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25.03.2008

Invitation géante !

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Merci à vous... et à tout bientôt !
 

21.03.2008

Petit clin d'oeil...

...à mes chers correspondants mahorais !
 
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Merci, merci, merci ! J'ai bien reçu votre colis, plein de merveilles dont vos travaux - en espagnol, en français, en couleurs et en poésie ! - à propos de Lettres à une disparue.
J'ai tout photographié, tout lu, tout admiré... mais pas encore choisi mes préférés. La seule chose que je puisse vous dire pour le moment, c'est que je suis embarrasée : vous avez tous mis tant de vous-mêmes dans ce projet !
Aussi, je préfère me donner encore un peu de temps pour élire les meilleurs et TOUS vous remercier, du fond du coeur, dans mon prochain courrier... qui promet d'être un peu plus volumineux que les deux premiers... Suspense !
 

20.03.2008

Faire-part de (re)naissance

Il était épuisé depuis quelques mois... Le revoilà !

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(à suivre !)

18.03.2008

Nina intente un procès

En résonnance avec la lecture de mon roman Lettres à une disparue, un article paru vendredi dernier dans Le Monde. (Merci Chantal, pour ta revue de presse et ton oeil aiguisé !)

 

32935770.jpgApplaudissements, embrassades et large sourire de Maria Eugenia Sampallo Barragan, mercredi 12 mars, dans une salle comble du tribunal fédéral de Buenos Aires. Cette jeune Argentine de 30 ans est la première enfant de disparus pendant la dictature militaire à avoir porté plainte contre ceux qui l'avaient illégalement adoptée, après que sa mère eut accouché en captivité.

Le procureur, comme la veille l'avocat de l'accusation, a réclamé des peines de vingt-cinq ans de prison contre le couple, Osvaldo Rivas et Maria Cristina Gomez, et contre un ancien tortionnaire militaire, Enrique Berthier, qui leur avait livré le bébé. Ils sont accusés d'enlèvement de mineur, falsification de documents publics et suppression d'identité. La sentence de ce procès historique sera rendue le 4 avril.

"Pendant toute mon enfance, j'ai eu des doutes sur mon identité, a confié Maria Eugenia Sampallo, le premier jour du procès, le 19 février. Quand je posais des questions, l'histoire changeait tout le temps : mes parents étaient morts dans un accident, j'étais la fille de la bonne ou d'une hôtesse de l'air. Ma confusion devenait chaque fois plus grande." Durant plus de deux heures, elle a détaillé les mauvais traitements dont elle a été victime, la poussant, adolescente, à fuir sa maison. "Je t'ai élevée entre des draps de soie. Sans moi, on t'aurait jeté dans un fossé, petite morveuse", lui disait sa "mère adoptive".

Maria Eugenia ne sait ni quand ni où elle est née. "Ma date d'anniversaire, je l'ai choisie toute seule : c'est le 8 février, l'anniversaire de mariage de ma grand-mère. Et ce, jusqu'à nouvel ordre. Si j'obtiens de nouvelles informations, je la changerai volontiers", a-t-elle déclaré.

En 2000, n'en pouvant plus de douter, celle qui s'appelait alors Violeta Rivas a pris contact avec la Commission nationale pour le droit à l'identité (Conadi), puis les Grands-Mères de la place de Mai, l'association qui recherche inlassablement depuis trente ans la trace des quelque 500 bébés volés à l'époque de la dictature militaire (1976-1983). Après des analyses de sang et grâce au fichier ADN des proches des disparus, elle a recouvert son identité à 23 ans, changé de nom et retrouvé sa famille biologique.

Ses parents étaient des ouvriers, militants communistes. Sa mère, Mirta, était enceinte de six mois lorsqu'elle a été enlevée par un commando militaire, avec son mari, le 6 décembre 1977. Conduite au centre clandestin de tortures "El Atletico", en plein centre de Buenos Aires, elle a ensuite été transférée vers une destination inconnue pour accoucher.

AUCUN REMORDS

Des témoignages émouvants ont ponctué le procès. Celui de Azucena Barragan, 80 ans, la grand-mère maternelle de Maria Eugenia. Assise dans une chaise roulante, elle a raconté, d'une voix faible, la longue quête pour retrouver sa petite-fille. Ou celui de Gustavo, le frère de la plaignante, qui a évoqué, ému, l'image de sa mère enceinte. Il avait trois ans quand il a été arrêté en même temps que ses parents. Il a été récupéré par sa famille, 43 jours plus tard, dans un commissariat.

