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29.02.2008

Le courrier des lecteurs

Depuis la parution de mes Lettres à une disparue, de nombreux lecteurs m'ont écrit.

Correspondances est l'endroit idéal pour leur rendre un hommage... ému.

 

 

Ce que j’ai adoré dans votre livre, c’est l’intrigue. La peine, tout d’abord, quand Melina est désespérée, puis quand elle apprend que Lélia retrouve son neveu Guille qui était retenu dans une famille du quartier militaire. Alors là, Melina reprend espoir et va tout mettre en œuvre pour retrouver sa chère et tendre petite fille Nina, qu’elle retrouvera par la suite. Cette histoire passe d’un extrême à l’autre. Dans l’intrigue, il y a une vraie leçon de courage que donne Melina : ne jamais abandonner. Marc (13 ans)

 

 

Personnellement, je l’ai trouvé très bien écrit car l’histoire nous permet de comprendre les horreurs de la dictature. Le fait de penser à cette femme, à cette famille qui a été déchirée par un régime politique donne presque envie de pleurer. Les mots que vous avez utilisés sont touchants. Lorsque Melina dit à la fin de chaque lettre : « Je t’embrasse fort, Maman », ces mots m’ont fait imaginer la vie si je perdais ma mère. Vincent

 

 

Je tenais à vous faire part de mes sentiments. Votre oeuvre m'a vraiment touchée. Elle est si bouleversante, si vivante à la fois : cette histoire montre bien le combat d'une mère face à la disparition de sa fille, dans un pays soumis à la dictature. Comment ces tortures, disparitions, enlèvements et ces procès peuvent-ils arriver à des êtres de chair et de sang ?

J'avais lu votre livre une première fois sur les conseils d'une amie et j'ai pris le même plaisir à le relire en classe. Laïla (14 ans)

 

 

Si je vous écris, c'est à propos d'un de vos livres que nous avons étudié en cours de Français.

Je l'ai trouvé très réaliste et je n'ai pas pu m'empêcher de le lire en une soirée.

Cela m'a rappelé l'époque où j'habitais au Mexique. Il s'est passé des événements qui ressemblaient à ceux que vous avez décrits. Des enfants étaient kidnappés, on demandait une rançon à leur famille, mais on n'était jamais sûr de les retrouver vivants.

C'est un peu ce qui est arrivé à Paloma, Juan et Nina.

Ce livre m'a beaucoup touchée, il ressemble à un vrai journal ! Aurore (14 ans)

 

 

(@ suivre...)

 

Correspondance & Cie (épisode 5, février 2008)

[Contenu sauvegardé du blog « Le Courrier d'Honorine » (fermé depuis) ayant accompagné les élèves de l'atelier tout au long d'une année très créative.]

 

Le CDI nous écrit

lundi 4 février 2008

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Bonjour,

Voici un roman épistolaire « avec bouteille » de Klaus Kordon, publié chez Gallimard, dans la collection folio junior.

Berlin, à l’époque du mur. Mathias confie un message à une bouteille, qu’il lance dans la Spree, destination Berlin-Ouest. Un roman sur l’amitié et la tolérance.

Je t’écris de Berlin est disponible au CDI du Bois d’Aulne.

Cordialement,
Madame Le Corre

 

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J’ai reçu du Courrier !

mardi 5 février 2008

 

Hier, 4 février, les élèves de 5ème 6 ont pensé à moi…

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Un grand merci à eux… ainsi qu’à Françoise et Martine !

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Cher Père Noël {ne riez pas !}

dimanche 10 février 2008

 

Question : Faut-il croire au Père Noël ?

C’est la question que nous, les élèves de 5ème 6, nous nous posions en ce début de décembre 2007…

Nous cherchions à boucler le financement des sorties prévues dans le cadre de notre « classe écriture ».

À ce moment là, Le Rotary Club de Conflans organisait une manifestation « Arbres à Vœux » pour les fêtes de Noël.

Nous décidâmes de tenter notre chance ; une lettre collective fut rédigée et chaque élève en déposa un exemplaire (décoré par ses soins) au pied d’un des sapins dressés dans les différents quartiers de notre ville.

Le 6 Janvier 08, une lettre nous annonçait que le Rotary Club avait décidé d’accorder à notre atelier d’écriture une somme de 200€. Quelle bonne nouvelle pour notre classe !

