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20.12.2007

Panique à La Poste !

Ces jours-ci, je m'attaque à mon courrier en retard - et il y en a un sacré paquet ! D'abord, pour chacun des élèves de la classe de 4ème3 du collège Mignet d'Aix-en-Provence, qui m'ont envoyé ces très belles lettres...
 
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Ensuite ce sera pour Sophie, Nadège et Agnès, du Mayet de Montagne. Puis pour Camille, Coraline, Hermance et Dominique, de Vernon. Après quoi viendra le temps des voeux. Enfin, celui d'Une année d'Art Postal - vivement 2008 ! Alors, à bientôt ! Ici... ou dans votre boîte aux lettres !
 

28.11.2007

Coeur de facteur

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Bien arrivé m'a-t-on dit !

 

10.10.2007

Courrier mahorais

Hier matin, j'ai reçu un colis. Comme mon gentil facteur me l'a lui-même annoncé, mi-fier mi-curieux : "Il vient de Mayotte !" Je l'ai ouvert avec grand soin...

 

 

C'était un colis rempli de trésors ! J'ai goûté aussitôt le délicieux café sauvage parfumé à la Vanille. Mais pour le reste, je vais prendre mon temps : j'aime savourer... même si je suis impatiente de découvrir le goût de la confiture de Carambole et Tamarin, de la Vanille mahoraise en gousse ou de la crème de Baobab au Gingembre ! (J'adore le Gingembre !)

Le soir, tout le monde a trouvé que la maison sentait bon... Noël. Cela vient sans doute du bâton de Cannelle et des clous de Girofle. Car lorsque mes enfants étaient plus petits, en décembre, je préparais des Pommes d'Ambre - des oranges piquées de clous de Girofle et roulées dans la Cannelle en poudre que l'on fait sécher pour parfumer les armoires. Du coup, j'ai décidé d'en refaire cette année !

La lecture de Mayotte Hebdo m'a permis de me plonger dans la vie de l'île. J'ai beaucoup aimé Tounda, le supplément culturel, notamment l'article consacré aux souvenirs d'enfance des cocos et bacocos... même si je n'ai pas tout compris !

Merci de tout coeur, Valérie, pour ce beau voyage en pensées que je commence grâce à vous, via pupilles et papilles ! (Merci aussi pour les Yeux du Diable... et les sages recommandations qui vont avec !) Avez-vous choisi les tissus d'après ce que j'ai confié ici de mes couleurs préférées ? (Si oui, quelle gentille attention ! Si non, quelle formidable intuition !)

Par ailleurs, la description de votre projet m'a définitivement conquise : je suis enchantée d'y participer !

Enfin, merci aux élèves de 4ème7 du collège de Kani Kéli pour leurs 28 sourires qui vont désormais veiller sur moi pendant que je travaille !

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Maintenant, c'est à moi de vous écrire. Surveillez votre boite aux lettres ! Je sais qu'en ce moment, 30 exemplaires de mes Lettres à une disparue traversent l'Océan Indien en bateau, mais arriveront-ils avant mon prochain courrier aéropostal ? Nous verrons, la course est lancée ! @ bientôt...
 

23.07.2007

- Allô, Soliman ? (suite)

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Voici, comme promis, des extraits de la lettre destinée à Soliman, dont j'ai parlé dans ma note précédente...

 

Cher Soliman,

je m'appelle M. J'ai 30 ans, je suis française d'origine antillaise. Je suis née aux Antilles mais j'ai grandi à Paris, d'où je t'écris.

J'écris car je viens de finir de lire ton journal, qui m'a vraiment bouleversée. Sache que je suis très peinée de lire ce que tu vis, toi, ta famille et ton peuple, depuis trop longtemps déjà. (...)

Avant de venir en Israël, je ne savais pas ce qu'était un pays en guerre. Mais j'ai pu m'en rendre compte dès mon arrivée à l'aéroport de Tel-Aviv, où j'ai été retenue plus de cinq heures sans savoir pourquoi. J'ai subi interrogatoires sur interrogatoires. Je me suis mise à pleurer, car j'avais la peur au ventre. C'était la première fois que je quittais mon pays et jamais je n'avais vécu une telle expérience ! Dès lors, j'ai réalisé où je mettais les pieds.