Les trois inculpés n'ont exprimé aucun remords, convaincus d'avoir "bien oeuvré en s'occupant de la petite". Ce sera l'argument de la défense. Pendant les années de plomb, de nombreuses jeunes femmes ont accouché en captivité avant de disparaître. Les bébés étaient confiés à des familles proches des militaires au pouvoir. Les Grands-Mères de la place de Mai ont réussi à retrouver 88 de ces enfants. Des associations de défense des droits de l'homme estiment que 30 000 personnes ont disparu pendant la féroce répression.

Dans le cadre des enquêtes sur les bébés volés, deux militaires sont morts mystérieusement, au cours des derniers mois, avant d'être entendus par la justice.

Christine Legrand
Article paru dans l'édition du 14.03.08.
 
 
> Pour lire l'article sur le site du journal, c'est .
 

13.03.2008

Rendez-vous à Paris

2117963345.jpgCette année, faute de temps, je ne ferai qu'un passage "éclair" au Salon du Livre de Paris, vendredi 14 sur le stand Hachette / Gautier-Languereau (N39/P31) de 10h30 à 12h30.
Si vous en avez la possibilité, venez me voir et je vous ferai de belles dédicaces - promis ! À bientôt ?

12.03.2008

Cybermanifestons !

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Depuis 11 heures (de Paris) aujourd’hui et pendant 24 heures, vous pouvez choisir le message de votre banderole et prendre part à l’une des cybermanifestations organisées par Reporters Sans Frontières en Birmanie, Chine, Corée du Nord, Égypte, Érythrée, Tunisie, au Turkménistan, au Viêt-nam et à Cuba, neuf pays particulièrement durs avec leurs journalistes et cyberdissidents. Alors, cliquez sur l'image et rejoignez-moi vite place Tien An Men !
 

10.03.2008

Tout n'oeuf !

Une petite comptine qui sent le chocolat, cela ne peut que faire du bien, non ? Si ! Bon. Alors, c'est dans le numéro de Mars (n°18) des P'tites filles à la Vanille (Fleurus Presse) en kiosque en ce moment !
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Cette image à croquer vous a été mitonnée par Cécile Bonbon. Miam miam !

05.03.2008

Rendez-vous à La Talaudière

Me voilà prête à partir dans la région de Saint-Etienne, à la rencontre de jeunes lecteurs, du CP au CM2. Certains ont lu Milos (Y a un os !), d'autres Marabout et bout de sorcière, Grand ménage de printemps, L'ogre de Silensonge ou Le village aux trésors, et beaucoup mon J'Aime Lire, La lettre mystérieuse. Autant dire que je vais être chargée ! J'ai promis de leur apporter des "choses à voir" : une illustration originale, mes brouillons, ceux des illustrateurs avec lesquels j'ai travaillé, une maquette ou un B.A.T.

Les enfants prennent toujours beaucoup de plaisir à découvrir les coulisses de la création d'un livre ou d'un magazine. Et moi, je tiens à leur montrer que nous, auteurs, illustrateurs, éditeurs, directeurs artistiques et rédacteurs en chef, qui travaillons dans la presse et dans l'édition, nous nous trompons beaucoup avant d'arriver au bout de nos projets. Que nous hésitons, doutons, nous posons de nombreuses questions,  discutons et faisons des choix.

Faire comprendre aux enfants qu'un livre ne sort pas "comme ça" d'un coup de nos mains d'or et de nos cerveaux surpuissants me semble en effet important. D'une part, le travail leur apparaît concrêtement, avec ses contraintes, ses déceptions et ses victoires. D'autre part, cela les désinhibe. (C'est fou comme ils ont peur de se tromper, de mal dessiner, de faire des ratures !) Alors, quand certains s'autorisent soudain à sentir ce métier peut-être un jour à leur portée, quelle récompense pour moi !

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Non, je crois qu'en train, je serai plus vite à La Talaudière... et ce sera moins fatigant pour Aurélie !

04.03.2008

Le courrier des lecteurs (3)

Depuis la parution de mes Lettres à une disparue, j'ai rencontré de nombreux lecteurs. Certains m'ont fait de beaux cadeaux : des textes, des dessins, des lettres, des poèmes, inspirés de mon livre. En voici deux, parmi mes préférés. L'un est un clin d'oeil à la dernière lettre de mon roman. L'autre, un poème acrostiche vraiment très - "trop" ! - gentil.

 

Le jour pénètre dans la classe par la fenètre de la cour, dessinant sur le sol au travers des rideaux sombres, de petites taches sous l'éclairage.

