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Rendez-vous à Pontoise (95) !

Youpi ! Le week-end prochain, je vais de nouveau coiffer ma casquette de Croqueuse de Paris pour exposer avec mes trois complices, au No Mad Festival, co-organisé par Babel Voyages et l’Office de Tourisme de Cergy-Pontoise !

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Nous y tiendrons un stand les samedi 16 et dimanche 17 juin à partir de 14 heures. Et deux d'entre nous animeront également un stage à bord de l’Eva-Na, le bateau des « Croisières Impressionnistes », le dimanche de 15h à 17h30. Attention, si cela vous intéresse, il faut vous inscrire (voir ici) car le nombre de places est limité !

Sur notre stand, vous pourrez voir une sélection de nos kakemonos, feuilleter nos carnets de croquis et acheter nos cartes postales – dont deux nouveaux modèles, que nous avons hâte de vous montrer ! Et, pour la première fois, nous proposerons à la vente quelques œuvres originales… (D’ailleurs, vous pouvez suivre nos préparatifs sur Facebook et Instagram.)

Le programme de ce festival, qui prône le voyage responsable, est vraiment passionnant. Il propose de nombreux invités, des films, des conférences, des expositions, des concerts, des ateliers, des stands d’artisanat et de cuisine du monde et même… un bal : venez partager tout cela avec nous !

Et, pour faire votre « mise à jour » spéciale Croqueuses, n'hésitez pas à lire et regarder nos derniers articles et vidéos avec, au menu : l'Académie équestre de Versailles, l'exposition Guernica et le Café Pouchkine !

 

 

 

 

À bientôt !

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11.06.2018 | Lien permanent

Avec ma sacoche de factrice

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Après les fêtes, j'ai repris le chemin des classes, un chemin souvent ferroviaire. C'était le 20 janvier dernier. De bon matin, ma sacoche de factrice en bandoulière (ma belle besace des POSTES flambant neuve, cadeau de Noël de mon amoureux) j'ai sauté dans le transilien. Destination Montlhéry, dans l'Essonne. Après le train, le métropolitain. Correspondance avec le RER, à la station... Bibliothèque !

Là-bas, au collège Paul-Fort*, on m'attend avec le sourire... et le petit-déjeuner ! Du thé, du café, des croissants. Sympa ! Mais, bien que je sois en avance, les élèves, eux aussi, sont déjà là - si impatients qu'ils ont séché la fin de leur cours précédent, jurant que c'est à la demande expresse de leur professeure de Français. Celle-ci, arrivant après eux, tombe des nues. Le surveillant n'est pas content. Il y a de la sanction disciplinaire dans l'air...

L'ambiance est donc un peu tendue. Au début. Mais elle va se détendre. Les élèves m'ont préparé une surprise - voilà sans doute ce qui les rendait si pressés ! Neuf lecteurs volontaires ont choisi leur passage préféré parmi les neuf lettres de mon roman. Chacun se lève à son tour et lit. Des filles et des garçons. Certains, nerveux, vont vite vite vite... et d'autres, plus sûrs d'eux, prennent leur temps. Pour moi, c'est toujours émouvant.

Cela peut paraître un peu bête - ou cabotin, peut-être... j'espère que non ! - mais il y a des phrases, que j'ai pourtant écrites depuis un moment, qui me font encore venir les larmes aux yeux lorsque je les entends... Est-ce bien normal, docteur ? La honte ! C'est ma hantise, cette vague d'émotion qui me monte à la gorge devant tous ces yeux inconnus, si attentifs et généreux. Bien sûr, je lutte. Comme je peux. Mais, du coup, mon attention se relâche. Tenter d'endiguer mon trouble m'occupe soudain toute entière. Et je me sens coupable ! Car les élèves, eux aussi, font souvent de très gros efforts pour prendre la parole ainsi - devant moi et devant les autres, la classe, les professeurs, la documentaliste, parfois le chef d'établissement. Aussi méritent-ils une belle attention.

Heureusement, viennent ensuite les questions. Dans le dialogue, le courant passe. Bien. Très bien, même ! Les deux rencontres sont un succès. Tout le monde est ravi, me fait des compliments. Je ne peux pourtant pas m'empêcher de me demander... Les élèves se sont-ils aperçu de mon trouble, pendant la lecture ? Et les adultes, derrière moi ? Je ne sais pas. Et puis, je ne suis pas si sûre de vouloir le savoir ! Alors, je range cette question sans importance tout au fond de ma sacoche de factrice - et en route pour la gare !

