'autographe (et le stylo-bille jaune fluo) d'une très jeune auteure prénommée Sakina, les bisous de toutes ses copines et les applaudissements "surprise" des CM2 de Limay.

Merci à vous, tout cela m'a fait chaud au coeur !

 

 

22:35 Publié dans Point Rencontres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animation