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18.05.2017

Atelier Haïkus (1)

La semaine dernière, je participais au tout 1er festival « Lire, Dire, Écrire » à Cergy - un très bel événement à l'initiative de la Direction des Services Départementaux de l'Éducation Nationale (95).

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J'y ai mené deux ateliers d'écriture, autour de la lecture d'images : avec mes albums Pont des Arts, cette pratique est devenue peu à peu l'une de mes spécialités ! Chacun leur tour, deux groupes d'une même classe de 3ème du collège Jean-Claude-Chabanne de Pontoise, sont donc venus écrire des haïkus avec moi, dans l'ambiance feutrée des Archives départementales et de son bel amphithéâtre.

D'abord, j'ai présenté quelques albums écrits à partir d'œuvres d'art - notamment La Grande Vague, inspiré d'Hokusai - et leur en ai dévoilé la lecture "tête en bas". Ensuite, j'ai projeté un choix de cinq œuvres d'Henri Rivière, inspirées de la série des 36 vues du Mont Fuji dont fait partie la célèbre estampe d'Hokusai...

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> clic pour voir en grand !

 

...et posé les règles d'écriture du haïku.

Le Larousse dit : Petit poème de dix-sept syllabes, en trois vers (respectivement de 5, 7 et 5 syllabes), le haïku fut l'un des genres poétiques privilégiés de la littérature japonaise classique. Reposant sur une extrême concision formelle et usant parfois de l'humour pour suggérer un sentiment et non l'exprimer, il évoque en général un paysage ou un état d'âme.

 

Alors, ils ont écrit :

 

Ce soir-là une fête

Paris renaissant toujours

Souvenir lumière

(Océane)

 

Tombe la neige

La Grande Eiffel en chantier

Paris enchanté

(Baptiste)

 

Cette dame sans âme

Cachée sous son parapluie

Hantée par la neige

(Emma et Marine)

 

Dans le bois calme

Les chants joyeux des oiseaux

Souvenirs d’enfance

(Océane)

 

Muette devant la chute

Du haut de la cathédrale

Paris protégé

(Florine)

 

Au pied de la Tour

A la fin de ce long jour

La rivière s’éclaire

(Marine et Emma)

 

Un souffle de vent

Une feuille qui s’envole

Le calme se rend

(Ameline)

 

Pur et blanc tu es

Tel un manteau de nuages

Tu blanchis l’automne

(Philippe)

 

Muette devant la chute

La Grande Eiffel regardait

Des feuilles désolées

(Solène)

 

Ton vaillant âge pâle

Ton manteau de feuilles usé

Tu maudis le temps

(Philippe)

 

En haut de l’église

Quand la gargouille surveille

Paris est tranquille

(Emma et Marine)

 

@ suivre...

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