 

[*Paul Fort, surtout connu pour son poème mis en musique et chanté par Brassens - Le petit cheval dans le mauvais temps - est mort à Montlhéry (prononcer "mon léri") en 1960. Voici, en bonus, les paroles de la chanson qu'écrivit Brassens pour célébrer le poète à sa mort.]

 

Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Le petit cheval n'est pas mort
Dans le mauvais temps, Dieu merci.
Le bon soleil criait si fort :
Il fait beau, qu'on était ravis.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.

On comptait bien quelques pécores,
Quelques dindes à Montlhéry,
Quelques méchants, que sais-je encore :
Des moches, des mauvais esprits,
Mais qu'importe ? Après tout ; les morts
Sont à tout le monde. Tant pis,
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jours de ma vie.

Le curé allait un peu fort
De Requiem à mon avis.
Longuement penché sur le corps,
Il tirait l'âme à son profit,
Comme s'il fallait un passeport
Aux poètes pour le paradis.
S'il fallait à Dieu du renfort
Pour reconnaître ses amis.

Tous derrière en gardes du corps
Et lui devant, on a suivi.
Le petit cheval n'est pas mort
Comme un chien je le certifie.
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.

 

 

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16.02.2006 | Lien permanent

Rendez-vous... un peu partout !

Ouf, ça y est, tout le monde est rentré. Mes enfants retournent à l'école (bon, la grande école, hein... le temps passe !) et je retrouve les joies du clavier. C'est que, d'abord, j'avais mes deux sites (oui, deux... le gros et le mini) à mettre à jour d'urgence ! Et puis, maintenant que c'est fait, j'ai deux beaux projets à boucler.

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Dans le html jusqu'au cou !

 

Le premier semble bien engagé : illustratrice (et fournisseuse d'idées plus loufoques les unes que les autres !) de choc, éditeur de renom... Yapluka ! Le second est une belle aventure, ébauchée à deux il y a deux ans, qui à force d'attendre et attendre LE bon moment nous a mis des milliards de fourmis dans les doigts : là encore, Yapluka ! (Et pour l'éditeur on verra plus tard...)

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Petit clin d'œil à mon "binôme"... ;-)

 

Enfin, côté vadrouille, voici quelques rendez-vous à noter :

  • samedi 21 septembre de 15 à 18h30 : dédicaces à l'Espace Culturel Leclerc de Conflans-Ste-Honorine (78) - en compagnie de Nicole Snitselaar, ma voisine !
  • vendredi 27 septembre de 13 à 14h : émission Détours en direct sur la Radio Suisse - en compagnie de Bruno Pilorget pour Salaam Palestine !
  • les 15, 16 et 17 novembre : Rendez-Vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand (63) - en compagnie de Marc Abel et Bruno Pilorget pour Salaam Palestine !
 

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Vous voyez ? C'est ça, ma rentrée.

Suis pas près de prendre racine ! ;-)

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12.09.2013 | Lien permanent

Souvenirs du Rendez-Vous

Clermont 12t.jpgRentrée de Clermont-Ferrand depuis deux jours, j'ai du mal à retrouver ma sérénité (pourtant légendaire ! ^^) pour me remettre dans le bain de mon travail quotidien.

Il faut dire, ces trois jours entre parenthèses ont filé à la vitesse de la lumière et m'ont sacrément bousculée ! Entre le lever à 5h le vendredi matin, l'atelier scolaire de l'après-midi, la rencontre avec le groupe de professeurs du samedi matin (en compagnie de la sympathique et talentueuse Catherine Adam !), le stress des rencontres avec les éditeurs tout l'après-midi et le flot des visiteurs le dimanche... Quel tourbillon ! Je suis rentrée totalement essorée !

Frustrée, aussi. Car j'ai le sentiment de n'avoir quasiment rien vu du travail de mes confrères et soeurs, ni même eu l'occasion de faire leur connaissance - juste claqué (quand même !) la bise à David et Philippe. J'étais si épuisée vendredi soir que je n'ai même pas dîné. Partie poser ma valise à l'hôtel, je n'ai jamais trouvé la force de revenir ensuite ! Et samedi soir ? Après quelques coups de fil donnés tous azimuts, je me suis effondrée dans l'un des gros fauteuils vert anis de l'Entre Deux Villes, bercée par la conversation des amis.