Mais moi, je n'ai vécu cela que cinq heures de ma vie. Ton peuple et toi le vivez chaque jour. Sache, Soliman, que je ne veux pas prendre parti dans ce conflit. Mais cela me fait mal de voir tant de souffrance dans le monde et cela me touche d'autant plus que je suis chrétienne. Si je t'écris, c'est pour te dire que tu n'es pas seul face à tes souffrances. Moi, je suis avec toi. Nous tous, Chrétiens, nous prions pour la paix dans le monde entier.

Sache Soliman que Dieu est avec toi. Ouvre ton coeur à Dieu. Parle-lui, confie-toi à lui comme tu le fis autrefois dans ton journal. Parle-lui comme tu parles à ton meilleur ami. Parle-lui comme tu pourrais parler à ton grand frère Chéri, que tu ne vois pas mais dont tu peux sentir la présence. Dieu est là, il t'écoute. Et rien n'est impossible à Dieu. Il t'aime comme il aime chacun d'entre nous. (...)

Je voudrais te donner ma foi, ce trésor que j'ai reçu un jour de ma vie où tout me semblait perdu et désespéré... Que Dieu te bénisse et te garde toi, ta maman, Yaya, Lili, Nora, Samy, Nabila et tous les autres.

À toi mon petit frère,

M.

 

Lors de notre conversation téléphonique, je n'avais pas caché à mon interlocutrice que j'étais profondément athée... Sa seconde lettre s'adresse à moi.

 

Chère Véronique,

je suis très contente, finalement, d'avoir pu parler à mon petit frère - ou plutôt, ma petite soeur (rire) !!! Encore une fois, je vous le dis, je suis très touchée par l'histoire de Soliman et je m'étais peut-être même un petit peu attachée à lui et sa famille. Ce livre m'a ouvert les yeux et le coeur sur le monde. Je ne sais pas encore ce que sera demain, mais ce dont je suis sûre, c'est que je veux être au service des autres. Je veux donner ma vie à Dieu.

Merci, Véronique. Que Dieu vous bénisse et vous garde, vous et votre famille. Et que ce don que Dieu vous a donné d'écrire puisse toucher le coeur du monde entier.

M. 

e5518c385409770c3dc294177c1e1f18.jpgChère mademoiselle M.,

vous lire m'a beaucoup "remuée". Comme je vous l'ai dit, je ne crois pas en Dieu. Cependant j'admire votre foi - ou plutôt, votre espoir de faire partager aux autres la joie et la force que vous y puisez personnellement. Les mots, si généreux, par lesquels vous terminez votre lettre m'ont très sincèrement touchée. J'ai compris que nos deux espérances - l'une chrétienne, l'autre humaniste et athée - sont sœurs... "jumelles de cœurs" écrirait Soliman-!

Je vous souhaite une vie lumineuse et utile aux autres, comme vous y aspirez vous-même. Et vous embrasse fort,

Véronique


PS : Soliman vous salue chaleureusement, lui aussi !

19.07.2007

- Allô, Soliman ?

L'année dernière - c'était à la fin du printemps, je crois - je reçus un appel téléphonique assez surprenant. Au bout du fil, une jeune Française, chrétienne, qui rentrait tout juste d'un pèlerinage en Terre Sainte et avait lu mon roman Soliman le Pacifique (Journal d'un enfant dans l'Intifada), souhaitait que je la mette en contact au plus vite avec le jeune Soliman, "l'auteur" du journal qui l'avait émue.
- Pouvez-vous me donner son adresse ? me demanda-t-elle. Je voudrais lui écrire !
Je dus rester muette un instant, ni tout-à-fait sûre de bien comprendre, ni tout-à-fait sûre de savoir comment lui répondre. C'est presque un peu honteuse que je finis par lui "avouer" la vérité.
- Soliman n'existe pas. C'est un personnage de fiction. Et son journal, c'est moi qui l'ai écrit.
Ce fut à son tour de se taire, déçue sans doute et peut-être gênée de sa méprise. Aussi la rassurai-je...
- Mais vous savez, le reporter qui a écrit la préface du roman m'a dit qu'il en avait rencontrés beaucoup, là-bas, des petits Soliman... portant les mêmes espoirs, exactement.
Alors, elle me raconta son voyage et ce qui lui avait donné envie de m'appeler. À la fin de son récit, je lui proposai de m'écrire.
- Soliman est un peu mon enfant. Je l'aime, le porte en moi. Écrivez-lui, écrivez-moi.
Ce qu'elle fit volontiers, joignant à son courrier de belles photographies...
Du fond du coeur, merci à vous, mademoiselle M.!
  
