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25.07.2007

C'est quand qu'on va où ?

Bientôt ! (Si la voiture démarre...)
Bien sûr, pendant mon absence, les pages de ce carnet sommeilleront un peu. Mais j'en aurai un autre, en papier, glissé dans mes bagages, où je gribouillerai mes notes de voyage. Car pour la première fois, je pars dans un endroit dont je rapporterai sans doute la matière première d'un texte. Non, je n'en dis pas plus : je préfère vous offrir à voir ce joli petit indice, de la main de mon amie Antonia Neyrins - pas totalement innocente dans cette histoire !
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C'est un pays où je suis allée, avec mon chéri, il y a plus de 14 ans ! Nous avions les sacs sur le dos, prenant le train, le car ou la voiture, au gré de nos coups de tête ou de coeur... Nous sommes revenus éblouis. Et si nous y retournons aujourd'hui, c'est dans l'espoir de partager ce bonheur - chaleureux, coloré, gourmand - avec nos enfants !
Mais avant de passer deux frontières, nous irons prendre un grand bol d'amitié. Nos anciens voisins jaréziens le redeviendront pour une semaine entière. Quel bonheur de reformer ainsi chaque année notre grande tribu, où le nombre d'enfants dépasse largement celui des adultes !
Combien de livres Sylvie aura-t-elle cette fois dans son sac ? Moi, j'aurai une mission secrète : la convaincre de se lancer ENFIN dans la rédaction d'un blog littéraire !
Ensuite, nous irons fêter Noël en famille. Si si, vous avez bien lu ! C'est tellement plus simple l'été : pas de neige, ni de verglas, sur les petites routes en lacets ombragées. Il suffit d'accrocher quelques belles guirlandes au sapin du jardin et le tour est joué ! Adieu la dinde et ses marrons étouffe-chrétiens, vivent les grillades et les salades géantes !
Ainsi tous les cousins seront là, même les plus lointains. Nous passerons un bon moment, ponctué de rires et d'accords de guitare, qui finira par une furieuse partie de volley... comme le veut la tradition !
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Alors, pendant tout ce temps-là, si vous venez musarder par-ici, n'hésitez pas à explorer les archives et les liens. Cela peut vous mener très loin...
Et, si le coeur vous en dit, laissez-moi un message. Vous lire me fait toujours plaisir !
Allez, il me reste à faire les valises et à emballer les cadeaux. Adeus !

24.07.2007

Droit dans le mur

C'est le nom de l'exposition de Saïd Fortas, photographe dont j'ai croisé le chemin... en Bretagne !
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Cette belle rencontre n'était pas due au hasard ! Elle avait été préméditée par Katell Sadivan Breton, l'une des "bonnes fées" organisatrices du Prix Ados Rennes et Ille-et-Vilaine pour lequel mon petit Soliman était nominé !
> Pour en savoir davantage, cliquez sur l'image.

23.07.2007

- Allô, Soliman ? (suite)

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Voici, comme promis, des extraits de la lettre destinée à Soliman, dont j'ai parlé dans ma note précédente...

 

Cher Soliman,

je m'appelle M. J'ai 30 ans, je suis française d'origine antillaise. Je suis née aux Antilles mais j'ai grandi à Paris, d'où je t'écris.

J'écris car je viens de finir de lire ton journal, qui m'a vraiment bouleversée. Sache que je suis très peinée de lire ce que tu vis, toi, ta famille et ton peuple, depuis trop longtemps déjà. (...)

Avant de venir en Israël, je ne savais pas ce qu'était un pays en guerre. Mais j'ai pu m'en rendre compte dès mon arrivée à l'aéroport de Tel-Aviv, où j'ai été retenue plus de cinq heures sans savoir pourquoi. J'ai subi interrogatoires sur interrogatoires. Je me suis mise à pleurer, car j'avais la peur au ventre. C'était la première fois que je quittais mon pays et jamais je n'avais vécu une telle expérience ! Dès lors, j'ai réalisé où je mettais les pieds.