Bon. Essorée, frustrée... certes ! Mais très très très heureuse aussi ! Car, oui ! ça y est ! voilà ! je peux le dire... "Mission accomplie, les gars !" (voir la note précédente)
D'où mon bonheur, partagé à distance avec mes deux camarades et sur place avec Damien, les Marca ou de fidèles visiteurs (coucou Bernadette !) et le besoin, maintenant, de retrouver mon cher bureau pour mettre au monde LE livre dont nous rêvions depuis longtemps, très fort, pour mieux vous raconter tout ça.

 

Quelques images de mon stand, prises avant la tempête...

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D'autres photographies par-ci ! Et des croquis par-là !

Un grand MERCI à toute l'équipe du Rendez-Vous pour son accueil disponible et souriant ! Contre la frustration, une seule solution : y retourner encore ! (Ne dit-on pas "Jamais deux sans trois..." ?)

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Courrier mahorais

Hier matin, j'ai reçu un colis. Comme mon gentil facteur me l'a lui-même annoncé, mi-fier mi-curieux : "Il vient de Mayotte !" Je l'ai ouvert avec grand soin...

 

 

C'était un colis rempli de trésors ! J'ai goûté aussitôt le délicieux café sauvage parfumé à la Vanille. Mais pour le reste, je vais prendre mon temps : j'aime savourer... même si je suis impatiente de découvrir le goût de la confiture de Carambole et Tamarin, de la Vanille mahoraise en gousse ou de la crème de Baobab au Gingembre ! (J'adore le Gingembre !)

Le soir, tout le monde a trouvé que la maison sentait bon... Noël. Cela vient sans doute du bâton de Cannelle et des clous de Girofle. Car lorsque mes enfants étaient plus petits, en décembre, je préparais des Pommes d'Ambre - des oranges piquées de clous de Girofle et roulées dans la Cannelle en poudre que l'on fait sécher pour parfumer les armoires. Du coup, j'ai décidé d'en refaire cette année !

La lecture de Mayotte Hebdo m'a permis de me plonger dans la vie de l'île. J'ai beaucoup aimé Tounda, le supplément culturel, notamment l'article consacré aux souvenirs d'enfance des cocos et bacocos... même si je n'ai pas tout compris !

Merci de tout coeur, Valérie, pour ce beau voyage en pensées que je commence grâce à vous, via pupilles et papilles ! (Merci aussi pour les Yeux du Diable... et les sages recommandations qui vont avec !) Avez-vous choisi les tissus d'après ce que j'ai confié ici de mes couleurs préférées ? (Si oui, quelle gentille attention ! Si non, quelle formidable intuition !)

Par ailleurs, la description de votre projet m'a définitivement conquise : je suis enchantée d'y participer !

Enfin, merci aux élèves de 4ème7 du collège de Kani Kéli pour leurs 28 sourires qui vont désormais veiller sur moi pendant que je travaille !

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Maintenant, c'est à moi de vous écrire. Surveillez votre boite aux lettres ! Je sais qu'en ce moment, 30 exemplaires de mes Lettres à une disparue traversent l'Océan Indien en bateau, mais arriveront-ils avant mon prochain courrier aéropostal ? Nous verrons, la course est lancée ! @ bientôt...
 

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Décollage immédiat !


Tandis que je vous prépare tout un tas de notes à venir (d'une part, le récit de mon récent séjour à Maurice et de l'autre, ma prochaine carte de vœux) je vous invite à patienter à bord de mon Long Courrier, blog de voyage en ligne sur Uniterre, spécialiste du genre qui le présente ainsi :

Un souffle de vent, la pluie qui prend le relais par intermittence, et nous voilà partis en voyage…Véronique Massenot est de ce type de voyageur que l’on ne fait plus ou presque, qui devient rare et précieux, de ceux et celles qu’un rien fait vibrer, qu’un détail peut transporter : l’inclinaison des blés sous le vent, les ondulations régulières du sable sur une plage bretonne, un temple bouddhiste en plein centre de la France : «-Il n'est pas toujours nécessaire de parcourir plusieurs milliers de kilomètres pour se sentir totalement dépaysé... J'ai découvert le Temple des Mille Bouddhas, caché dans le coeur du Morvan-». La destination importe peu pourvu qu’il y ait l’ivresse…des couleurs et des saveurs, car nous avons affaire à une gastronome, qui n’hésite pas à nous indiquer le site de son ancienne correspondante turque, devenue écrivain culinaire, ou encore la recette du roti prata, sorte de crêpes indiennes fourrées ! Constitué de tableaux photographiques pris au cours des voyages et des promenades de Véronique en France et aussi dans d’autres régions du monde, ce blog peut se feuilleter comme un album. Des textes indiquent parfois les circonstances d’un cliché. On l’aura compris ici le voyage est surtout visuel, évocateur et se vit en tant que tel et non comme un voyage dans un lieu ou vers une destination. Comme disait Lao Tseu, considéré comme le père fondateur du taoïsme chinois, "Un voyage de 1000 km commence toujours par un pas."

