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31.03.2010

Souvenirs d'Eaubonne

 

Ce matin, je vous offre un bouquet d'images - printanières ! - du Salon du Livre Jeunesse d'Eaubonne. Voilà une jolie manifestation : simple, joyeuse et bien organisée ! Tous les collégiens rencontrés (6 classes, de la 5ème à la 3ème) avaient lu mes Lettres à une disparue, préparé des questions et parfois même un courrier à mon intention...

 

Madame,

Dès que j'ai lu le premier mot de votre roman, je me suis mise tout de suite dans l'histoire, je n'ai même pas eu de difficulté à comprendre. (...)

Je suis très contente qu'il y ait des auteurs qui montrent la réalité aux humains. Je remercie ma professeur de français de nous avoir fait découvrir ce livre (...).

Je vous encouragerai toujours à continuer dans vos livres et je vous remercie, car c'est la première histoire que j'ai aimé lire dans ma vie (...).

Anna

 

Madame Massenot,

(...)

Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir, il m'a donné une idée plus précise de ce que pouvait faire une dictature, de ce que ressentaient les parents des disparus.

Nous avons étudié, à la suite de notre lecture, un texte explicatif de l'association H.I.J.O.S., et je me suis rendu compte que tout ce qui est écrit dans votre livre a été vécu, et est encore vécu par beaucoup de familles en Argentine et ailleurs - même le fait que l'on prétendait que les mères des disparus étaient folles et que les disparus n'avaient jamais existé.

Votre livre m'a fait prendre conscience de la vérité, de ce qui se passe vraiment sous les dictatures, de ce qu'endurent des familles partout dans le monde.

J'ai trouvé votre livre très engagé, car vous y dénoncez l'oppression politique qui existe encore actuellement dans certains pays.

Je vous remercie d'avoir écrit un tel livre pour un public n'étant pas adulte.

Merci pour ce livre.

Lucas

 

Véronique Massenot,

J'ai particulièrement apprécié votre roman. Cette histoire ma beaucoup touchée et je n'arrive toujours pas à comprendre la stupidité des tortionnaires. Comment des hommes peuvent en faire souffrir d'autres si cruellement ?

Je ne savais pas que ce phénomène existait encore aujourd'hui et dans autant de pays.

Je vous remercie de m'avoir ouvert l'esprit et permis de comprendre que même aujourd'hui nous pouvons vivre comme des sauvages.

(...) Très peu d'auteurs écrivent sur ce sujet qui fait mal et que beaucoup de personnes de notre société ignorent totalement.

Je recommande votre livre à tous ceux-là.

Merci

Mona

 

Autant vous dire que lire cela m'a fait chaud au coeur ! (Mission accomplie !) Aussi, c'est mon tour de vous remercier - pardon à ceux dont je ne peux citer les lettres ici, faute de place. Merci à tous, élèves, professeurs, documentalistes, bibliothécaires, organisateurs, lecteurs fidèles, visiteurs de passage et même... amis qui êtes venus me faire une bise sur mon stand ;-)

Un bémol ? J'ai été si occupée par mes dédicaces - il y en avait, du monde ! - que je n'ai pas eu le temps de discuter beaucoup avec mes talentueuses consoeurs, Florence, Domitille et Nadine... Par chance, Maria était sur le même stand que moi ! (Mais bon, il ne fallait pas trop trop la distraire... déjà qu'elle a tendance à confondre l'eau des pinceaux et son café ! ^^)

Peut-être nous croiserons-nous de nouveau, bientôt ? À la Fête du Livre de Villeurbanne ? En Bretagne ou dans les Vosges ? ...À moins que l'on ne se donne rendez-vous, dans un an, à Eaubonne ! :-)

 

23.03.2010

Rendez-vous à Eaubonne !

Samedi prochain  (et un peu avant également, pour aller répondre aux questions de nombreux collégiens) je quitterai mes chaussons et prendrai le train, direction Eaubonne (95).

Car, non, il n'y a pas que le Salon du Livre de Paris, dans la vie ;-) d'autant que celui d'Eaubonne portait, l'an dernier, un joli nom : "Curieux de Nature" (qui m'aurait été comme un chausson gant) ! Cette fois, le "développement durable" serait, dit-on, de la partie...

Bon, ce qui est sûr (et assurément très durable) c'est le talent de l'invité d'honneur : Pef ! Comme l'est celui de ma copine Maria, qui vient aussi ! Allez, rien que pour ça, laissez-vous tenter. Sautez dans vos bottes (de sept lieux ou plus) et venez !

DSCF8151.JPG
Extrait de mon Carnet d'Asie Intime

 

PS : Pour découvrir le 27ème Salon du Livre Jeunesse d'Eaubonne, je vous invite à cliquer .

