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03.07.2019

Souvenir de Franconville (95)

Cette année, j'ai été invitée à participer au projet « Un auteur dans ma classe » à Franconville (95). Sortie, atelier, rencontre scolaire, exposition, salon... les élèves de l'école Ferdinand Buisson n'ont pas chômé !

Après avoir lu Nom de Code Pompidou et Les Trois Musiciens, ils sont allés visiter Beaubourg, y ont réalisé des collages cubistes, m'ont accueillie dans leur classe, m'ont bombardée de questions, ont choisi des œuvres d'art, s'en sont inspiré pour écrire des histoires et participé à la grande exposition de leurs travaux fin juin.

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Un grand BRAVO à eux !

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02.07.2018

Pompidou, un musée déjanté !

Nom de Code Pompidou en très bonne place dans le dossier du site RICOCHET !

La représentation du musée dans les albums jeunesse

Avec Nom de code Pompidou (L’Élan vert, 2013) Véronique Massenot et Frédéric Sochard nous offrent une enquête totalement déjantée à la découverte du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou. Les inspecteurs Deverre et Defer sont chargés d’enquêter sur une étrange usine au centre de Paris. Les gens qui y entrent sont « sages, bien alignés, rangés à la queue leu leu », mais quand ils en sortent, ils « semblent changés, tout chamboulés… comme ébouriffés du cerveau ! ». Que peut-il donc bien se passer à l’intérieur ? Deverre et Defer vont pénétrer de nuit dans ce lieu mystérieux et découvrir un monde fabuleux ! Ils croisent notamment un rhinocéros rouge (Le rhinocéros de Xavier Veilhan) et un énorme champignon (Giant Triple Mushroom Amanita muscaria / Helvella crispa / Boletus badius de Carsten Höller), visitent une étrange grotte (Jardin d’hiver de Dubuffet). Finalement, ils se sont tellement amusés qu’ils décident d’élire domicile au Centre Pompidou.  

Pompidou

Dans ce livre, l’enquête est plutôt un prétexte pour parler d’un musée en particulier. D’ailleurs, la partie documentaire située en fin d’ouvrage ainsi que la liste des œuvres représentées nous montrent que ce livre possède une certaine visée pédagogique.

L’album insiste beaucoup sur l’aspect extérieur de l’édifice. Avec ses tuyaux apparents, il ressemble davantage à une usine qu’à un lieu d’exposition ! Nom de code Pompidou casse également l’image que peut parfois véhiculer le concept de musée : un lieu austère dans lequel on risque de s’ennuyer. Ici, au contraire, tout est couleur et mouvement ! Ce sont d’une part les illustrations qui transmettent cette impression, mais également le texte : un jeu s’opère sur la police d’écriture, le corps et les couleurs. Le texte se lit tantôt horizontalement, tantôt en diagonale ; parfois il forme des vaguelettes ou il est dissimulé dans les œuvres d’art. C’est comme si la folie qui s’empare des visiteurs du Centre Pompidou se retrouvait graphiquement dans la manière de disposer le texte !

MERCI !