Mais moi, je n'ai vécu cela que cinq heures de ma vie. Ton peuple et toi le vivez chaque jour. Sache, Soliman, que je ne veux pas prendre parti dans ce conflit. Mais cela me fait mal de voir tant de souffrance dans le monde et cela me touche d'autant plus que je suis chrétienne. Si je t'écris, c'est pour te dire que tu n'es pas seul face à tes souffrances. Moi, je suis avec toi. Nous tous, Chrétiens, nous prions pour la paix dans le monde entier.

Sache Soliman que Dieu est avec toi. Ouvre ton coeur à Dieu. Parle-lui, confie-toi à lui comme tu le fis autrefois dans ton journal. Parle-lui comme tu parles à ton meilleur ami. Parle-lui comme tu pourrais parler à ton grand frère Chéri, que tu ne vois pas mais dont tu peux sentir la présence. Dieu est là, il t'écoute. Et rien n'est impossible à Dieu. Il t'aime comme il aime chacun d'entre nous. (...)

Je voudrais te donner ma foi, ce trésor que j'ai reçu un jour de ma vie où tout me semblait perdu et désespéré... Que Dieu te bénisse et te garde toi, ta maman, Yaya, Lili, Nora, Samy, Nabila et tous les autres.

À toi mon petit frère,

M.

 

Lors de notre conversation téléphonique, je n'avais pas caché à mon interlocutrice que j'étais profondément athée... Sa seconde lettre s'adresse à moi.

 

Chère Véronique,

je suis très contente, finalement, d'avoir pu parler à mon petit frère - ou plutôt, ma petite soeur (rire) !!! Encore une fois, je vous le dis, je suis très touchée par l'histoire de Soliman et je m'étais peut-être même un petit peu attachée à lui et sa famille. Ce livre m'a ouvert les yeux et le coeur sur le monde. Je ne sais pas encore ce que sera demain, mais ce dont je suis sûre, c'est que je veux être au service des autres. Je veux donner ma vie à Dieu.

Merci, Véronique. Que Dieu vous bénisse et vous garde, vous et votre famille. Et que ce don que Dieu vous a donné d'écrire puisse toucher le coeur du monde entier.

M. 

e5518c385409770c3dc294177c1e1f18.jpgChère mademoiselle M.,

vous lire m'a beaucoup "remuée". Comme je vous l'ai dit, je ne crois pas en Dieu. Cependant j'admire votre foi - ou plutôt, votre espoir de faire partager aux autres la joie et la force que vous y puisez personnellement. Les mots, si généreux, par lesquels vous terminez votre lettre m'ont très sincèrement touchée. J'ai compris que nos deux espérances - l'une chrétienne, l'autre humaniste et athée - sont sœurs... "jumelles de cœurs" écrirait Soliman-!

Je vous souhaite une vie lumineuse et utile aux autres, comme vous y aspirez vous-même. Et vous embrasse fort,

Véronique


PS : Soliman vous salue chaleureusement, lui aussi !

19.07.2007

- Allô, Soliman ?

L'année dernière - c'était à la fin du printemps, je crois - je reçus un appel téléphonique assez surprenant. Au bout du fil, une jeune Française, chrétienne, qui rentrait tout juste d'un pèlerinage en Terre Sainte et avait lu mon roman Soliman le Pacifique (Journal d'un enfant dans l'Intifada), souhaitait que je la mette en contact au plus vite avec le jeune Soliman, "l'auteur" du journal qui l'avait émue.
- Pouvez-vous me donner son adresse ? me demanda-t-elle. Je voudrais lui écrire !
Je dus rester muette un instant, ni tout-à-fait sûre de bien comprendre, ni tout-à-fait sûre de savoir comment lui répondre. C'est presque un peu honteuse que je finis par lui "avouer" la vérité.
- Soliman n'existe pas. C'est un personnage de fiction. Et son journal, c'est moi qui l'ai écrit.
Ce fut à son tour de se taire, déçue sans doute et peut-être gênée de sa méprise. Aussi la rassurai-je...
- Mais vous savez, le reporter qui a écrit la préface du roman m'a dit qu'il en avait rencontrés beaucoup, là-bas, des petits Soliman... portant les mêmes espoirs, exactement.
Alors, elle me raconta son voyage et ce qui lui avait donné envie de m'appeler. À la fin de son récit, je lui proposai de m'écrire.
- Soliman est un peu mon enfant. Je l'aime, le porte en moi. Écrivez-lui, écrivez-moi.
Ce qu'elle fit volontiers, joignant à son courrier de belles photographies...
Du fond du coeur, merci à vous, mademoiselle M.!
  