La remise de ce prix eut lieu le jeudi 10 Janvier 08 à 18h à la salle Eugène Le Corre. Les élèves délégués, très émus, reçurent le chèque, remercièrent les généreux donateurs au nom de tous leurs camarades et posèrent pour la photo souvenir.

 

Réponse : Eh oui ! Le Père Noël existe, il faut y croire…

Et nous réitérons nos sincères remerciements à tous les membres du Rotary Club de Conflans qui ont incarné ce Père Noël 2007.

 

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La Lettre de Mes Rêves

mardi 26 février 2008

On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, dit-on. Pour notre deuxième séance d’atelier, j’ai proposé aux élèves des deux classes d’écrire la lettre qu’ils rêveraient de recevoir… et de se l’envoyer « pour de vrai ». Aussitôt, les idées ont fusé ! Bien sûr, beaucoup d’entre eux ont été sélectionnés pour enregistrer un disque ou danser dans un clip. D’autres ont gagné toutes sortes de gros lots : une journée en compagnie de leur groupe préféré, une somme exorbitante ou le droit de se faire bâtir un temple égyptien extraordinaire. Certains ont reçu de grandes déclarations d’amour, des nouvelles d’un monde imaginaire, la réponse favorable d’une école ou d’une entreprise où ils rêvent d’entrer un jour.

Personnellement, la lettre qui m’a touchée le plus est celle d’Alicia, qui a imaginé que son grand-père, qu’elle n’a pas connu, lui avait écrit d’Algérie, pendant la guerre. C’est une lettre témoignage, pleine d’amour et d’espérance pour l’avenir de sa future descendance…

Vous pourrez bientôt lire ces lettres, mises en ligne par les élèves de 5ème6 du Bois d’Aulne en cours de technologie. En attendant, voici leurs enveloppes, envoyées puis revenues – le cachet de la poste faisant foi ! À noter que les timbres ont été fournis par Mme Cécile Berthet, philatéliste aussi passionnée que généreuse !

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Ci-dessous, le compte-rendu de la séance par une élève du Bois d’Aulne :

Mardi 15 janvier 2007, nous avons eu notre 2ème séance d’atelier écriture avec Véronique Massenot. Comme pour les séances précédentes, cet atelier était une véritable ouverture pour le pays des rêves ; un monde fantastique où je conseille fort à chacun de se promener.

« Puisque c’est l’époque où l’on se souhaite des vœux, nous dit Mme Massenot, vous allez vous écrire une lettre à vous-même, la lettre que vous adoreriez recevoir. »

Une fois sa phrase finie, une idée me vient en tête. Tous équipés de nos blocs, nous nous mettons à écrire, réfléchir et rayer sur nos feuilles de brouillons. Nous rêvons, en écrivant mots après mots, lettres après lettres.

Encore une fois, mission accomplie pour les adultes (Véronique, Mme Ligier et Mme Le Corre) qui nous ont entourés et aidés.

Merci !
Roxane

 

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Chère Véronique Massenot

mercredi 27 février 2008


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Durant le mois de janvier, j’ai rencontré par deux fois les élèves du « club écriture » des Hautes Rayes, le troisième collège de notre ville. Pour m’accueillir, ceux-ci m’ont lu ces lettres, écrites pour l’occasion.


Madame Massenot,

Tout d’abord, j’espère que vous vous portez bien et que vous avez de l’inspiration pour vos prochains livres. J’ai beaucoup aimé « Lettres à une disparue » qui m’a permis de regarder le monde différemment. Avec les informations, je suis au courant des malheurs qui s’abattent en Afrique. Mais n’étant pas née, je n’étais pas au courant des disparitions en Argentine en 1976.

J’ai été très sensible à votre livre et moi, je me suis attachée à Melina, ce personnage courageux qui affronte tous ces malheurs. Elle perd sa fille, du moins on ne sait pas si elle est morte. Mais elle lui écrit. Elle écrit ce qu’elle pense comme si c’était une lettre qu’on écrit dans sa tête et qu’on envoie par la pensée. On a l’impression, par la façon dont elle écrit, qu’elle est sûre que ses écrits sont arrivés aux pensées de sa fille, Paloma. C’est bien ça qui m’a émue, avec le décès de Melina.