PS : Bientôt des extraits de la lettre adressée à Soliman...

10.07.2007

Messages personnels

Chère Amandine, lectrice des Vosges, ma lettre arrive !
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Chers enfants du centre de loisirs de Caussade, c'est parti !
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Surveillez vos boîtes aux lettres !

20.06.2007

Du chat à l'oie

Il y a des jours où le facteur vous apporte, sans même le savoir, d'incroyables cadeaux !
Ainsi le mien glissait-il, hier, dans ma petite boite aux lettres les photographies de ce jeu de l'oie conçu et fabriqué d'après Marabout et bout de sorcière par le centre de loisirs de Caussade et la ludothèque du Quercy caussadois, avec les associations "Le Bocal" (diffusion d'art contemporain) et REEL (organisation de salons du livre) - grâce à l'apport financier des DDJS et CAF 82.
 
 
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 La règle du jeu commence comme ça : 
À partir de 3 joueurs de 6 à 66 ans
- un maître du jeu
- une équipe Fulberte (1 joueur au moins)
- une équipe Marabout (1 joueur au moins)
Ce jeu est un jeu de coopération : tout le monde gagne ou tout le monde perd !
Le but du jeu, c'est : réunir Fulberte et Amadou sur l'échelle sentimentale de leur amour en un seul tour de plateau.
Le jeu comprend (entre autres) :
- 3 tapis coeurs
- 3 dés africains
- 10 cartes "défi"
- 10 cartes "oeil"
- 12 cartes "livre"
- 20 petits coeurs
et même un... réfrigérateur à potions !
 

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Lors d'une partie, on peut tomber sur des cases "oeil" (question d'observation sur une page de l'album) ou des cases "livre" (question de mémoire sur l'histoire) et une bonne réponse rapporte alors un petit coeur ! Mais on peut aussi tomber sur des cases "potions" (il faut retrouver les ingrédients du philtre d'amour... ) ou "plantes carnivores" qui, elles, dévorent ces mêmes petits coeurs !

 

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En retour, j'envoie un grand BRAVO (doublé d'un MERCI du même acabit) à Fanny, Linda, Louis, Alexandre, Théo et Théo, Mickaël, Tatiana, Carla, Sabri, Mathieu, Rose, Maelys, Paul et Marie - les joueurs passionnés !

MERCI aussi bien sûr à Yoyo (la ludothécaire), Véronique Lamonerie (l'intervenante en Arts plastiques), Marie et Dorothée (les animatrices) et Paul Chalmel (l'adjoint pédagogique) grâce auxquels ce joli jeu a vu le jour... sans baguette magique mais avec beaucoup d'imagination, de travail et de joie partagée - ça se voit !

PS : Et merci au facteur !

 

27.03.2007

Du bonheur d'avoir des lecteurs...

...bretons !

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Merci Mégane !
 
 
Avec un petit coucou à mes Bretons préférés : Véro, d'abord - nous étions ensemble à la Maternelle ! - et Isabelle, Adil, Ilian et Yacine ! Bisous !
 

13.02.2007

Message personnel (4)

Aux élèves du collège des Mûriers de Cannes-la-Bocca qui m'ont accueillie parmi eux hier, à leurs trois professeurs et à leur documentaliste : MERCI ! Pour moi, grâce à vous, la journée fut riche et intense. Je m'en remets doucement aujourd'hui, relisant vos questions, vos lettres... et me maudissant d'avoir oublié de vous dire ceci ou cela.

Je vous adresse aussi un grand BRAVO pour tout le travail accompli, par chacun, à son poste. Lire ce que l'on a écrit en public n'est pas simple - je sais de quoi je parle ! - et porter un tel projet, sur la durée, avec cet enthousiasme... j'admire infiniment. Tout cela fait chaud au coeur et décuple l'envie d'écrire !