 

Vous y verrez surtout des photographies, prises lors de mes périples en Californie, en Andalousie ou ailleurs - notamment sur différentes îles de mon Océan préféré !

♥ Comme ici, à Mayotte, en musique... ♥

BON(S) VOYAGE(S) !

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28.12.2012 | Lien permanent

Bienvenue en coulisses

lettres à une disparue,théâtre,scène nationale,répétitions,spectacle,adaptationJe n'ai encore rien dévoilé ici, car j'attendais d'être absolument sûre de la viabilité d'un tel projet mais, ça y est, je peux vous l'annoncer : mes Lettres à une disparue vont être jouées sur scène en 2019 !

En effet, la Nouvelle Scène Nationale (Cergy-Pontoise et Val d'Oise) a programmé notre futur spectacle, sur deux périodes. En janvier d'abord, pour les établissements scolaires. Puis en avril, pour tout le monde (à partir de 12 ans) au Théâtre de l'Usine d'Éragny. Vous pouvez d'ores et déjà réserver en ligne pour la date du vendredi 19 à 20h30.

D'autres dates sont prévues hors programmation nationale, toujours au Théâtre de l'Usine. Je vous tiendrai au courant dès qu'elles seront définitivement fixées. Ensuite, nous comptons bien conquérir d'autres scènes - dans le Val d'Oise, dans les Yvelines, à Paris et plus loin. À suivre, donc !

D'ailleurs, si vous connaissez un lieu de spectacle, un festival, une médiathèque... susceptibles d'être intéressés, n'hésitez pas à me contacter en privé. Même chose pour les établissements scolaires. Nous avons énormément de demandes dans le Val d'Oise, mais si vous enseignez ailleurs et que vous êtes intéressés, écrivez-moi et voyons ce qu'il est possible de mettre en place.

Le spectacle donné sur scène et le spectacle joué en classe (« L'Atelier ») seront différents l'un de l'autre. Pourtant, sans trop en dire dès maintenant, je peux vous donner une information : ils auront un gros point commun technique. Le son - et la voix - y tiendront en effet une place importante, à l'image de celle qu'a tenue la radio dans mon passage à l'acte et la naissance de ce roman... Merci Là-bas si j'y suis, merci HIJOS-Paris ! ♥

Depuis mi-juin, nous sommes en création : avec trois comédiennes (Sandrine Bestel, Juliette Carnat et Noéllie Cleroy), une metteuse en scène de choc (Barbara Moreillon) et un chorégraphe (Stéphane Fricous), je découvre « l'écriture au plateau ». Pour moi, c'est une aventure extraordinaire ! Alors je vais tenter de la partager avec vous, sur les pages de ce blog (et sur Facebook également). Revenez vite !

Pour commencer,  je vous présente Melina...

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@ suivre !

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Souvenirs de La Talaudière

Début mars, je suis allée passer deux jours avec des classes (du CP au CM2) à La Talaudière, près de Saint-Etienne (42). Les rencontres avaient été organisées par la bibliothèque - l'énergique Marie-Thé - et préparées par les professeurs avec un soin évident. Pour moi, ce fut un séjour aussi dense qu'agréable.
 
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D'abord, le ciel au-dessus de Saint-Etienne était bleu.
 
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Et le soleil se glissait gentiment dans la bibliothèque.
 
 
Au centre de celle-ci se dresse une sorte de tour en bois... Au rez-de-chaussée, les albums attendent sagement leurs petits lecteurs et, à l'étage, des coussins de couleurs sont installés en cercle : c'est là qu'ont lieu les rencontres.  
 