Ce qui m’a plu aussi, c’est le fait que Nina, la petite fille, trouve ces lettres et décide de la même manière que sa grand-mère, d’écrire à son tour à Paloma.
J’avoue que j’ai espéré que Nina continue à écrire.
Je crois bien que j’ai écrit ce que je voulais vous dire.

Merci de votre attention et bonne continuation.

Au revoir
Emeline


Chère Véronique Massenot

J’ai lu la moitié de votre livre « Soliman le Pacifique » et moi qui d’habitude n’aime pas trop lire, je le lis sans que ça paraisse pour moi une corvée (je n’arrive pas à lire les livres donnés en Français). Votre façon d’écrire me plait tout comme l’histoire de Soliman.

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2008 et à bientôt.

Clément

Bonjour Véronique Massenot,

Je m’appelle Guillaume et par cette lettre je vous annonce que j’ai beaucoup aimé votre livre « Soliman le Pacifique » qui est une histoire très émouvante et pleine d’amour. J’ai également aimé le livre « Lettres à une disparue » tout aussi émouvant. Ce qui m’a en revanche troublé dans ce livre, ce sont toutes ces minuscules petites phrases employées dans le texte. A part ça, j’adore ce que vous faites et sachez que vous êtes un exemple pour moi, car je veux devenir écrivain comme vous ! Alors je vous dis au revoir et à bientôt.

Guillaume


Bonjour à vous,

Je m’appelle Mélanie ; j’ai 13 ans et j’ai lu « Lettres à une disparue ». J’ai beaucoup aimé ce livre. Moi-même j’écris des histoires mais ce que je me demandais, c’est la chose suivante : d’où vous vient cette imagination ? Moi personnellement, j’ai du mal à la trouver !

Mélanie

Bonjour Mme Massenot,

Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année. J’ai lu votre livre « Soliman le Pacifique » et c’est vraiment un livre super ! J’aime bien la façon dont c’est écrit ; c’est très émouvant parce qu’il y a la mort du frère de Soliman et que la famille essaie de vivre normalement dans un pays en guerre.

Il est parmi les livres que je préfère.

Maxime


Je n’ai pas beaucoup aimé le livre « Lettres à une disparue » même si le thème est assez intéressant.

Faire une histoire sous forme de lettres est une idée plutôt originale mais je trouve que cela fait ralentir le rythme de l’histoire. Il y a peu de rebondissements et peu de suspense.

Je pense que le livre est inspiré de faits réels mais je préfère les livres inspirés de faits imaginaires, peuplés d’êtres mystérieux et surnaturels. Ce genre de livres me fait rêver !

Léa

Madame Massenot,

J’ai moyennement aimé votre livre car il se rapproche trop de la réalité ; d’habitude, je ne lis pas de livres comme ça car cela fait penser que la vie est triste alors qu’elle n’est pas si mal que ça.

Merci quand même d’avoir parlé de ce qui s’est passé en Argentine ; comme ça, je suis moins ignorante de ce problème-là.

Shona

Florent – Club écriture – Collège des Hautes Rayes – A l’attention de Madame Véronique Massenot

Chère Véronique Massenot

C’est avec plaisir que je serai présent lors de votre intervention au sein de mon collège, pour parler de vos ouvrages et notamment de « Lettres à une disparue » que j’ai lu avec intérêt.

Actuellement, je m’apprête à découvrir avec beaucoup de curiosité votre deuxième livre « Soliman le Pacifique »

J’attends avec impatience de connaître vos sources d’inspiration pour écrire vos livres.

Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie de croire, chère Véronique Massenot, en l’assurance de mes sentiments respectueux.

Florent

Chère Madame Massenot

Je vous écris pour vous dire que j’ai beaucoup apprécié « Lettes à une disparue » c’est un livre très bien et également très triste. j’ai aussi commencé «Soliman le Pacifique » qui est également un très bon livre. J’ai plusieurs questions :

– Avez-vous écrit d’autres livres ?

– Êtes-vous déjà passée à la radio ?

Je ne sais plus trop quoi dire, donc voilà ! Continuez d’écrire d’aussi beaux romans ! Au revoir !