 

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Pour vous, le ciel au-dessus de l'aéroport de Nice juste avant que je m'y envole : une minute de bonheur, magique et pur. Savez-vous que, comme Paloma la colombe, l'arc-en-ciel symbolise la PAIX ?

25.01.2007

Courriels et courrier

 
Fin novembre, j'ai reçu ce courriel :

Jeune enseignante de français dans un collège de la banlieue parisienne, j'envisage de lire votre magnifique et touchant Lettres à une disparue à mes élèves dans le cadre de ma séquence sur l'épistolaire (programme de 4ème). Il s'agirait de lire une lettre au tout début de chaque séance, sans même en faire une analyse méthodique, juste pour le plaisir... Je n'ai jamais testé ce procédé mais mes 29 ados adorent que je leur fasse la lecture des textes que l'on étudie en classe.

J'en viens maintenant à ma petite demande : pourriez-vous leur adresser un petit mot d'entrée en matière, une sorte d'invitation à se plonger dans cette lecture collective, qui deviendra je le souhaite une expérience forte et émouvante dont ils se souviendront. En vous remerciant par avance et vous félicitant pour l'ensemble de vos ouvrages,

Sandrine N., professeure de lettres.

 

Alors, j'ai écrit ceci :

Chers (futurs) lecteurs,
ou chers auditeurs - peu importe !
par la voix de votre professeure, vous entendez la mienne. Et par la mienne, vous entendrez bientôt celle de Melina... qui écrit des lettres à sa fille, "disparue" dans la terreur muette d'une dictature.
Vous verrez, je n'ai pas situé mon roman, ni dans le temps ni dans l'espace : on ne sait donc jamais ni où ni quand se déroule l'histoire. Parfois, c'est vrai, cela trouble un peu le lecteur. Mais si j'ai fait ce choix, c'est pour une raison précise, et simple. Je ne voulais pas qu'à la lecture de mon texte, on puisse penser : "Voilà les horreurs qui ont eu lieu en Argentine dans les années 70. Heureusement, maintenant c'est une affaire classée !"
Car non, hélas, tout cela n'est pas fini. En Argentine, oui. Et au Chili aussi. Tant mieux, bien sûr... même si justice n'a pas été rendue aux "disparus" et à leurs proches - comme vous le comprendrez à la fin du roman. Ailleurs, plus récemment, d'autres "disparitions" se sont produites. En Algérie, au Kosovo ou en Irak.
Quand vous entendrez Melina, pensez aussi à tous ces gens, qui vivent sur la même Terre que nous, à quelques heures d'avion d'ici. Dans leurs poitrines, ils ont un coeur semblable au nôtre, qui bat de la même envie de vivre que nous. Et pourtant...
 
Mais, n'est-ce pas rassurant de savoir que l'on forme, vous et moi, tous ensemble, sans nous connaître, une sorte de chaîne humaine qui gardera la mémoire de ces "disparus" ?
N'est-ce pas rassurant de savoir qu'il y a des cœurs, ailleurs, pour écouter le cri qui s'échappe du vôtre ? Des cœurs ouverts, amis ou frères, pour partager la douleur et la consoler. Se souvenir, se soulever, rêver de justice et de paix...
Aussi, je vous l'écris comme je le pense : je suis fière, aujourd'hui, de me trouver à vos côtés... par la magie de la littérature ! (Et grâce à votre professeure.)
Bonne lecture à vous - ou plutôt, bonne écoute !
Avec mes pensées les plus fraternelles,
Véronique Massenot.
 
 
À quoi Mme N. m'a répondu :
Mille mercis pour ce joli message !
Le hasard a voulu que je lise la 1ère lettre lundi dernier, au lendemain de la mort de Pinochet. (...)
Certains de mes élèves ignoraient l'idée même de dictature. Ma séquence sur l'épistolaire a ainsi pris une direction particulière : à ce jour, nous avons étudié Le déserteur de Boris Vian, les lettres insérées dans L'enfant multiple d'Andrée Chédid, des lettres authentiques d'Algériens publiées dans Le Monde en 1997 témoignant des atrocités de la guerre.
Merci, réunies par votre oeuvre, nous sommes plus fortes pour faire de ces jeunes adolescents de futurs citoyens responsables et sensibles. 
 