PS : Bientôt des extraits de la lettre adressée à Soliman...

12.07.2007

Et juste de l'autre côté de la Terre

 

060915bc2be462bc38062029e6c73eb6.jpgIl y a quelques semaines, j'écrivais ici une note concernant Un amour d'enfance, le futur ouvrage collectif publié pour La Charte, aux éditions Bayard.

Il s'agissait de plonger dans ses souvenirs de lecture les plus anciens. Parmi les miens, m'attendait celui d'un album étonnant. J'avais oublié son titre, mais pas son principe, très original : ce livre se lisait dans les deux sens, présentant tête-bêche ce qui se passait au même moment dans deux endroits opposés de la Terre. On y voyait les uns se lever le matin, tandis que les autres allaient se coucher. On y voyait Noël fêté sous la neige et, aux antipodes, sur la plage. Cela m’émerveillait.
Je crois qu'il s'appelait Et juste de l'autre côté de la Terre et qu'il est paru chez Flammarion dans la collection des albums du Père Castor. Mais rien n'est sûr... Si quelqu'un retrouve sa trace, je suis preneuse !
Les heures passées à plat ventre sur le tapis bleu de ma chambre, dans la contemplation de ces paradoxes géographiques, ont-elles influencé ma façon de ressentir les choses aujourd'hui ? Le fait est que j'ai du mal à comprendre, ou admettre, le contraste parfois violent entre ce que je vis ici et ce que vivent d'autres hommes, ailleurs sur la Terre. Pourquoi cette injustice ? Cette question est au coeur de mes romans - la douleur qu'elle me cause en restant sans réponse, le moteur de mon écriture. Je le sais, l'ai compris peu à peu. Mais la question demeure et la douleur aussi... C'est ainsi.
 
Il y a quelques semaines aussi, je prenais des nouvelles de Jocelyn Grange, le reporter auquel j'ai confié la lecture critique du manuscrit de Soliman le Pacifique avant publication et qui en a ensuite rédigé la préface. Je ne l'ai jamais rencontré, car nous avons travaillé par téléphone et courrier. Mais nous échangeons un petit message de temps en temps - je suis curieuse et j'aime savoir ce que deviennent les gens, surtout ceux pour lesquels j'ai une grande estime. J'ai parfois eu des nouvelles de lui par son père, que je connais un peu et qui travaille avec l'une de mes amies les plus chères... "Le monde est petit !" comme on dit.
Après quatre ans passés à Jakarta comme correspondant permanent de RFI, de TV5 et du Figaro - quatre ans durant lesquels il dut notamment rendre compte des dégats du tsunami - Jocelyn est désormais au Tchad, où il dirige la radio d'Abéché, La Voix du Ouaddaï. Voici quelques extraits de son dernier message, en espérant qu'il ne m'en voudra pas de le partager avec vous. Cela pourrait commencer ainsi : "Et juste de l'autre côté de la Terre..."
 

05bcb410181a58bcf5a5a5151865aed7.jpgLa ville est perdue au milieu du désert, on y accède uniquement par avion, des petits coucous à hélices de la United Nations Airlines. Les routes ne sont pas goudronnées et les gens tirent l'eau des puits grâce à des sauts sanglés sur des ânes. Je suis à des millions d'années lumières de Jakarta et des milliards d'années lumières de Paris. Les militaires tchadiens, la face voilée pour se protéger des vents de sable, conduisent des Toyotas équipés de lances roquettes RPG. Ils roulent comme des dingues en envoyant dans le caniveau les quelques motocyclistes locaux. Des rafales de kalachnikovs déchirent souvent  la nuit sans qu'on en sache précisément la raison. C'est le Far East. La région est surarmée et les Janjawid ("les démons à cheval" en arabe) traversent la frontière du Soudan. Ils font des raids pour piller les villages les plus isolés. En résumé : ils tuent les hommes et violent les femmes (ici, on est une femme à 12 ans). Bienvenue au Darfour. Quant aux camps de réfugiés, ça te pulvérise l'âme et le coeur chaque fois que tu y vas.