Maëlle

de : Mourzik Issam

à : Véronique Massenot

Bonjour Madame Massenot, j’ai lu votre livre « Lettres à une disparue ». Il y a un point positif et un point négatif. Pour le point positif, eh bien, l’histoire est intéressante, mais le point négatif c’est le manque d’action. Ce n’est pas un point très important mais je tenais à le préciser. Actuellement je voudrais lire un livre que vous avez écrit : « Soliman le Pacifique » mais il faut que j’en trouve le temps. Je suis aussi impatient de vous rencontrer.

Issam

Merci à tous pour votre saine franchise… et votre accueil très chaleureux !

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28.02.2008

Los desaparecidos

Quelques images venues d'Argentine pour compléter la lecture de Lettres à une disparue.

 

 

 

27.02.2008

Un café à Buenos Aires

                         Si vous passez par Buenos Aires, s'il vous plaît, allez pour moi boire un petit café, bien noir et bien  brûlant, à La Libreria de las Madres, Place du Congrès, Hipolito Yrigoyen 1590, Métro Lima.

Pour plus de détails, cliquez sur l'image... Vous découvrirez aussi le petit journal des Français à l'étranger. Bon voyage !

 

 

26.02.2008

D'où m'écris-tu, Melina ?

 

A la fin de Lettres à une disparue vous pouvez lire ceci :

 

 

NOTE DE L'AUTEUR

J'ai choisi, en écrivant ce roman, de ne pas faire mention, ni de l'époque, ni du pays, dans lesquels l'action se situe.

Souci d'universalité.

Melina, Paloma, Nina, et tous les autres, sont des personnages de fiction, nés de mon imagination.

Et pourtant, ce qu'ils vivent, ce qu'ils subissent sur le papier - tortures, disparitions, enlèvements, procès -, des êtres de chair et de sang, des hommes, des femmes et des enfants, en ont été les victimes bien réelles, historiques.

Ne les oublions pas.

Merci à l'équipe de Daniel Mermet pour les reportages effectués en Argentine et diffusés sur France-Inter dans l'émission "Là-bas, si j'y suis", qui m'ont largement inspirée.

 

Cette note a pour but de répondre à deux questions que les lecteurs me posent souvent : "Où se passe l'histoire ?" et "Pourquoi ne pas l'avoir dit dans le texte ?" L'histoire se passe en Argentine, mais pourrait se passer ailleurs...

Dans la deuxième édition de Lettres à une disparue, un rappel historique précisait les choses. La toute nouvelle version ne l'ayant pas repris, je le reproduis - à quelques mots près - ici.

 

LES "DISPARUS" D'ARGENTINE

1976. Un coup d'Etat militaire impose une dictature féroce à l'Argentine. Tous les opposants au régime sont réduits au silence de façon systématique. Cette période marquée par la barbarie et la cruauté, se solda par la disparition de 30 000 personnes, et par l'assassinat, l'emprisonnement et la torture de milliers d'autres. Les mères qui perdirent ainsi leurs enfants, kidnappés et tués par les militaires, prirent l'habitude, dès les années 70, de se rassembler sur la "Plaza de Mayo" (la Place de Mai) tous les jeudis pour réclamer justice. Elles nouaient alors sur leurs cheveux des foulards blancs, symbolisant les langes de leurs enfants disparus. Le régime, qu'elles gênaient de plus en plus, les baptisa "les Folles de Mai" - ce qui ne les empécha pas de constituer un réseau d'entraide et de soutien efficace, et d'entamer des actions en justice.

"Hijos" est le mot espagnol qui signifie fils et filles. En Argentine, comme au Chili voisin, ce mot désigne les enfants des desaparecidos, c'est-à-dire des victimes de la barbarie du régime militaire. Aujourd'hui encore, on continue de chercher les 500 "hijos" qui ont été enlevés avec leurs parents, ou qui sont nés en prison pendant la détention de ces derniers. Ces enfants furent parfois confiés par leur ravisseurs aux familles d'officiers, afin qu'ils les élèvent avec leurs "valeurs". Une cinquantaine de ces enfants a été retrouvée, parfois au moyen des tests ADN.

Hélas, le cas de l'Argentine n'est pas unique : au Chili, au Maroc, au Sri Lanka, aux Philippines, des comités de parents de "disparus" ont vu le jour et demandent des explications sur le sort de leurs enfants.

 

Victoria, Melina du Chili 

 
 
 

25.02.2008

Lettres à une disparue

     Lettres à une disparue est mon premier roman.