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Avant de partir là-bas, j'avais écrit cette note. Du coup, certains enfants pensaient qu'Aurélie était venue avec moi... Première déception !
Et puis, le "BAT" les intriguait beaucoup. Comme j'avais dit que j'en apporterais un, ils avaient hâte de le voir. Mais je crois qu'ils s'attendaient à tout autre chose - une spécialité culinaire chinoise, peut-être ? Deuxième déception !
Pour le reste, j'espère avoir été à la hauteur de leurs attentes... Mais au vu des sourires et des réactions enthousiastes, j'ai quand même de l'espoir !
 
* 
 
Les élèves de CM1-CM2 de Jean-Pierre Massibot avaient imaginé, puis écrit en petits groupes, toutes sortes de suites possibles à La Lettre mystérieuse. Le jour de la rencontre, chacun leur tour, ils ont lu (presque joué) leurs textes : joli moment... dont voici un tout petit aperçu !  
 
Un jour, pendant une visite médicale, le grand spécialiste proposa à Martin de participer à un congrès international de médecine sur sa maladie, et devinez où ? En Chine !
Il devait se rendre à Pékin pour expliquer à des docteurs du monde entier comment il s'y prenait pour soigner la maladie qu'avait eue Martin. Ce dernier était tellement content qu'il lui sauta au cou : c'était la première fois qu'il sautait depuis sa guérison !
Il prit l'avion : c'était la première fois aussi ! Arrivé en Chine, le grand spécialiste emmena Martin visiter Pékin et la Cité Interdite. Ils mangèrent des nids d'hirondelle, des nouilles et du riz.
À son retour, Martin raconta à Violette tout ce qu'il avait vu et il lui offrit un vêtement pour faire de la gymnastique chinoise.
Florian, Hugo et Valentin. 
 
Et un beau jour, il put à nouveau marcher. Le soir même, le "grand spécialiste" vint manger chez Martin. Puis à l'heure d'aller dormir, le docteur dit à la mère du garçon qu'il voulait lui parler. Sa mère, sans un mot, partit dans le salon.
- Ecoute-moi bien,  Martin, je vais te dire quelque chose : j'ai demandé à des parents chinois s'ils voulaient qu'on fasse un échange.
- Un échange et lequel, dit Martin.
- Un échange d'enfants bien sûr et tu en fais partie, continua-t-il.
- YES !!! cria Martin très content. Il dévala les escaliers pour rejoindre sa maman.
- Tiens, tu n'as plus mal aux jambes et tu as l'air content. Qui t'as donc fait cela ? lui a-t-elle demandé en faisant un clin d'oeil complice.
- Merci, vous êtes adorables, conclut l'enfant.
 
Deux mois plus tard, dans un grand avion blanc, il attendait impatiemment d'atterrir en Chine. Il rencontra Tchang, un enfant chinois, accompagné d'un homme vêtu d'une blouse blanche, un médecin qui soignait les patients atteints de la même maladie que lui. Il allait rester deux mois à Pékin tandis que Tchang rentrerait à Paris avec le "grand spécialiste".
Claudine, Fanny et Manon.
 
Martin regarde Télé 7 jours et décide de participer au jeu télévisé "Qui veut gagner des vacances ?" Il envoie au jeu une lettre de participationoù il précise qu'il a été malade pendant plus d'un an. Il est tiré au sort et, une semaine plus tard, il y participe. Benjamin Castaldi, le présentateur, pose la première question :
- Où se trouve la Cité Interdite ?
A/ Pékin ; B/ Hong Kong ; C/ Shangaï
Grâce au livre que monsieur Robin lui a donné, Martin connaît la réponse et dit :
- A Pékin !
- Bonne réponse !
Benjamin pose la seconde question :
- Une de ces trois questions inventions n'est pas chinoise, laquelle ?
A/ le papier ; B/ l'acier ; C/ les nouilles
Martin choisit la réponse B : l'acier !
- Très bien ! confirme l'animateur, et maintenant, la dernière et ultime question.
- Dans la mythologie chinoise, comment s'appelle le créateur du monde ?
A/ P'an Kou ; B/ Huangdi ; C/ Fuxi
Et Martin répond, assez sûr de lui :
- P'an Kou !
- Bonne réponse ! Vous avez gagné deux semaines en Chine pour quatre personnes. Martin est très ému, sa soeur et ses parents sont fiers de lui : tout le monde s'embrasse et saute de joie, même Martin.
 
Deux mois plus tard, ils vont à l'aéroport Charles de Gaule de Roissy et décollent en boeing 747 pour Pékin...
Hugo, Romain et Sacha - très documentés !
 