Je conduis un énorme Mitsubishi et j'habite dans une maison dont l'électricité dépend de l'approvisionnement en fuel d'un générateur vaguement en état de marche. Je n'ai ni télévision, ni frigo, ni air conditionné. Chaque jour est un nouveau combat. Je me lève chaque matin à 6H. Douche froide et petit déjeuner (café, pain, omelette). Je dois être à la radio d'Abéché à 7h30 maxi car les programmes débutent à 8H. Ensuite, c'est une accumulation de  problèmes techniques, de personnels, de gestion à gérer en fil continu. C'est assez épuisant. (...) Fiacre, mon chef de la formation, est très précieux. C'est un Burundais renommé dans son pays. Il fut un des seuls journalistes tutsis à faire des reportages dans les communautés hutus pendant le génocide au Rwanda. Nous serons bientôt rejoints par une consultante chargée de la formation de 6 journalistes tchadiennes et de 12 correspondantes réfugiées (soudanaises). Le recrutement est en cours.

Nous avons en ce moment des problèmes d'émetteur à Abéché. L'antenne lâche en fin d'après midi car les batteries de la machine, installée en haut de la colline à la sortie de la ville, sont trop usagées. J'y suis monté la semaine dernière vers midi sous une température de 40°. Au sommet, on peut voir le désert s'étendre sur des centaines de kilomètres. "Les scorpions, les serpents et les chacals viennent chercher de l'ombre ici  pendant la journée", m'a expliqué Adam Moussa, mon chef technicien. Il a eu l'intelligence de me le dire une fois redescendus.

A 15H, réunion quotidienne au HCR (Haut Commissariat pour les Réfugiés) pour faire le point sur la sécurité (the big issue). On vérifie les radios pour l'appel de 19h30 - "Alfa tango base, etc." Mon pantalon est ceinturé d'appareils téléphoniques en tout genre dont le plus précieux s'appelle Thuraya. Miracle de la globalisation, je peux envoyer des sms en France avec mon cellulaire local.

A 19H, retour à la maison (couvre feux des ONG car très risqué de circuler après la tombée de la nuit). Je branche le générateur pour avoir 3H d'électricité. J'en profite pour écrire mon rapport quotidien à Washington. Je l'envoie avec mon réseau satellite (seule connexion Internet possible). La journée se finit à 20H. Je prends une douche tiède car la température monte jusqu'à 45° la journée (contre 20° la nuit). Repas à 21H, au lit à 22H. Il m'arrive néanmoins, avec Fiacre, de ne pas respecter le couvre feux et de m'attarder à la Radio ou "Chez Fafa", la seule buvette de la ville, tenue d'une main de fer par une Camerounaise bien portante. Ce n'est pas très prudent. Mais comme le dit Fiacre, qui trouve des justifications à tout, "on reste des journalistes dans l'âme".

Nous avons deux autres radios, Radio Absoun dans le Nord-Est, et Radio Sila, dans le Sud-Est. Je dois m'y rendre au moins une fois par mois. J'ai déjà visité Radio Absoun à Iriba, en territoire Zaghawa. C'est pire qu'Abéché en terme de conditions de vie. Je vais dans le sud, apparemment la zone la plus volatile, la semaine prochaine.