Ecrit en 1996, il est paru dans la collection du Livre de Poche Jeunesse (Hachette) en 1998. Depuis, il a été réédité trois fois - en 2001, 2005 et 2008 - et a fait l'objet de très nombreuses réimpressions. Déjà vendues à plus de 100 000 exemplaires, c'est un joli succès, assuré seulement par le bouche à oreille... J'en suis très fière !

 
 

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Ci-dessous, ce qu'on en dit...

 

Dans la presse

 

Dans une dictature d'Amérique du Sud, Paloma, officiellement "portée disparue", a été assassinée pour avoir résisté à la barbarie. Sa mère, Melina, supporte l'insupportable en lui écrivant comme si elle était encore en vie. Et puis un jour, elle apprend que Nina, la fille de Paloma, serait encore vivante, adoptée par les bourreaux de sa mère. L'espoir renaît, le combat ne fait que commencer. Un livre de chair et de sang. Le Magazine Littéraire

 

Un roman épistolaire poignant qui dénonce les atrocités, les tortures, les disparitions, toutes ces violations des droits de l'homme qui sont pain quotidien dans les régimes dictatoriaux. Une tragédie familiale écrite avec force, justesse et réalisme. Citrouille

 

Finesse de la psychologie, simplicité de l'écriture, vérité historique et, hélas, encore d'actualité, rendent ce témoignage sur la barbarie tout à fait saisissant. Notes Bibliographiques

 

La forme épistolaire et le style très retenu nous permettent de suivre pas à pas le chemin intérieur de Melina qui dit d’elle-même : Moi, la pleureuse, la traîneuse de fantôme… Elle passe du présent vide au passé lumineux, de l’émotion brûlante à l’engagement dans l’action, d’une chambre d’enfant à la salle sans fenêtre d’un tribunal. Véronique Massenot évite avec bonheur et simplicité l’écueil de l’effusion. Seul compte le souci de la vie contre la bête immonde. Au fond, il est bon que ces lettres, adressées à tous, soient publiées dans une collection jeunesse. Pour demain, et plus.

Encres Vagabondes

 

Ce texte très dense évoque avec beaucoup d'émotion et de pudeur les difficiles situations affectives et morales éprouvées dans certaines histoires familiales. L'école des parents

 

L’auteur fait preuve d’un beau talent d’écriture. A la douceur du souvenir succède la douleur du bonheur perdu. Jamais rien de grandiloquent, mais l’expression nue du sentiment maternel accompagnée de l’énergie du désespoir. Nous voulons lire !

 

Neuf lettres qui disent la révolte, l’espoir et le désespoir, l’amour et la destruction de la vie, la nécessité de continuer à vivre malgré tout. (…) Un livre fort sur une histoire récente qui est une plaie toujours ouverte. La revue des livres pour enfants

 

 

 

Pourtant dans cet ouvrage, nulle barbarie, rien d’insoutenable sinon l’implacable absence, la réflexion et les souvenirs qu’elle suggère. Comme Melina, Véronique Massenot tourne son regard vers la vie. Son livre, aussi grave soit-il, porte un formidable message d’espoir. Au-delà du politique, elle privilégie l’humain. Au-delà de la souffrance, parle une langue universelle, intime. Le Progrès

 

 

Sur la toile

 

C'est un roman épistolaire poignant. C'est un texte tragique qui décrit avec réalisme les violences, qui dénonce les atrocités, les tortures et les disparitions qui sont si courantes dans les pays soumis à des dictatures.  Ce tout-petit livre de 90 pages est un grand livre par le sujet et la qualité de l'écriture, par la sobriété de ces pages d'écriture qui, peu à peu, permettent à Melina d'exorciser ses terribles souvenirs et d'accepter la mort de sa fille, puis de continuer à vivre et à combattre.
Pour ne pas oublier que cela existe encore aujourd'hui. Mieux qu'une leçon sur les Droits de l'homme, ou en complément. A lire et à faire lire dès 12-13 ans.

www.livres-jeunesse.net © Jean TANGUY

 

 

(…) Il y a pourtant moyen d'exprimer des sentiments semblables dans une langue universellement compréhensible et Véronique Massenot le démontre d'émouvante façon. Dans une Argentine sous la coupe de l'arbitraire militaire, les disparitions blessent plus cruellement encore que les meurtres. La mère dont l'enfant a été enlevée ne sait plus si elle espère en vain. Elle écrit d'admirables lettres à celle qui, peut-être, n'existe plus, mais ne peut les poster. Beau petit livre au ton juste. Nuit Blanche/Québec