*
 
Enfin, chers lecteurs, je suis sûre que vous saurez reconnaître ici quelques uns des personnages de mes albums, vus par les enfants de La Talaudière...
 
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En résumé : merci à tous - enfants curieux et attentifs, professeurs impliqués, bibliothécaires "aux petits soins" et... météo clémente - pour ces deux journées de rencontres vraiment très chaleureuses !
 
 

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Correspondance & Cie (épisode 5, février 2008)

[Contenu sauvegardé du blog « Le Courrier d'Honorine » (fermé depuis) ayant accompagné les élèves de l'atelier tout au long d'une année très créative.]

 

Le CDI nous écrit

lundi 4 février 2008

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Bonjour,

Voici un roman épistolaire « avec bouteille » de Klaus Kordon, publié chez Gallimard, dans la collection folio junior.

Berlin, à l’époque du mur. Mathias confie un message à une bouteille, qu’il lance dans la Spree, destination Berlin-Ouest. Un roman sur l’amitié et la tolérance.

Je t’écris de Berlin est disponible au CDI du Bois d’Aulne.

Cordialement,
Madame Le Corre

 

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J’ai reçu du Courrier !

mardi 5 février 2008

 

Hier, 4 février, les élèves de 5ème 6 ont pensé à moi…

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Un grand merci à eux… ainsi qu’à Françoise et Martine !

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Cher Père Noël {ne riez pas !}

dimanche 10 février 2008

 

Question : Faut-il croire au Père Noël ?

C’est la question que nous, les élèves de 5ème 6, nous nous posions en ce début de décembre 2007…

Nous cherchions à boucler le financement des sorties prévues dans le cadre de notre « classe écriture ».

À ce moment là, Le Rotary Club de Conflans organisait une manifestation « Arbres à Vœux » pour les fêtes de Noël.

Nous décidâmes de tenter notre chance ; une lettre collective fut rédigée et chaque élève en déposa un exemplaire (décoré par ses soins) au pied d’un des sapins dressés dans les différents quartiers de notre ville.

Le 6 Janvier 08, une lettre nous annonçait que le Rotary Club avait décidé d’accorder à notre atelier d’écriture une somme de 200€. Quelle bonne nouvelle pour notre classe !

La remise de ce prix eut lieu le jeudi 10 Janvier 08 à 18h à la salle Eugène Le Corre. Les élèves délégués, très émus, reçurent le chèque, remercièrent les généreux donateurs au nom de tous leurs camarades et posèrent pour la photo souvenir.

 

Réponse : Eh oui ! Le Père Noël existe, il faut y croire…

Et nous réitérons nos sincères remerciements à tous les membres du Rotary Club de Conflans qui ont incarné ce Père Noël 2007.

 

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La Lettre de Mes Rêves

mardi 26 février 2008

On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, dit-on. Pour notre deuxième séance d’atelier, j’ai proposé aux élèves des deux classes d’écrire la lettre qu’ils rêveraient de recevoir… et de se l’envoyer « pour de vrai ». Aussitôt, les idées ont fusé ! Bien sûr, beaucoup d’entre eux ont été sélectionnés pour enregistrer un disque ou danser dans un clip. D’autres ont gagné toutes sortes de gros lots : une journée en compagnie de leur groupe préféré, une somme exorbitante ou le droit de se faire bâtir un temple égyptien extraordinaire. Certains ont reçu de grandes déclarations d’amour, des nouvelles d’un monde imaginaire, la réponse favorable d’une école ou d’une entreprise où ils rêvent d’entrer un jour.

Personnellement, la lettre qui m’a touchée le plus est celle d’Alicia, qui a imaginé que son grand-père, qu’elle n’a pas connu, lui avait écrit d’Algérie, pendant la guerre. C’est une lettre témoignage, pleine d’amour et d’espérance pour l’avenir de sa future descendance…

Vous pourrez bientôt lire ces lettres, mises en ligne par les élèves de 5ème6 du Bois d’Aulne en cours de technologie. En attendant, voici leurs enveloppes, envoyées puis revenues – le cachet de la poste faisant foi ! À noter que les timbres ont été fournis par Mme Cécile Berthet, philatéliste aussi passionnée que généreuse !