 
Alors, à mon tour, j'ai écrit :
Bonjour à vous
et merci de m'avoir ainsi tenue au courant.
En effet, le hasard de l'actualité a "bien" fait les choses...
Et je suis très heureuse de m'être trouvée, grâce à vous, en compagnie de Boris Vian, qui est l'un de mes auteurs préférés. J'espère que vos élèves ont été sensibles à tout cela...
J'en profite pour vous souhaiter de bonnes fêtes !
Bien à vous,
Véronique.
 
 
Puis, par la poste, m'est arrivé cette carte, accompagnée d'une jolie brassée de lettres :
Chère Véronique,
curieusement, notre lecture de Lettres à une disparue s'est ouverte sur la mort d'Augusto Pinochet et s'est achevée, aujourd'hui, sur celle de Saparmourat Niyazov. Cet ancrage dans la réalité a renforcé, je pense, la puissance de votre démarche, celle d'avoir écrit pour les jeunes un roman pacifiste, engagé et poignant que j'ai eu beaucoup plaisir à transmettre à mes élèves tout en les guidant dans cette découverte d'un monde qu'ils ignoraient.
C'est ainsi que vous, auteure, et moi, professeure, avons oeuvré pour la paix et de respect de l'Homme en touchant les âmes et les coeurs de ces vingt-neuf futurs citoyens.
Pour vous remercier, voici les lettres de mes élèves, ni retouchées, ni guidées, afin de leur laisser toute leur spontanéité...
En vous souhaitant de très belles fêtes,
Sandrine.
 
 
(@ suivre...)
 -

22.01.2007

Message personnel (3)

Destiné à Clément, Mélanie, Pierre-Louis, Enguerrand, Nicolas, Charlotte, Louise, Pierre, Orlane, Louis, Davy, Fabien, Adèle, Anne-Sophie, Nicolas, Sanâa, Léonie, Farah et Sandrine : je ne vous oublie pas !
 
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Merci du fond du coeur pour vos très jolies lettres. Mon tout prochain courrier sera pour vous, promis.
 

19.01.2007

Message personnel (2)

Destiné aux élèves de 4ème 2 du collège de Cuisery et à leur professeure de lettres : c'est parti !

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15.01.2007

Message personnel (1)

Destiné aux élèves de 4ème 2 du collège de Cuisery et à leur professeure de lettres.

J'ai bien reçu votre courrier, à mon retour de vacances, et vous prépare une réponse - une vraie, manuscrite et sur papier ! Mais, comme vous le verrez si vous feuilletez ce carnet, mon animal fétiche étant la tortue, ne soyez pas avare de votre patience à mon égard...

À bientôt tout de même, avec un grand merci !

 

09.10.2006

Odyssée postale (5)

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ernier épisode. Avec un grand merci à ces (ex) élèves de 6ème (ils sont maintenant en 5ème) et à leur professeure pour ce travail* qui en a étonné plus d'un ! Aujourd'hui, nous lisons une Lettre pour une disparue...

²

Elle est partie sans bruit, discrète et courageuse comme elle l'a toujours été, Pénélope la Patiente. Elle a perdu connaissance au soir. Mon père lui a tenu la main toute la nuit, puis au matin elle est partie pour toujours. C'était il y a une lune. Mon coeur est lourd mais je me sens maintenant prêt à apprendre mon métier de roi auprès de mon père, Ulysse aux mille ruses. Je voudrais aussi écrire notre histoire, celle d'une famille au destin choisi par les dieux. Mais je suis plus habile à manier les armes que le stylet d'or de ma tendre mère. Aussi vais-je le confier à une femme douce et savante qui saura conter les exploits de mes parents, exploits du retour et de l'attente. Ainsi, dans mille ans, deux mille ans peut-être, les hommes liront notre histoire et tour à tour pleureront et se réjouiront.

Qu'Apollon et Orphée inspirent donc la poésie de Véronika la douce et la savante, Véronika au stylet d'or.

Télémaque

 

*Travail réalisé après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée.

05.10.2006

Odyssée postale (4)

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etrouvons Ulysse, notre cher disparu... désormais revenu. Ceci toujours grâce au travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée.