Attentifs, assis le regard fixé, le coeur en rage, de nouveau nous avons relu votre livre.

Maintenant c'est notre tour. Nous écrivons sous votre regard, celui du grand portrait accroché sur la porte.

Un tableau, un cahier.

Et un sens à notre vie.

Nos mains, déjà, courent et s'envolent sur le papier. Les mots jaillissent, les uns après les autres, du fond de notre mémoire et votre histoire, si douloureuse, sort de notre chair, pour apparaître enfin, dans la lumière.

Libre, madame.

On se sent libre.

Nous vous embrassons...

 

Christelle, Mélanie et Lolita. (13 ans)

 

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Marsannay-la-Côte, mardi 2 mai 2005, par cette lettre authentique,

 

Très chère Véronique,

 

Rentrer chez nous a été très ardu

Encore tout émus de vous avoir connue

Sous le coup de notre échange de point de vue :

 

Ces Lettres à une disparue...

Hystériques nous étions, à l'idée de votre arrivée !

Et si tristes quand il a fallu nous séparer !

Reconnaître Melina en vous, durant cette journée,

Etait évident et plein de vérité.

 

Vous êtes en effet si timide et pudique

Et paradoxalement si ouverte au public

Rayonnante de votre sourire sincère :

On pouvait lire la franchise en vos yeux clairs.

Nul en sortant ne pouvait dire le contraire,

Insistant par ailleurs sur votre caractère

Qui prouve modestie et simplicité,

Unique en votre genre malgré votre renommée,

En faisant toute votre originalité !

 

Malheureusement, vous nous avez quittés

A notre grand regret, à l'heure où il fallait ;

S'il vous plaît, revenez !

Seule ou avec un nouveau bébé

Et surtout avec un autre roman

Ne nous oubliez pas pour autant

On tient à le dire : on vous adore !

Tous nous vous embrassons TRES FORT !

 

 

Les 4èmes3* que je n'oublie pas !

*(de Madame Corine Cherrier-Chaudat)

 

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Mais, au fait, pourquoi un acrostiche ?

La réponse est... dans mon roman !

 

 

03.03.2008

Le courrier des lecteurs (2)

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Depuis la parution de Lettres à une disparue, de nombreux lecteurs m'ont écrit.

Correspondances est l'endroit idéal pour leur rendre un hommage ému... et publier des extraits de leurs lettres - suite !

 

Je n'avais jamais porté une très vive attention à tous les problèmes, toute la violence, le terrorisme... qu'il pouvait y avoir dans les pays plus ou moins lointains du nôtre, je me rends compte que j'ai eu tort. A chaque mot, j'avais les larmes aux yeux. Il y a une telle intensité dans ces phrases que j'en étais saisie. Je me sentais vivre ce que vivait Melina, j'écrivais mes malheurs, mes souffrances et mes quelques joies à ma fille disparue, morte. Si je résumais, je dirais que votre livre m'a beaucoup plu et apporté. J'ai fait un drôle de voyage, fort en émotion. Lucile (15 ans)

 

Bravo ! Ce livre m'a énormément émue, de la première à la dernière page. Vouloir nous faire ressentir la douleur qui vous avait hantée en écoutant un reportage à la radio était une bonne idée. En lisant votre roman, je ne me cache pas pour dire que j'avais les larmes aux yeux. La forme épistolaire est encore plus poignante, car on ressent mieux la douleur de Melina et son intérêt à retrouver Nina. J'ai adoré Lettres à une disparue. Félicitations ! Gaëlle (15 ans)

 

Bien que je n'aime pas trop le genre épistolaire, j'ai beaucoup apprécié votre livre : il dénonce bien toutes les atrocités qui se sont passées sous la dictature de Pinochet. Un bon livre, très émouvant. Hassan (14 ans)

 

J'ai adoré votre roman et ai été particulièrement touché par la façon dont Melina veut garder l'image et les souvenirs de sa fille en elle. J'ai aussi beaucoup aimé comment Nina change sa grand-mère et lui fait reprendre goût à la vie. Pierre (13 ans)

 

Le roman que vous avez écrit m'a troublée ; je trouve que vous avez dévoilé avec perfection la dictature et la souffrance que d'innocentes victimes ont pu endurer. Dans cette oeuvre, il est dit que vous vous êtes inspirée d'une émission de radio, ce que je trouve très émouvant car la torture, les enlèvements... ont bel et bien existé, et qui sait, sûrement existent encore. Mais il y a aussi l'amour partagé entre ces trois femmes qui est tellement saisissant que cela fait monter les larmes aux yeux. Océane (13 ans)