Nous diffusons 3 journaux d'information par jour (matin, midi et soir) sur les 3 radios et en 3 langues (Français, Arabe et Zaghawa ou Massalit selon les régions). Nous avons six magazines hebdomadaires (diffusés 3 fois par semaine en 3 langues). "Elles parlent, elles écoutent" est mon émission préférée. Elle raconte la condition des femmes (excision, mariage forcé, violences conjugales, etc.). Mon objectif est de créer 2 nouveaux magazines dans les 5 prochains mois. J'ai déjà une idée assez précise pour le premier d'entre eux. Je voudrais qu'on fasse une chronique de la vie quotidienne dans les camps, histoire de ré-humaniser un peu les réfugiés. Nous sommes très écoutés. D'après un survey du HCR, notre taux de pénétration dans les camps et dans les populations tchadiennes seraient de 75% en moyenne (environ 650,000 personnes en heure de pointe) - ce qui nous a valu la reconduction du financement du HCR pour un an.

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Voilà. Que dire de plus ? Longue vie à La Voix du Ouaddaï ! En souhaitant bon courage à Jocelyn Grange et son équipe. Avec mes pensées les plus fraternelles, qui je l'espère arriveront de l'autre côté de la Terre...
 
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> Pour en savoir plus (mais en anglais) : go to Internews
> Pour lire un article de Jocelyn Grange, c'est .
> Pour lire son livre (Essentiel Milan) sur les Palestiniens, c'est ici.

 

10.07.2007

Messages personnels

Chère Amandine, lectrice des Vosges, ma lettre arrive !
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Chers enfants du centre de loisirs de Caussade, c'est parti !
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Surveillez vos boîtes aux lettres !

06.07.2007

Swap, swap, swap !

Un grand MERCI à Fashion Victim pour son colis

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plein de trésors à partager avec mes bambini !

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J'ai commencé, dès hier soir, le roman noir de Sarah K. (Un Parfum de Meurtre) ; je garde Le Livre des Débuts d'Histoires pour les soirées lecture de notre futur périple estival et le joli cahier peut-être pour les notes prises au cours de ce même voyage. Les trois marques-pages ont tout de suite été adoptés par mes trois enfants - Ô miracle, chacun a flashé sur un signet différent ! - et les "p'tits fantômes" avalés plus vite encore... En conséquence de quoi, je me suis auto-proclamée "gardienne officielle du paquet de chamallows" ne distribuant son divin contenu qu'au compte-goutte et en échange de nombreuses formules de politesse - NON MAIS !
Quand j'ai expliqué le principe du swap, la plus jeune a légèrement levé ses sourcils et dit : "Alors, vous ne vous connaissez pas et vous vous faites des cadeaux ?" Elle semblait à la fois très surprise et très heureuse de cette bonne nouvelle - et il y a de quoi, non ? Merci à Gawou et à Mélanie, deux fées de ce monde magique où l'on s'échange ainsi les livres et les douceurs !

05.07.2007

Une maille à l'envers, etc.

Hier, premier jour des grandes vacances pour mes trois loulous, je n'ai pas travaillé beaucoup - doux euphémisme pour signifier que je n'ai pas avancé d'un pouce !
Il faut dire que la moyenne du nombre d'enfants au mètre carré a, chez moi, subitement atteint des sommets. Le mécanisme est simple. La collégienne invite une amie... ou deux, puis un troisième téléphone et dit : "Je suis devant la porte, je peux passer 5 minutes ?" Entre-temps, le frère de la collégienne déclare, des trémolos dans la voix : " Si elle a le droit, moi aussi !" Et un copain (ou deux) débarque(nt)... La petite dernière n'a plus qu'à venir, avec un joli sourire, pour qu'un neuvième enfant franchisse la porte de la maison !
Bon, j'aime qu'il y ait du monde à la maison, là n'est pas la question - surtout quand toute la troupe, du plus petit au plus grand, s'entend pour faire une chouette partie de cache-cache. Mais, pour le goûter, il faut prévoir les réserves ! Quant à écrire...
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Alors, j'ai tricoté de nouveaux liens. De nouvelles Correspondances... à prendre, à l'envers, à l'endroit, vers d'autres univers.
Mais c'est à vous, maintenant, d'explorer tout cela. (Les départs se font sur la colonne de droite.) Parce que moi, là, il faut vraiment que j'écrive !

10:45 Publié dans En vrac dans mon sac | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : liens