Lettre à un disparu

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Argos, mon cher vieil Argos,

Pénélope, Télémaque et moi, nous sommes tout à la joie de nous retrouver, tout à la joie de la paix et de la justice restaurées.

Mais nous sommes aussi pleins de chagrin : le seul que tu nous aies causé, celui de ton départ.

Humilié par des servantes indignes et des prétendants perfides, errant pendant vingt ans sur des ordures, tu avais pourtant survécu jusqu'à maintenant. Seuls Eumée et Euryclée t'ont nourri comme ils ont pu et ainsi t'ont sauvé jusqu'à mon retour. Puis tu m'as vu, tu m'as reconnu et tu t'es laissé mourrir. Tu as sans doute considéré que tu avais accompli ton devoir - ton devoir de m'attendre - et qu'à présent tout était bien, tu pouvais te retirer au royaume des ombres.

Je place près de toi, contre ta vieille fourrure que j'ai soigneusement nettoyée, cette tablette où j'ai écrit ce message avec le stylet d'or de Pénélope, témoin de votre chagrin et de votre attente à tous les trois.

Salut, mon vieux compagnon,

 Ulysse

 

(@ suivre...)

02.10.2006

Odyssée postale (3)

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uite du feuilleton, réalisé avec le travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée. Aujourd'hui, deuxième Lettre à un disparu :


Mon cher père,

Tous les jours, une heure durant nous t'attendons ma mère et moi, sur le seuil de notre demeure. En vain. Pendant ce temps, les prétendants qui veulent ta femme et ton trône, mangent les meilleurs de tes porcs et s'énivrent du meilleur de tes vins.

Je suis jeune encore et je ne peux attendre aucun secours des autres rois grecs. Ménélas ne se soucie guère du royaume d'Ithaque alors que tu l'avais soutenu loyalement.

Je suis jeune et je suis seul. Mais je me battrai jusqu'à la mort pour protéger ma mère et ton royaume.

J'ai un faible espoir pourtant. Hier un étranger, un vieillard surgi de nulle part a prétendu avoir de tes nouvelles. Il m'a dit d'être encore un peu patient, que de grandes choses se préparaient. Bientôt j'en saurai plus.

Reviens, je t'en prie,

Télémaque, ton fils aimant et respectueux

 -

(@ suivre...)

29.09.2006

Odyssée postale (2)

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euilleton, réalisé avec le travail d'une classe de 6ème, après lecture, en parallèle, de Lettres à une disparue et de l'Odyssée. Aujourd'hui, Lettre à un disparu :


Mon très cher Ulysse,

Où es-tu, mon tendre époux ?

Pour tout le monde tu es mort et comme chez nous une femme est peu de choses sans son mari, c'est comme si j'étais morte aussi. Moi-même je ne suis pas loin de le penser. Je suis sans cesse au gynécée comme au royaume des ombres et des morts. Mes servantes sont toujours auprès de moi. Certaines me protègent mais d'autres - au moins une - me trahissent auprès des prétendants qui veulent ta place.

Mon tendre Ulysse, où es-tu ?

Peut-être es-tu plus amoureux de la mer que de ta femme qui t'a toujours aimé. Peut-être m'as-tu oubliée pour recommencer à Troie une nouvelle vie. Avec une autre. Peut-être as-tu d'autres enfants que Télémaque. Mais non, il n'est pas possible que tu ne te souviennes pas de ton fils qui veille à présent sur moi comme j'ai veillé sur lui durant son enfance.

Où es-tu, mon tendre roi d'Ithaque ?

Toi qu'on dit "aux mille ruses", trouves-en une pour que nous soyons enfin réunis ! Mon coeur fait route vers toi, où que tu sois, par ce message que je t'écris avec mon stylet d'or - un présent que tu m'avais fait, t'en souviens-tu ?

Ô Athéna aux yeux d'aigue-marine, déesse de la sagesse et de l'intelligence, viens à notre secours et sauve Ulysse, mon bien-aimé, mon disparu,

Pénélope

 

(@ suivre...)