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Ci-dessous, le compte-rendu de la séance par une élève du Bois d’Aulne :

Mardi 15 janvier 2007, nous avons eu notre 2ème séance d’atelier écriture avec Véronique Massenot. Comme pour les séances précédentes, cet atelier était une véritable ouverture pour le pays des rêves ; un monde fantastique où je conseille fort à chacun de se promener.

« Puisque c’est l’époque où l’on se souhaite des vœux, nous dit Mme Massenot, vous allez vous écrire une lettre à vous-même, la lettre que vous adoreriez recevoir. »

Une fois sa phrase finie, une idée me vient en tête. Tous équipés de nos blocs, nous nous mettons à écrire, réfléchir et rayer sur nos feuilles de brouillons. Nous rêvons, en écrivant mots après mots, lettres après lettres.

Encore une fois, mission accomplie pour les adultes (Véronique, Mme Ligier et Mme Le Corre) qui nous ont entourés et aidés.

Merci !
Roxane

 

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Chère Véronique Massenot

mercredi 27 février 2008


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Durant le mois de janvier, j’ai rencontré par deux fois les élèves du « club écriture » des Hautes Rayes, le troisième collège de notre ville. Pour m’accueillir, ceux-ci m’ont lu ces lettres, écrites pour l’occasion.


Madame Massenot,

Tout d’abord, j’espère que vous vous portez bien et que vous avez de l’inspiration pour vos prochains livres. J’ai beaucoup aimé « Lettres à une disparue » qui m’a permis de regarder le monde différemment. Avec les informations, je suis au courant des malheurs qui s’abattent en Afrique. Mais n’étant pas née, je n’étais pas au courant des disparitions en Argentine en 1976.

J’ai été très sensible à votre livre et moi, je me suis attachée à Melina, ce personnage courageux qui affronte tous ces malheurs. Elle perd sa fille, du moins on ne sait pas si elle est morte. Mais elle lui écrit. Elle écrit ce qu’elle pense comme si c’était une lettre qu’on écrit dans sa tête et qu’on envoie par la pensée. On a l’impression, par la façon dont elle écrit, qu’elle est sûre que ses écrits sont arrivés aux pensées de sa fille, Paloma. C’est bien ça qui m’a émue, avec le décès de Melina.

Ce qui m’a plu aussi, c’est le fait que Nina, la petite fille, trouve ces lettres et décide de la même manière que sa grand-mère, d’écrire à son tour à Paloma.
J’avoue que j’ai espéré que Nina continue à écrire.
Je crois bien que j’ai écrit ce que je voulais vous dire.

Merci de votre attention et bonne continuation.

Au revoir
Emeline


Chère Véronique Massenot

J’ai lu la moitié de votre livre « Soliman le Pacifique » et moi qui d’habitude n’aime pas trop lire, je le lis sans que ça paraisse pour moi une corvée (je n’arrive pas à lire les livres donnés en Français). Votre façon d’écrire me plait tout comme l’histoire de Soliman.

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2008 et à bientôt.

Clément

Bonjour Véronique Massenot,

Je m’appelle Guillaume et par cette lettre je vous annonce que j’ai beaucoup aimé votre livre « Soliman le Pacifique » qui est une histoire très émouvante et pleine d’amour. J’ai également aimé le livre « Lettres à une disparue » tout aussi émouvant. Ce qui m’a en revanche troublé dans ce livre, ce sont toutes ces minuscules petites phrases employées dans le texte. A part ça, j’adore ce que vous faites et sachez que vous êtes un exemple pour moi, car je veux devenir écrivain comme vous ! Alors je vous dis au revoir et à bientôt.

Guillaume


Bonjour à vous,

Je m’appelle Mélanie ; j’ai 13 ans et j’ai lu « Lettres à une disparue ». J’ai beaucoup aimé ce livre. Moi-même j’écris des histoires mais ce que je me demandais, c’est la chose suivante : d’où vous vient cette imagination ? Moi personnellement, j’ai du mal à la trouver !

Mélanie

Bonjour Mme Massenot,

Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année. J’ai lu votre livre « Soliman le Pacifique » et c’est vraiment un livre super ! J’aime bien la façon dont c’est écrit ; c’est très émouvant parce qu’il y a la mort du frère de Soliman et que la famille essaie de vivre normalement dans un pays en guerre.

Il est parmi les livres que je préfère.

Maxime


Je n’ai pas beaucoup aimé le livre « Lettres à une disparue » même si le thème est assez intéressant.