 

16.03.2010

La Grande Vague

Voilà ! Mon tout nouvel album est né...

Couv La Grande Vague.jpg
Quel bonheur !
 
 
Avec l'album naît aussi Naoki...
 
La Grande Vague détail 02.jpg
Naoki est arrivé nouveau-né un jour d'hiver et de grand vent, déposé par une vague géante sur le bateau de Taro.
Depuis, sept années ont passé : mais Naoki reste petit, tout petit.
Doit-il, pour grandir, se tourner vers l'océan ? La réponse lui viendra d'un fabuleux poisson d'argent...
 

Comme Voyage sur un Nuage, cet album a sa place dans la collection "Pont des Arts" des éditions de l'Élan Vert : une invitation à entrer - plonger, devrais-je dire ! - dans un chef-d'oeuvre du patrimoine mondial. Ainsi, après Les Mariés de la Tour Eiffel de Chagall, j'ai choisi d'explorer La Grande Vague (de son vrai nom Sous la grande vague au large de Kanagawa) d'Hokusai.

Cette fois, je ne me suis pas envolée vers des horizons divers, mais concentrée sur les légendes populaires japonaises qui ont trait à l'enfance, et aux espoirs, parfois démesurés, qu'y placent les parents. Il y est question de naissance, d'origines inconnues, différentes, de questions sans réponse, de ressources intérieures... On peut y deviner la thématique de l'adoption, celle de l'identité, du passage de l'enfance à l'adolescence, ou encore de la résilience. On peut aussi, tout simplement, y voir un conte oriental, plein de mystère, de métamorphoses et... d'amour !

Pour l'illustrateur, le défi était de taille ! Il fallait rendre hommage au "Maître" tout en gardant son propre style et, très honnêtement, je crois que Bruno Pilorget y est parvenu avec un très grand naturel. Il s'est même autorisé quelques citations, afin d'inviter le lecteur à découvrir d'autres estampes de la série dont fait partie cette Grande Vague : les Trente-six Vues du Mont Fuji. Alors, comme Hokusai, il a tenté de représenter ce volcan, si emblématique du Japon, sur chaque illustration.

Mais, assez de bla-bla ! Place aux images...

Toutes les planches n'y sont pas. Le suspense est sauf !

 

PS : Je vous donnerai bientôt des nouvelles (en vrac !) des "lettres insolites" d'Angers, de l'atelier d'Art Postal que j'y ai animé, des deux jours fantastiques (dont je me remets doucement) que je viens de vivre au pays des Ch'tis, dans une école et une médiathèque extraordinaires et vous lancerai un BIG MAIL-ART CALL pour une classe de petits CE2 adorables ! Bonne lecture et à très vite !!!

 

08.03.2010

Une belle journée !

Melina, Paloma et Nina. Stella, Rosita et Lelia. Delphine et sa grand-mère. Yaya et Nabila. Zeki, Nora, Lili. Assia et Nadia. Fulberte, madame Albert, Akiko la couturière, Violette et Alizée. Toutes ces femmes, et jeunes filles, ont pris vie sous ma plume ! Souvent pour dire les peines, les révoltes et l'espoir d'autres femmes, bien réelles, dont la voix porte peu dans le grand brouhaha du monde...

En ce jour comme en d'autres, je pense à elles. Qu'elles soient à Buenos Aires, Gaza ou Jérusalem, qu'elles défilent coiffées de blanc ou vêtues de noir, qu'elles se battent pour la paix, la justice et l'égalité ou contre l'oubli, la violence et les discriminations, je me sens proche d'elles et solidaire de leurs combats...

Et il y en a tant à mener partout sur la Terre ! Assez pour tous les jours des 100 prochaines années ! (Si vous vous sentez d'humeur militante, je vous invite à visiter le site des Pénélopes sur lequel je me rends régulièrement - il est dans les liens de ce carnet depuis très longtemps.)

Maiyasa olivier 300dpi contrasté.jpg
Maiyasa (prononcer "Mayassa")
par Bruno Pilorget
Octobre 2009


Pourtant, cette année, je voudrais dédier ce 8 mars à toutes les femmes, jeunes filles et fillettes, rencontrées lors de mon récent voyage en Palestine : Maiyasa, Joséphine, Suha et Joumana, Amal, Mary, Maram et Ruba, Baha, Chantal et Hanane... Je pense très fort à elles aujourd'hui - et pour longtemps, car je travaille désormais à la rédaction de leurs portraits, d'après les entretiens réalisés lors de nos rencontres. Un livre devrait paraître, si tout se passe comme prévu, fin 2011.

Je pense très fort à elles et leur envoie toute mon amitié, pleine de tendresse et d'admiration. Belle journée à toutes !