27.09.2006

Odyssée postale (1)

medium_sc_l01.gif'année dernière, j'eus la chance d'être invitée par une professeure de français formidable - et par ailleurs auteure - dans une classe de 6ème, à Paris. Ses élèves avaient lu mes Lettres à une disparue et je venais répondre à leurs questions sur le roman, l'histoire vraie qui me l'avait inspiré, le travail d'écriture...

Bien sûr, je leur parlai de mon amour pour la correspondance. La rencontre fut chaleureuse et lorsque je partis, la classe me promit un petit courrier. "Peut-être en rapport avec l'Odyssée..." - qu'elle étudiait alors.

Plusieurs mois s'écoulèrent. J'oubliai la promesse, rencontrai d'autres classes et d'autres élèves attachants. Puis un beau jour de juin, les lettres arrivèrent chez moi. Comme elles me plurent beaucoup, j'eus envie de les partager. Aussi, autorisation prise auprès de leurs auteurs, je vous en propose la lecture... sous forme de feuilleton ! Voici le premier épisode ; il y en aura cinq en tout.

 

Chère Véronique,-

Comme Pénélope, il faut être patiente car tu vois : tout arrive. Non, ton passage à Rocroy n'est pas tombé dans l'oubli, une semaine recouvrant l'autre de préoccupations nouvelles. Il fut même un temps très fort de notre année et nous tenons à t'en remercier par un petit travail d'écriture que nous te dédions. Comme nous avons étudié l'Odyssée, il nous a paru intéressant d'imaginer la lettre que Pénélope pouvait écrire à Ulysse, grand spécialiste de la disparition prolongée. Seulement de fil en aiguille et de disparu en disparu, notre travail a pris plus d'ampleur et donc plus de temps, que ce qui était prévu à l'origine.

Nous espérons que ces quatre lettres, synthèse de tous les travaux d'élèves de 6ème 4, te plairont et t'amuseront (te tireront une petite larme, peut-être...).

Encore une fois merci pour le temps que tu nous as consacré.

Nous t'embrassons fort.

La classe de 6ème 4 et leur professeur, Hélène Delprat.

 

(@ suivre... dans Le courrier des lecteurs)

23.05.2006

- Deux boîtes aux lettres, deux !

Samedi soir, je suis rentrée du Salon du Livre d'Agen, des cadeaux plein les bras : un joli livre d'or, des petits mots, des dessins et deux grandes boîtes aux lettres... pleines de courrier !

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J'avoue ne pas en avoir lu encore tout le contenu, mais je promets de rendre compte de ces futures lectures ici. Et par ailleurs, je n'oublie pas non plus les courriers de Mejda, Sabrina, Claire et Cassandra. Ils sont arrivés dans ma "vraie" boîte aux lettres, depuis plus d'un mois déjà ! Je suis en train d'y répondre "pour de vrai" - c'est-à-dire sur papier, en m'appliquant beaucoup.

À très bientôt, donc !

08.05.2006

Livre d'Or

Merci de tout coeur aux 4èmes B du collège René Cassin de Loos-en-Gohelle (62) !

Compliment, découverte, prise de conscience, questionnement... Voici quelques extraits du Livre d'Or qu'ils m'ont écrit après avoir lu mes romans - et offert lors d'une rencontre, le 4 mai dernier :

 

Vous m'avez fait découvrir un genre de livre que je ne connaissais pas et donné l'envie d'en lire d'autres. Christina

 

Ces deux ouvrages m'ont fait réfléchir sur les drames qui se déroulent, encore maintenant, à l'étranger. Clément

 

De ces deux livres, je n'ai pas de préféré parce qu'ils sont géniaux tous les deux. Bravo ! Manon

 

Vous m'avez fait comprendre la chance que j'ai d'habiter dans un pays qui ne viole pas les droits de l'homme. Kevin

 

J'ai été révoltée par la souffrance des enfants qui subissent les conflits des adultes. Ils n'y sont pour rien ! Constance

 

J'ai découvert que mes problèmes n'étaient rien par rapport à ce qui se passe dans des pays en conflit ou soumis à une dictature. Thomas

 

Peut-on réparer les souffrances que les tortionnaires ont infligés à des personnes innocentes ? Constance

 

Les enfants israéliens et palestiniens se donneront-ils un jour la main ? Je l'espère. Antoine