Faire une histoire sous forme de lettres est une idée plutôt originale mais je trouve que cela fait ralentir le rythme de l’histoire. Il y a peu de rebondissements et peu de suspense.

Je pense que le livre est inspiré de faits réels mais je préfère les livres inspirés de faits imaginaires, peuplés d’êtres mystérieux et surnaturels. Ce genre de livres me fait rêver !

Léa

Madame Massenot,

J’ai moyennement aimé votre livre car il se rapproche trop de la réalité ; d’habitude, je ne lis pas de livres comme ça car cela fait penser que la vie est triste alors qu’elle n’est pas si mal que ça.

Merci quand même d’avoir parlé de ce qui s’est passé en Argentine ; comme ça, je suis moins ignorante de ce problème-là.

Shona

Florent – Club écriture – Collège des Hautes Rayes – A l’attention de Madame Véronique Massenot

Chère Véronique Massenot

C’est avec plaisir que je serai présent lors de votre intervention au sein de mon collège, pour parler de vos ouvrages et notamment de « Lettres à une disparue » que j’ai lu avec intérêt.

Actuellement, je m’apprête à découvrir avec beaucoup de curiosité votre deuxième livre « Soliman le Pacifique »

J’attends avec impatience de connaître vos sources d’inspiration pour é

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29.02.2008 | Lien permanent

Sur ma Grande Vague...

Couvlagrandevague.jpgD'expérience, je peux le dire (maintenant que je suis une vieille auteure jeunesse) : il y a des livres qui portent. Qui vous emmènent plus loin que prévu. Comme Lettres à une disparue - mon premier "bébé de papier" - La Grande Vague semble être de ceux-là.

Une exemple. En octobre dernier, j'ai été contactée par une productrice de la chaîne de télévision publique japonaise (NHK, l'équivalent de France-Télévision) qui m'a dit être très intéressée par mon approche d'Hokusai et du Japon à travers mon album. Elle et son équipe voulaient me rencontrer, m'interroger sur mon travail et, si possible, me filmer en situation d'échange avec des enfants lecteurs de mon livre...

Par chance, il se trouvait justement qu'en décembre, je devais rencontrer une classe des Mureaux qui travaillait sur l'album. Une fois tout le monde averti (enseignantes, directeur d'école, conseillère pédagogique, inspectrice, élèves et parents !) et les diverses autorisations administratives signées, le projet a pris forme, dans la bonne humeur.

Le jour J, l'équipe franco-japonaise de télévision s'est glissée dans la classe en souplesse. Les enfants - des CE2 - m'ont accueillie avec naturel et la rencontre s'est déroulée sans problème : j'ai répondu à leurs questions sur mon livre et mon métier, ils ont chanté une chanson japonaise (oui oui, en japonais !) et lu les histoires qu'ils avaient écrites en s'inspirant, eux aussi, d'estampes d'Hokusai...

 

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Ce fut une belle rencontre ! Si vous souhaitez entendre la chanson qu'ont interprêtée ces enfants avec brio - Miki, la productrice, était épatée ! - suivez-moi par-ici. Je suis sûre qu'en découvrant la traduction des paroles, vous comprendrez pourquoi l'enseignante l'avait choisie pour faire écho à un autre de mes livres, étudié par la classe voisine ! (Que j'aime lorsque tout est pensé ainsi, avec tant de bonheur et de finesse !)

Mais la journée n'était pas finie ! Après ma seconde rencontre - qui donc ne concernait pas La Grande Vague - je retrouvai, dans l'après-midi, l'équipe de NHK chez moi, pour un portrait, suivi d'un entretien...

 

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Merci pour les cadeaux !

(Les gâteaux de haricots rouges sont délicieux ^^)

 

Je tiens à remercier très chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette journée : les enfants et leur enseignante, l'équipe pédagogique de la circonscription des Mureaux (78) et enfin Miki et ses deux complices, cameraman et preneur de son, qui ont su transformer ces heures un peu stressantes - je n'aime pas spécialement être filmée ! - en vrais bons moments !

Si tout se passe comme prévu, j'aurai des nouvelles de ce reportage en mai prochain. Il doit être inclus dans une série de trois documentaires consacrés à la perception de l'art japonais à l'étranger. Bien sûr, je vous tiendrai au courant... Mais, d'ici-là, laissez-moi vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année !

Qu'une grande vague de bonheur vous éclabousse en 2011 !

 

@ suivre...

 

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23.12.2010 | Lien permanent

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