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06.12.2012

Souvenirs de Montreuil

Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Seine-Saint-Denis (plus communément appelé « Salon de Montreuil ») n'est pas un salon comme les autres. Et, pour être honnête, de tous ceux auxquels j'ai participé en 15 ans de métier - ben si... déjà ! - c'est de loin le moins « emballant ».

D'abord parce que c'est immense, aussi bruyant et surchauffé qu'un grand magasin parisien à la veille de Noël - le genre d'endroit où, d'habitude, je prends bien soin de ne jamais mettre les pieds - bref, une sorte d'usine à vendre du livre jeunesse au mètre linéaire. Comment ne pas se sentir perdu, misérablement inutile, même avec un certain nombre de publications au compteur, au milieu de ces piles de "produits culturels" dernier cri appâtant sans complexe le chaland, à grands coups de chapeaux en papier, de peluches géantes et de présentoirs tape-à-l'œil ? Chaque année je m'interroge : suis-je "bêtement" agoraphobe ou plus gravement Montreuillopathe ? Bon, masochiste, c'est sûr, puisque j'y retourne inlassablement... (Ma consœur Pascale Maret cause très bien de tout ça - j'adore ! Sur le même sujet, voir aussi cet article.)

salon de montreuil,dédicaces,pascal vilcollet,priya hein

(photo SLPJ / source Facebook)

Ensuite, d'un point de vue plus professionnel peut-être, il y a aussi le fait que tous les stands du salon, parfois tenus et gérés par des libraires, sont ceux de nos éditeurs. (C'est très rarement le cas sur les autres salons.) Du coup, si vous publiez chez plusieurs d'entre eux - certes, vous avez plus de chance d'être sollicité pour une séance de dédicace mais - vous avez le sentiment un peu étrange d'être débité en rondelles : vous signez le mercredi sur le stand des éditions Machinchouette, le vendredi chez Untel Jeunesse et le dimanche, sous une autre enseigne encore... chaque fois des livres différents. Vous voyez ce que je veux dire ?

Bien sûr, c'est un peu votre faute. Si vous étiez plus fidèle à votre éditeur cela ne se passerait pas comme ça ! Mais c'est ainsi : en édition jeunesse, bien plus qu'en littérature générale, l'union libre prévaut. Et c'est plutôt très chouette ! Sauf à Montreuil. D'ailleurs, cela donne parfois de drôles de situations : je doute fort, par exemple, que les éditeurs d'Actes Sud Junior et Sarbacane aient été super « emballés » de découvrir qu'ils avaient eu la même (excellente !) idée de décorer leurs deux stands, placés côte à côte, aux couleurs d'Aurélie Guillerey, qu'ils publient tous les deux...

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(photos Sarbacane / source Facebook)

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(source Facebook)

 

Bon, je râle, je râle, mais au final j'ai quand même passé de très bons moments là-bas ! La preuve en images...

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Vendredi, sous les Tropiques...

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...et samedi aussi, en visiteuse de (la belle) Priya Hein !

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Sur le stand du Ricochet, Pascal Vilcollet a un boulot MONSTRE !

 

Un grand MERCI à tous ceux et celles qui ont pris la peine de venir me voir vendredi ou samedi, et parfois même les deux ! Pour tous les vilains qui ont fait salon buissonnier - comme je les comprends ! - une séance de rattrapage est prévue bientôt (samedi 15) dans une librairie de ma ville, avec juste une chaise, une table et tous mes petits livres chéris réunis dessus ! @ vite :-)

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Commentaires

Connais-tu Ananda Devi, de l'Île Maurice, que j'ai entendue fin mai aux assises du roman à Lyon ? (Elle était aux côtés de Zoyâ Pirzâd que j'étais allé spécialement écouter.)

Écrit par : Outis | 10.12.2012

Je la connais de nom et de réputation, mais ne l'ai pas encore lue. Je l'avais entendue au moment de la publication de son roman "Le sari vert" et, maintenant que je connais un peu mieux la culture mauricienne, oui, j'aimerais beaucoup la lire ! Son intervention aux assises du roman était-elle intéressante ?

Écrit par : Véronique | 12.12.2012

Elle était non seulement intéressante, mais très drôle. Elle a raconté de manière très enjouée comment son père, un homme cultivé, s'était arrangé pour donner à sa femme analphabète (la mère de la romancière) le désir d'apprendre à lire... et comment il avait réussi !

Écrit par : Outis | 15.12.2012

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