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24.02.2006

Destination Le grenier de Sarah

 

Aujourd'hui, je vous invite à découvrir un site remarquable. Le grenier de Sarah (c'est son nom) a été conçu par le Mémorial de la Shoah pour pouvoir être visité sans difficulté par un enfant seul, mais je le recommande plus que chaleureusement aux adultes.

 

Dans le grenier de Sarah, vous trouverez des livres, un album-photo, une valise... qui vous emporteront dans la mémoire de la culture yiddish et du destin tragique des Juifs d'Europe.

Vous découvrirez, derrière chacun des portraits de l'album, l'histoire de la vie d'un enfant pendant la Seconde Guerre mondiale. Celle d'Anne Frank, bien sûr, mais aussi celles, moins connues, de Francine Christophe, Rachel Ségal-Jaeglé, Irène Savignon et Albert Lifchitz : autant d'existences tranquilles défigurées par la Shoah. Tous ces récits, nous permettent également de croiser des Justes et des résistants - de quoi garder un peu d'espoir et croire encore en quelque Humanité...

Même si, d'après moi, le graphisme un peu trop raide n'est pas toujours à la hauteur, les documents d'époque, eux, sont particulièrement émouvants. Et les voix qui disent ces vies savent nous les rendre infiniment proches.

 

Enfin, n'oubliez-pas de fouiner, de fouiller, comme dans tout bon vieux grenier qui se respecte ! Vous aurez alors le bonheur d'entendre sonner quelques mots de Yiddish et apprendrez beaucoup de petites choses, bien vivantes, du quotidien ou des traditions de cette culture.

 

22.02.2006

Terminus Plaza de Mayo ?

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Je vous propose de lire le début de cet article, signé Catherine Dabadie et daté du 26 janvier 2006.

Les mères de la Place de Mai défilent pour la dernière fois à Buenos Aires

Il est quinze heures trente, place de Mai. Sous un soleil de plomb, une vingtaine de mères se saluent et s'embrassent. Les visages ont vieilli, les silhouettes se sont tassées, depuis l'époque où elles bravaient une des plus terribles dictatures d'Amérique du Sud (1976-1983) pour réclamer des nouvelles de leurs enfants disparus. Certaines s'affairent derrière un stand, où des touristes s'arrachent badges, tee-shirts et cartes postales à leur effigie. La rituelle marche du jeudi peut commencer, inscrite désormais à l'inventaire des guides de voyage.

Les coudes serrés, comme indifférentes au manège des curieux, les mères s'élancent. Il y a vingt-cinq ans, ce ne sont pas les appareils photo mais les matraques qu'elles ont dû affronter lorsqu'elles ont décidé, un soir de décembre, de prolonger toute la nuit leur marche hebdomadaire pour défier la junte. «Nous étions 70 mères, entourées de 300 policiers», se souvient Hebe de Bonafini, qui dirige le mouvement. Portées par leur douleur, ces femmes au foyer ont tourné toute une nuit et une journée. «Nous avions enlevé nos chaussures car nous étions fatiguées et, le lendemain, nous avions des ampoules énormes», dit-elle. Depuis, elles répètent, une fois par an, leur marche de vingt-quatre heures. La dernière a commencé hier soir...

La suite est à lire sur "Au gré du vent" - vous y découvrirez aussi de très belles photos des paysages argentins, entre autres !

06.02.2006

Non, c'est faux !

La curiosité n'est PAS un vilain défaut !

Venez butiner les livres, les critiques, le théâtre, les textes pour la presse, les illustrations, les liens et le calendrier des salons, des rencontres et des parutions... sur le www.veroniquemassenot.net : sans doute ferez-vous votre miel de tout cela !