 

 

Il n'y a pas d'âge pour lire ces lettres. Le sujet traité est très actuel et dans une écriture facile d'accès sans y être pour autant banalisé ou infantilisé. Très particulier. Bien écrit. Émouvant. On ressent au fur et à mesure de la lecture ce que peuvent ressentir les parents d'enfants qui disparaissent tant par la persécution d'une dictature que par un simple enlèvement. Titres en têtes/Québec

 

 

21.02.2008

Ma petite galerie...

...vous plaît-elle ? Certaines de ces images ont déjà été publiées, soit sous forme d'album illustré (Devinette, aux éditions du Ricochet) soit dans la presse (L'Humanité). Mais depuis quelques temps, je travaille à d'autres projets... Si j'en suis contente - qui sait ? - j'oserai peut-être vous les montrer !

 

18.02.2008

Littérature sans frontières

668c16e34f0d0e50e3ce17465fcf800a.jpgParce qu'il est doux pour moi de me savoir lue loin d'ici, et avec autant de sensiblité, j'ai le plaisir de vous faire partager la lecture d'un article paru dans L'EXPRESS... de l'Île Maurice.

Vous êtes nombreux à venir feuilleter ces pages depuis les cinq continents, d'Afrique et d'Amérique notamment. Merci à vous, merci beaucoup !

Surtout, n'hésitez-pas à m'écrire, même simplement pour me faire un signe, cela me fait toujours plaisir... et je réponds - le nom de ce carnet n'est pas une plaisanterie ! (Si vous ne souhaitez pas laisser de commentaire, vous pouvez utiliser mon adresse courriel, que vous trouverez sur mon site.)

@ bientôt ?

 

14.02.2008

Chez Ben

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Il vous énerve ? Avec ses trousses, agendas, stylos, montres, ti-shirts et tout son bazar noir et blanc ? Moi aussi. Mais je l'aime quand même : il me fait rire et réagir, me donne envie de mordre et de créer, m'étonne, me lasse ou m'inspire et, le plus souvent, me rappelle mon grand-père... et pour cela, bien sûr, je ne peux que l'aimer.
Allez faire un tour sur son site (en cliquant sur l'image) : ça vaut le coup d'oeil (et d'oreille) !

12.02.2008

Ouf !


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J'ai rangé mon armoire de bureau. Le chat vérifie que tout est bien à sa place avant que j'y remette les pattes... et du désordre plein de vie !

08.02.2008

Des pizzas postales, pardi !

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J'espère qu'elles sont bien arrivées !

 

07.02.2008

Mékesketufabrik ?

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Alors ? À votre avis ?

06.02.2008

Juste pour le plaisir des yeux

 

05.02.2008

Il y a des jours...

Vendredi dernier, je suis allée visiter la très belle exposition de Titouan Lamazou, en compagnie de mon amie Rosa. Nous y sommes restées trois heures. Pas assez pour tout voir, tout lire, tout comprendre. Suffisamment pour recevoir toute la beauté de ces Femmes du Monde en plein coeur.
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Dans le train du retour, j'ai beaucoup pensé à cette résolution prise pour l'année qui vient - et pour les deux suivantes : je ne suis pas pressée et j'aime les nombres ronds ! Plongée dans l'entrelacs de mes espoirs un peu confus, je n'ai pas vu que la pluie cessait de tomber. Sautant du train, j'ai découvert un beau et franc soleil faisant briller le décor encore mouillé de la ville...
À la maison, du courrier m'attendait. Une merveille, calligraphiée. Il y a des jours où la beauté se cache, puis se révèle en tout. Partout.
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Merci, Cécile. Merci infiniment !

(PS : N'oubliez pas de cliquer sur les images... )

 

04.02.2008

Un Amour... sur France Inter

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J'en avais parlé et . Le magazine culturel en ligne Sitartmag en parle ici.
Ecoutez Marie-Aude Murail en porte-parole (très matinale !) de notre oeuvre collective Un Amour d'Enfance parue chez Bayard en novembre dernier.
> Rendez-vous sur le site de France Inter et cliquez sur (ré)écouter en un clic.